20/07/09 (B508) Nouvelles de Somalie … Les Shebbab s’attaquent à trois bureaux des Nations unies, qu’ils pillent avant d’en interdire l’accès. (7 articles en Français)

__________________________ 7 – Le Monde avec Reuters

Al Chabaab pourrait juger ses deux otages français

Un porte-parole d’Al Chabaab fait savoir que la milice islamiste somalienne n’exclut pas d’organiser un procès pour juger les deux otages français qu’elle détient en Somalie.

Les deux Français, en mission d’assistance en matière de sécurité, ont été capturés mardi dernier à l’hôtel Sahafi de Mogadiscio. Ils sont passés entre les mains de plusieurs groupes et sont aujourd’hui captifs d’Al Chabaab.

"Les agents français de sécurité participaient aux combats", a assuré Hassan Yacqub, porte-parole d’Al Chabaab dans la ville portuaire de Kismayo.

"Ces hommes sont des prisonniers de guerre et les moudjahidines décideront des prochaines mesures que nous devrons prendre. Les tuer ou réclamer une rançon sont des possibilités, c’est légal", a-t-il affirmé.

A Varsovie, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a assuré lundi que des contacts "multiples" avaient été noués pour obtenir la libération de deux otages.

"Les contacts sont aussi nécessaires et multiples que les bruits les plus divers qui circulent, et auxquels il ne faut pas attacher beaucoup d’importance", a-t-il déclaré.

"Il y a des bruits terriblement contradictoires et dans cette situation nous faisons ce que nous pouvons, tout ce que nous pouvons, pour essayer de sortir d’affaire ces deux hommes", a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue polonais, Radoslaw Sikorski.

Le Premier ministre somalien, Omar Abdirashid Sharmarke, a déclaré dimanche que son gouvernement n’excluait aucune option pour les libérer, y compris d’autoriser Paris à envoyer des commandos.

Interrogé dimanche sur Europe 1, le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, avait dit avoir des nouvelles "plutôt rassurantes" des deux hommes.

Il a ajouté que si des négociations n’étaient "pas engagées à proprement parler", le gouvernement français avait clairement fait savoir qu’il était "prêt à discuter" avec les ravisseurs.

Le ministère français des Affaires étrangères a fait savoir lundi que c’était toujours le cas.

Abdi Cheikh, Mohamed Ahmed, Gareth Jones,
version française Yves Clarisse et Eric Faye

______________________________ 6 – L’Express avec Reuters

La milice Al Chabaab pille des sites de l’Onu en Somalie

Des combattants somaliens du mouvement islamiste Al Chabaab ont pillé deux locaux de l’Onu, après l’ordre donné par les chefs de la milice de fermer trois agences des Nations unies en Somalie.

Dans un communiqué, le groupe lié à Al Qaïda a annoncé que le Programme des Nations unies pour le Développement (Pnud), le Département de Sûreté et de Sécurité des Nations unies (DSS) et le Bureau politique des Nations unies pour la Somalie (Unpos) étaient désormais considérés "comme des ennemis de l’Islam et des Musulmans".

"Plusieurs dizaines de combattants bien armés d’Al Chabaab ont encerclé le local de l’Onu à Baïdoa", a déclaré un responsable des Nations unies dans la ville qui abritait le parlement somalien jusqu’à sa prise par les islamistes.

"Ils ont emporté trois voitures de l’Onu mais ne s’en sont pas pris aux employés étrangers", a déclaré le responsable, qui n’a pas souhaité être nommé pour raisons de sécurité.

"Nous avons reçu l’ordre de sortir du bâtiment et ils ont aussitôt commencer à piller tout ce qui appartient aux agences de l’Onu. Les pillages se déroulent actuellement et le bâtiment est toujours sous leur contrôle", a déclaré un agent de sécurité, joint par Reuters à Baïdoa.

Un autre bâtiment abritant des bureaux de l’Onu a été pillé à Ouadjid, dans la région de Bakoul, selon les employés qui y travaillaient. Là aussi, des voitures et divers équipements ont été emportés.

"A Baïdoa, le pillage de tous les équipements de communication d’urgence et le manque d’agents de sécurité rend impossible la poursuite des opérations des Nations unies", a déclaré à New York la porte-parole de l’Onu Marie Okabe.

Les Nations unies regrettent profondément de devoir déplacer leurs personnels et suspendre temporairement leur travail humanitaire à Baïdoa, mais les opérations continueront à Ouadjid, a-t-elle ajouté.

Le département des Affaires politiques de la milice islamiste accuse les trois agences onusiennes de travailler contre l’intérêt de la population musulmane somalienne et l’établissement d’un Etat islamique.

Al Chabaab a indiqué que d’autres organisations non-gouvernementales étaient visées, et les a invitées à contacter les autorités islamistes locales pour savoir sous quelles restrictions elles pouvaient désormais opérer.

