22/07/09 (B508)  16ème anniversaire de l’arrivée des réfugiés djiboutiens en Ethiopie.  » La mesquinerie de Mme Nagat Manguasha » (Article publié sur le site d’Uguta, sous la signature de MM. Ali Coubba et Omar Ali Gabassé)

Lien avec l’article orginal

Nous avons eu, à plusieurs les échos au sujet des dossiers de réfugiés djiboutiens bloqués par une éthiopienne travaillant auprès de UN-HCR, branche éthiopienne.

Il s’agit de Nagat Manguasha

Elle harcèle les djiboutiens. Elle cache leurs dossiers.

Elle pratique ce qu’on apelle de la rétention d’information. Dans la mesure du possible, elle favorise les réfugiés tigréens sui sont plus de 35.000, voire plus, et dont la majorité a déjà été réinstallée aux Etats-Unis.

Comment peut-on croire que le HCR-Ethiopie ne puisse pas trouver un pays d’accueil pour vingt familles djiboutiennes qui attendent leur chance depuis 1998 !

Voici les précisions obtenues par Omar Ali Gabassé, co-représentant des réfugiés djiboutiens en Europe.

1) La dame qui administre les dossiers des réfugiés s’appelle Monique SOKHAN, d’origine cambodgienne. Officier de protectoion au UNHCR, elle est chargée de la question des réfugies sous la direction du directeur régional.

C’est bien à elle qu’il faudra adresser toutes les correspondances relatives à notre cas .

2) Il y a ensuite cette fameuse Nagat Manguasha, une nationaliste forcenée, de la veielle garde éthiopienne, qui serait son assistante. Une précision de taille : le HCR, branche éthiopienne, se trouve de facto « sous influence des autorités éthiopiennes ». De ce fait, cette femme semble avoir plus de prérigatives que les responsables de l’organisation des Nations unies.

3) L’autre agent de UNHCR, Mlle Amy Caroline IBERG, a été remerciée pour avoir mis son nez dans les dossiers des réfugiens djiboutiens. Elle a été prématurément congédiée avant le terme de son contrat de travail pour ingérence dans les dossiers djiboutiens.

Il faut admettre qu’il existe une pression éthiopienne.

Les autorités éthiopiennes ne veulent pas qu’un groupe des djiboutiens puissent leur échapper en trouvant accueil en Europe, car cela porterait ombrage à leurs relations cordiales avec le dictateur djiboutien, Ismail Omar Guelleh. L’importance du port indernational de Djibouti est vitale à leurs yeux.

Dès qu’on parle de la nationalité afar, sur le dossier « Afar, il n’y a pas de différence aujourd’hui entre le deux pays.

Vivre en Ethiopie revient, pour notre communauté, à vivre à djibouti. Avec les mêmes pressions et les mêmes frustrations. Les mêmes harcèlements. Les mêmes politiques de marginalisation. Les mêmes administrations haineuses aux réflexes tribales ou ethniques.

Enfin, pour pouvoir dénouer la question des réfugiés afar, il est urgent de s’adresser directement aux services de UNHCR de Genève et aux autorités françaises, du moins pour la vingtaine des familles en attente d’être installés en Europe.

Une pression européenne et amériacine est essentielle pour nous libérer de l’emprise de ces deux Etats qui ne donnent aucune chance aux réfugiés issus de notre nationalité.

Omar Ali Gabassé et Ali Coubba