21/07/09 (B508)  16ème anniversaire de l’arrivée des premiers réfugiés djiboutiens à Addis Abeba. Communiqué du Comité de Soutien aux réfugiés djiboutiens en Ethiopie et appel à manifester à Paris devant les bureaux du UN-HCR le mercredi 29 juillet à 17h00

COMITE DE SOUTIEN
AUX REFUGIES DJIBOUTIENS
en ETHIOPIE

Secrétariat : C/O ARDHD 84, rue SaintLouis en l’île F 75004 PARIS
Tel : +33 (0)1 46 34 70 70 Fax : +33 (0)1 46 34 25 93
Informations sur https://www.ardhd.org
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COMMUNIQUE de PRESSE DU 21 JUILLET 2009
et appel à manifester le mercredi 29 juillet à 17h00
devant les bureaux du UNHCR* à Paris
9, rue Keppler 75016 – Paris (près de l’Etoile)
(* UNHCR : Agence des Nations unies pour les réfugiés)

Le Comité de soutien aux réfugiés djiboutiens d’Addis Abeba a été constitué le 15 juillet 2009 à Paris, à l’initiative des deux coreprésentants désignés par cette communauté : Omar Ali Gabasse (ancien réfugié réinstallé au Danemark) et JeanLoup Schaal (Président de l’ARDHD).

HISTORIQUE :

C’est le 9 juillet 1993, que les premiers éléments de la résistance du FRUD, qui combattaient le régime tyrannique de Hassan Gouled Aptidon, ancien Président de la République de Djibouti, se sont réfugiés en Ethiopie pour échapper à la répression sanglante qui avait été lancée contre eux. Ils ont été rejoints par des milliers de civils, vieillards, femmes et enfants, qui n’ont pas eu d’autre choix.

Sans que l’on ne dispose de chiffres précis, faute de recensement, le nombre des réfugiés djiboutiens, qui vivent dans des conditions précaires en Ethiopie, pourrait approcher les DIX HUIT MILLE *.

Seules une vingtaine de familles, représentant environ 45 personnes ont été enregistrées par le bureau du UNHCR, en décembre 2000, à la suite d’une manifestation houleuse. Bien que bénéficiant d’un statut officiel, ces familles sont soumises à des harcèlements policiers, à des arrestations arbitraires et victimes d’agression sur leurs personnes et surtout sur celles de leurs enfants :

la fille de l’un d’entre eux, Hasna âgée de 12 ans, avait été incarcérée à Addis Abeba avec les adultes après avoir été violée pendant douze jours !

En juillet 2008, le UNHCR a commencé à faire remplir des dossiers de réinstallation aux familles enregistrées et il s’était engagé à assurer leur déménagement dans un pays d’accueil, avant la fin 2008. La France avait été évoquée comme une terre d’asile possible.

LA SITUATION EN JUILLET 2009

Bien que les dossiers aient été remplis par les intéressés avec le HCR, il semble qu’ils soient toujours bloqués au niveau du bureau d’Addis Abeba. Certains réfugiés mettent en cause une employée éthiopienne de l’organisation, qui aurait déclaré qu’elle avait le pouvoir de bloquer les dossiers.

(*) Estimation du Gouvernement éthiopien.

CE QUE LE COMITÉ DEMANDE :

1°) que l’UNHCR respecte les promesses qui ont été faites à une vingtaine de familles concernant leur réinstallation dans un pays d’accueil,

2°) que l’UNHCR effectue un recensement exhaustif et approprié de tous les réfugiés djiboutiens présents sur le territoire éthiopien, qui ne bénéficient actuellement d’aucun droit ni papier et qui sont soumis de ce fait à tous les harcèlements administratifs et policiers. (Convention de 1951)

APPEL À MANIFESTER :

N’ayant reçu aucune réponse aux différents courriers qui ont été adressés au UNHCR, tant à Paris qu’à Genève, nous appelons la communauté djiboutienne, les différents partis djiboutiens d’opposition et les Associations à manifester le :

Mercredi 29 juillet à 17h00
devant les bureaux du UNHCR à Paris
9, rue Keppler – 75016 Paris (près de l’Etoile)

Contacts :
Omar Ali Gabasse :
gabasseo@hotmail.com

JeanLoup Schaal : Président de l’ARDHD
jlschaal@ardhd.org
(+33 (0)1 46 34 70 70)