Les combattants d’Al Chabaab, qui contrôlent l’essentiel du sud de la Somalie et certains quartiers de Mogadiscio, affrontent l’armée somalienne et les soldats de l’Union africaine afin d’imposer une version radicale de la charia, ou droit coranique, dans l’ensemble du pays.

Les Etats voisins et les pays occidentaux craignent qu’en cas de succès des milices islamistes, la Somalie ne devienne un nouveau havre pour les activistes radicaux.


______________________________ 5 – Nouvel Obs avec AP

Somalie: le groupe Al-Shabab interdit à trois agences de l’ONU de travailler dans les zones sous son contrôle

Le mouvement d’insurrection Al-Shabab, qui serait lié au réseau Al-Qaïda, a annoncé lundi qu’il avait interdit à trois agences de l’ONU de travailler dans les régions somaliennes sous son contrôle.

Dans un communiqué diffusé sur les radios locales et signé du dirigeant politique d’Al-Shabab, les insurgés affirment avoir interdit au Bureau politique des Nations unies pour la Somalie (UNPOS), au Programme de l’ONU pour le développement (PNUD) et au Département de la sécurité et de la sûreté des Nations unies de comploter contre l’islam et de se livrer à des actes de corruption.

Le groupe islamiste radical est engagé dans des affrontements pour renverser le gouvernement somalien, et contrôle de vastes secteurs dans Mogadiscio, la capitale, ainsi que dans le sud du pays.

D’après le Département d’Etat américain, le groupe est lié au réseau terroriste Al-Qaïda, ce que dément Al-Shabab.

______________________________ 4 – AFP

Les shebab "interdisent" à trois organismes de l’ONU d’opérer en Somalie

Mustafa HAJI ABDINUR (AFP)

Les islamistes radicaux somaliens des shebab, qui veulent juger pour "espionnage" deux agents français enlevés à Mogadiscio, ont "interdit" lundi à trois organismes des Nations unies de travailler en Somalie en les qualifiant d’"ennemis de l’Islam".

Les shebab ("les jeunes" en arabe), qui mènent une lutte acharnée contre le gouvernement de transition somalien, contrôlent depuis plusieurs mois une large partie de la capitale Mogadiscio, ainsi que du centre et sud du pays où ils ont commencé à appliquer une version très stricte de la charia (loi coranique).

Les trois organismes visés par l’interdiction des shebab sont le Programme de l’ONU pour le développement (Pnud), le Bureau politique des Nations unies pour la Somalie (UNPOS) et le Département de la sécurité et de la sûreté des Nations unies (UNDSS).

"Ces agences étrangères qui opèrent actuellement en Somalie seront complètement fermées et considérées comme des ennemis d’Allah et des musulmans", déclare un communiqué des shebab.

"Il a été établi que ces agences travaillaient contre les intérêts de la population musulmane somalienne et contre l’établissement d’un Etat islamique en Somalie", poursuit le communiqué.

Les Nations unies n’ont plus de personnel étranger basé en permanence en Somalie, pays en guerre civile depuis 1991. En revanche, des employés locaux de l’ONU travaillent dans différentes villes du pays, notamment pour la distribution de l’aide humanitaire à la population.

Les personnels expatriés effectuent quant à eux régulièrement des missions dans le pays depuis le Kenya voisin.

Les insurgés islamistes ont lancé depuis début mai une offensive sans précédent, menée par les shebab et la milice Hezb al-Islam du chef islamiste radical cheikh Hassan Dahir Aweys, pour renverser le président Sharif Sheikh Ahmed, un islamiste modéré élu en janvier.

Des étrangers sont régulièrement enlevés en Somalie, avant des demandes de rançon. Journalistes et humanitaires sont particulièrement visés par ces enlèvements crapuleux.

Selon les autorités somaliennes, les shebab détiennent deux agents des renseignement français enlevés le 14 juillet dans leur hôtel à Mogadiscio par des hommes armés.

Un haut responsable des shebab a affirmé samedi que les deux hommes seront jugés pour "espionnage" par un tribunal islamique.

En outre, trois humanitaires étrangers – dont on ignorait toujours lundi la nationalité et pour quelle organisation ils travaillent – ont été enlevés dans la nuit de vendredi à samedi par des miliciens somaliens dans le nord du Kenya et emmenés en Somalie par leurs ravisseurs, selon des sources somaliennes et kényanes.

Une délégation de chefs traditionnels kényans s’est rendue en Somalie pour tenter d’obtenir leur libération, a précisé lundi sous couvert d’anonymat un haut responsable de la police kényane. Selon lui, les ravisseurs n’ont formulé aucune demande de rançon.

De son côté, un responsable des shebab de la région frontalière avec le Kenya a assuré que son mouvement n’était pas impliqué dans ces nouveaux enlèvements.

