18/07/09 (B508) – La main destructrice de la QABYO n’épargne rien ; pour un murmure contre elle, pour quelques mots qui lui déplaisent, elle tente d’en faire assassiner les auteurs pour s’en amuser. (par Bouh Warsama)


Caricature Roger Picon

Djiboutiennes et Djiboutiens,

Vous qui êtes contraints à l’exil et qui vous procure une certaine liberté de parole et d’expression, vous devez exprimer votre refus du mensonge et de l’impunité, votre refus que des Djiboutiennes et des Djiboutiens soient incarcérés (es) sans raison mais par la seule volonté de Kadra Mahamoud Haïd et du pouvoir d’Etat autoproclamé à la tête du Royaume bananier de Djibouti.

Femmes et hommes,

Occidentaux, Africains, ou vous qui bénéficiez d’une liberté d’expression dans votre pays d’accueil, votre devoir est de défendre celles et ceux qui ne peuvent manifester car incarcérés qu’ils et elles sont en dépit des lois républicaines et de leurs droits de citoyens.

– Ils et elles ont besoin de vous !

Votre engagement à leur côté ne doit pas étonner, parce qu’il perpétue, à l’étranger et dans le temps, l’attitude combative de la jeunesse estudiantine comme celle des artistes djiboutiens épris eux aussi de cette même liberté mais qui dérange la lâcheté humaine ; elles et ils sont démunis face à la tyrannie imposée par le régime sanguinaire « GUELLEH/HAÏD ».

Depuis plus de 10 années, bien des Djiboutiennes et des Djiboutiens ont été pourchassés (es) pour un simple délit d’opinion, pour quelques mots ; ils et elles furent incarcérés voire torturés (es) et, comme vous et vos familles, parfois poussés (es) à l’exil.

D’autres hélas furent éliminés (es) de diverses manières.

– Ce sont vos frères, ce sont vos sœurs qui meurent lentement !

Pensez à celles et à ceux qui sont bien heureusement encore vivants, ne les laissez pas croupir en prison sous de fallacieux prétextes telle Nima Djama Miguil dont le seul tort fut le courage de se penser libre de ses opinions avec la hardiesse, le courage d’interpréter cette chanson qui est sur toutes les lèvres des Djiboutiennes et des Djiboutiens, à Djibouti comme de par le monde : « Abaal Daraneey Ka Joog » qui signifie littéralement « Retiens-toi Sale Ingrate » écrite par le poète Goryareh ; lui aussi victime du régime autoproclamé à la tête du pays.

– Réagissez, apportez votre contribution au combat mené contre la tyrannie sanguinaire imposée par le régime « GUELLEH/HAÏD ».

Aujourd’hui et par tous moyens à votre convenance (courrier, manifestations et lors de réunions…, contacts avec les autorités locales et interviews avec la presse locale …etc) vous devez :

– ne pas laisser mourir vos sœurs et vos frères lâchement emprisonnés par un pouvoir tyrannique qui n’a plus de limites dans toutes ses exactions,

– attirer l’attention des médias et des autorités de votre pays d’accueil sur la situation globale à Djibouti,

– demander la vérité et la justice,

– exiger la libération immédiate et sans condition d’aucune sorte de tous les prisonniers politiques et des artistes qui croupissent dans la prison de Gabode et ailleurs dans le pays.

La QABYO tente de faire tuer pour tuer et essaie vainement d’asseoir une autorité naturelle qu’elle n’aura jamais.

Elle veut tout s’accaparer et rien ne lui résiste dans ses pires lâchetés.

La trahison est sa seconde nature.

Réagissez !