21/09/09 (B517) C’est par la lutte dans l’union que l’opposition politique au tyran IOG survit et qu’elle gagnera ce qu’elle veut. (par Bouh Warsama)


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Par la force et certes pas par la faiblesse et par la croyance en des promesses……… sans lendemain.

(Bouh Warsama)

Dans les palabres d’ordre politique, le plus difficile pour l’opposition djiboutienne actuelle n’est pas de n’avoir qu’une opinion profonde (encore faudrait-il que certains aient déjà une amorce de …réelle opinion…) mais d’abord de bien la connaître pour la comprendre ; l’exprimer et la défendre librement mais aussi et surtout d’accepter de discuter les opinions des autres.

D’autre part, le piège qu’opposent tout le moins deux prétentieux faux opposants, prédateurs de l’unité nationale de l’opposition face au régime d’Ismaïl Omar Guelleh et de la QABYO, est d’avoir composé discrètement avec le tyran et de s’être arrêtés aux factices promesses du Quai d’Orsay quant à l’hypothétique soutien qui pourrait, peut être, leur être apporté un jour dans la perspective de la succession à IOG.

Croire qu’Ismaïl Omar Guelleh pourrait remettre…un jour…les clés du Palais aux deux compères et pantins d’opérette c’est oublier un peu trop vite que le monarque bananier n’est que défiance à leur égard tout comme en leur capacité à diriger l’Etat et que d’autre part il est passé maître en matière de mystification politique.

Promesses du Quai d’Orsay qui n’engagent que ceux qui y croient et incitant fortement l’un comme l’autre de ces tristes comédiens et faux opposants à ce qu’ils tempèrent leurs ardeurs et ne fassent pas trop de bruit…en ne se limitant qu’à de timides murmures de réprobation à l’égard du régime Guelleh/Haïd ; non point rassembler et soulever des clameurs qui pourraient déranger outre mesure Sa Majesté le monarque bananier ismaïl Bobard 1er.

L’appât du gain et la perspective de s’accaparer tous les pouvoirs après IOG unissent artificiellement et pour un temps ces pantins clownesques par l’avidité qu’ils expriment en vivant « sur le dos des autres ». Tout ceci n’échappant pas au regard de leur propre conscience ; un restant de vertu qui se dresse en eux pour les mettre chaque jour en accusation.

Face à leur stupidité, les hommes du Quai d’Orsay ont bien compris et depuis fort longtemps tout le parti qu’ils pouvaient en tirer.

C’est ainsi qu’ils n’hésitent pas à abuser ouvertement d’une certaine intelligence politique en agitant, de temps à autre, un « hochet » devant leurs yeux pour leur plaire et les « faire danser » tout en leur offrant adroitement de grossiers artifices de l’esprit, sans en dévoiler le fond, versant sans vergogne dans d’artificiels et vains espoirs pour l’avenir.

Si un aveugle guide d’autres aveugles, un jour prochain ils tomberont forcément dans le même trou.

Il est dit que Djibouti est l’école de la patience, mais le pays est aussi devenu, sous IOG, celui de la mystification politique pour tenter de masquer toutes les corruptions qui ne se limitent pas qu’au pays …et les gabegies.

La politique française en Afrique n’est plus de s’opposer à ce qui est inévitable, voire de fomenter des changements ; cette nouvelle vision de la « bonne politique » est d’y servir et de s’en servir adroitement en ménageant les uns, les unes et les autres….

C’est ainsi qu’est né le compromis perpétuel ; entre compromis et compromission

Mais ne dit-on pas que la compromission politique – comme dans l’affaire de l’assassinat du Juge Bernard Borrel – c’est la lâcheté alors que le compromis serait une marque de courage ?

Où se place le Quai d’Orsay ? Nous aimerions comprendre !

Le succès en politique a toujours été et sera encore demain l’enfant de l’audace ; cette audace a souvent forcé le triomphe dans la longue histoire de ce monde alors que les « grands vaincus de Djibouti » sont aujourd’hui celles et ceux qui ont baissé et baissent encore la tête devant le monarque bananier ; celles et ceux qui « font carpette » contre toutes les injustices et qui n’espèrent plus vaincre mais juste que leur soit garantie leur « gamelle quotidienne ».

C’est par la lutte dans l’union que l’opposition politique au tyran IOG survit et qu’elle gagnera ce qu’elle veut.

Par la force et certes pas par la faiblesse et par la croyance en des promesses……… sans lendemain.