"Nous disons clairement que nous ne sommes pas impliqués dans les enlèvements des trois employés humanitaires. On nous a dit qu’ils ont été emmenés à l’intérieur de la Somalie par des miliciens", a déclaré à la presse cheikh Osmail Haji Adan.

"Nous avons envoyé une force armée sur leurs traces mais ils ne sont pas vraiment dans cette région frontalière du Kenya", a-t-il ajouté.

________________________________ 3 – JDD

Somalie: Le sort incertain des otages

Par N.M et M.P. (avec Reuters)

Cela fait une semaine désormais que deux agents français du renseignement ont été enlevés en Somalie. A l’heure actuelle, les otages se trouvent entre les mains de la milice Al Chabaab et, selon Paris, ils seraient "bien traités". Lundi soir, un porte-parole du groupe a confirmé que les deux Français pourraient être jugés, mais aussi tués ou libérés en échange d’une rançon.

Enlevés le 14 juillet dans leur hôtel de Mogadiscio, les deux otages français se trouvent entre les mains de la milice somalienne Al Chabaab. Sur ce point, aucun doute ne subsiste. Pour le reste, en revanche, l’incertitude domine. A commencer par l’état de santé des deux agents de la DGSE, dont l’identité n’a pas filtré, et le sort qui les attend. Invité dimanche sur Europe 1, Claude Guéant a indiqué que Paris possédait des nouvelles "plutôt rassurantes" des deux hommes.

"Nous savons qu’ils sont en vie, nous pensons qu’ils sont bien traités", a ajouté le secrétaire général de l’Elysée, sans autre détail, dans une déclaration suivie quelques instants plus tard par des informations plus pessimistes. D’après une source des services de sécurité citée par l’AFP, le contact avec les ravisseur a été rompu et le gouvernement ne sait pas où sont détenus les deux hommes.

Dimanche, un milicien d’Al Chaaba avait expliqué, toujours à l’AFP, qu’ils seraient bientôt jugés selon la loi coranique. "Il y a des bruits terriblement contradictoires et dans cette situation, nous faisons tout ce que nous pouvons, pour essayer de sortir d’affaire ces deux hommes", a assuré Bernard Kouchner, lundi, en visite à Varsovie, qui a assuré que des contacts "multiples" avaient été noués pour obtenir la libération de deux otages.

Lundi soir, un porte-parole d’Al Chabaab a confirmé que la milice islamiste somalienne n’excluait pas, en effet, d’organiser un procès pour juger les deux otages français qu’elle détient en Somalie. "Les agents français de sécurité participaient aux combats (…) Ces hommes sont des prisonniers de guerre et les moudjahidine décideront des prochaines mesures que nous devrons prendre.

Les tuer ou réclamer une rançon sont des possibilités, c’est légal", a assuré Hassan Yacqub, porte-parole d’Al Chabaab. A moins que les miliciens somaliens n’attendent autre chose: un échange de prisonniers, les deux Français contre des pirates.

Une éventualité posée dimanche par Ali Ibrahim, le ministre somalien des Affaires sociales, sur France 24. Particulièrement concernée par cette question, la France détient sur son sol une quinzaine de pirates somaliens, dont certains avaient notamment été arrêtés lors de la libération du voilier Le Carré d’As en septembre 2008 dans le golfe d’Aden.

"Toutes les options sont sur la table"

Quoi qu’il en soit, "toutes les options sont sur la table, et rien ne sera exclu", a fait savoir dimanche le Premier ministre somalien, Omar Abdirashid Sharmarke, dans un entretien accordé à Reuters. "Nous n’avons reçu jusqu’à présent aucune demande de rançon et nous travaillons à la libération de ces hommes, quoi que cela exige de nous", a-t-il ajouté.

"Nous utilisons des canaux indirects pour éviter qu’il y ait des victimes et de mettre un terme aux discussions." Le chef du fragile gouvernement de transition, débordé par l’activisme islamiste en plusieurs endroits du pays – dont certains quartiers de Mogadiscio – a en outre rapproché l’enlèvement des deux agents français à celui, samedi, de trois travailleurs humanitaires dans la ville-frontière kényane de Mandera.

"C’est un nouveau moyen de créer de l’instabilité dans l’ensemble de la région. L’enlèvement qui s’est produit à Mandera est identique à celui de Mogadiscio", a-t-il avancé, dans une nouvelle hypothèse, et à défaut de réelle solution.

________________________________ 2 – L’Express avec AFP

Les shebab "interdisent" à trois organismes de l’ONU d’opérer en Somalie

Les islamistes radicaux somaliens des shebab, qui veulent juger pour "espionnage" deux agents français enlevés à Mogadiscio, ont "interdit" lundi à trois organismes des Nations unies de travailler en Somalie en les qualifiant d’"ennemis de l’Islam".

Les shebab ("les jeunes" en arabe), qui mènent une lutte acharnée contre le gouvernement de transition somalien, contrôlent depuis plusieurs mois une large partie de la capitale Mogadiscio, ainsi que du centre et sud du pays où ils ont commencé à appliquer une version très stricte de la charia (loi coranique).

Les trois organismes visés par l’interdiction des shebab sont le Programme de l’ONU pour le développement (Pnud), le Bureau politique des Nations unies pour la Somalie (UNPOS) et le Département de la sécurité et de la sûreté des Nations unies (UNDSS).

"Ces agences étrangères qui opèrent actuellement en Somalie seront complètement fermées et considérées comme des ennemis d’Allah et des musulmans", déclare un communiqué des shebab.

"Il a été établi que ces agences travaillaient contre les intérêts de la population musulmane somalienne et contre l’établissement d’un Etat islamique en Somalie", poursuit le communiqué.

Les Nations unies n’ont plus de personnel étranger basé en permanence en Somalie, pays en guerre civile depuis 1991. En revanche, des employés locaux de l’ONU travaillent dans différentes villes du pays, notamment pour la distribution de l’aide humanitaire à la population.

Les personnels expatriés effectuent quant à eux régulièrement des missions dans le pays depuis le Kenya voisin.

Les insurgés islamistes ont lancé depuis début mai une offensive sans précédent, menée par les shebab et la milice Hezb al-Islam du chef islamiste radical cheikh Hassan Dahir Aweys, pour renverser le président Sharif Sheikh Ahmed, un islamiste modéré élu en janvier.

Des étrangers sont régulièrement enlevés en Somalie, avant des demandes de rançon. Journalistes et humanitaires sont particulièrement visés par ces enlèvements crapuleux.

Selon les autorités somaliennes, les shebab détiennent deux agents des renseignement français enlevés le 14 juillet dans leur hôtel à Mogadiscio par des hommes armés.

Un haut responsable des shebab a affirmé samedi que les deux hommes seront jugés pour "espionnage" par un tribunal islamique.

En outre, trois humanitaires étrangers – dont on ignorait toujours lundi la nationalité et pour quelle organisation ils travaillent – ont été enlevés dans la nuit de vendredi à samedi par des miliciens somaliens dans le nord du Kenya et emmenés en Somalie par leurs ravisseurs, selon des sources somaliennes et kényanes.

Une délégation de chefs traditionnels kényans s’est rendue en Somalie pour tenter d’obtenir leur libération, a précisé lundi sous couvert d’anonymat un haut responsable de la police kényane. Selon lui, les ravisseurs n’ont formulé aucune demande de rançon.

________________________________ 1 – TV 5 avec le CCIR

Somalie : Une recrudescence des combats à Mogadiscio fait de nombreuses victimes parmi les civils

Les affrontements armés qui ont éclaté récemment à Mogadiscio ont fait des dizaines de morts et des centaines de blessés, et ont entraîné une nouvelle vague de déplacements.

Depuis mai, des dizaines de milliers de civils ont été contraints de fuir la ville pour tenter d’échapper à la violence meurtrière. Depuis la fin de semaine dernière, près de 300 blessés par arme ont été admis à l’hôpital Keysaney, géré par le Croissant-Rouge de Somalie, et à l’hôpital communautaire Medina.

« Les médecins et le personnel infirmier font tout leur possible pour soigner les blessés », a indiqué Valery Sasin, chirurgien du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui coordonne les activités de santé menées par l’institution en Somalie.

« Bien qu’ils soient souvent au maximum de leurs capacités, ils ont été en mesure de faire face à l’afflux de nouveaux patients. Les hôpitaux reçoivent suffisamment de matériel médical et de médicaments de la part du CICR pour pouvoir continuer à fournir tous leurs services, même en période de forte demande. » Les hôpitaux Medina et Keysaney acceptent toutes les personnes, indépendamment de leur origine ethnique et de leur appartenance religieuse ou politique.

Le CICR et le Croissant-Rouge de Somalie sont profondément préoccupés par la situation critique dans laquelle se trouvent les civils pris dans les combats. Ils appellent toutes les parties belligérantes à respecter les règles du droit international humanitaire, et en particulier à faire en tout temps la distinction entre les civils et les personnes participant directement aux hostilités, d’une part, et entre les biens de caractère civil et les objectifs militaires, de l’autre.

Les attaques ne peuvent viser que les personnes participant directement aux hostilités et les objectifs militaires, et toutes les précautions nécessaires doivent être prises pour épargner la population civile et les biens de caractère civil. Les attaques menées sans discrimination sont interdites. En outre, il est rappelé à toutes les parties au conflit les obligations qui leur incombent de respecter et de protéger le personnel médical, ainsi que les structures et les véhicules sanitaires affectés à l’assistance aux blessés et aux malades