06/10/09 (B519) FreeDjibouti -> GUELLEH : le Pinocchio de Djibouti.

Par FreeDjibouti

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Quand Guelleh cessera-t-il de mentir aux Djiboutiens?

Il ment comme il respire comme on le qualifie maintenant à l’intérieur du pays. Après les millions de fausses promesses qu’il avait vociférées mais qui n’ont jamais vu le jour, maintenant c’est par un nouveau slogan que Guelleh veut berner les Djiboutiens à savoir la construction d’un pont entre l’Afrique et l’Asie.

Monsieur le Président-policier, les Djiboutiens ont des problèmes plus urgents et plus aigus que la construction d’un pont ou autre projet bidon qui ne verra d’ailleurs jamais le jour.

Où sont l’eau potable et l’électricité ?

Comment un pays qui n’a pas de courant électrique va-t-il construire un pont dans un pays ou même la prospection n’est qu’à l’état embryonnaire ? Un pays ne se construit pas sur des fondations de promesses fallacieuses et vides mais à travers des actions concrètes. Vous avez trop promis et trop menti. Ce sont vos propres mensonges qui vont vous tuer car « trop de quoi que ce soit est toxique et tue ». Dans vos priorités de campagnes s’inscrivait l’électricité, ou on est-il maintenant depuis 10 ans?

Arrêter de promettre et faites voir ce dont vous êtes capables à travers des réalisations visibles qui vont dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des Djiboutiens. Voilà 10 ans, vous avez replongé Djibouti et cela plus profondément dans le marasme du chaos économique et social, à cause vos turpitudes, de votre manque de responsabilité faisant courir le pays d’un risque d’instabilité chronique, le tout sous le danger de guerre civile à cause de votre couteau dans la plaie ethnique.

La vie est devenue plus chère qu’avant votre nomination et les Djiboutiens sont devenus plus divisés à cause de votre politique sournoise d’exclusion. Pourtant à votre élection truquée, tous les espoirs étaient permis, tellement les promesses étaient belles et mirobolantes.

Mais quelle n’a pas été la désillusion des Djiboutiens quand le pseudo libérateur a instauré un système politique qui est la copie parfaite du régime de Gouled et une politique de gouvernance pire que celui-ci, qu’il devrait être l’antidote.

Plutôt que de représenter les intérêts de la population djiboutienne dans son ensemble, un Président, incapable d’offrir aux Djiboutiens ce qu’ils cherchent, le vrai changement, joue au roi au profit de quelques politiciens à la recherche du pouvoir par raccourci. Le Gourou Guelleh s’est entouré d’une intelligentsia ou plutôt d’une « Mafia » dangereuse dont les adeptes sont aveuglés par un certain culte de divinité du pouvoir pour eux.

La pathologie de Guelleh, entraînera Djibouti vers des répressions sanglantes bien pires avec des guerres psychologiques qui laisseront des traces indélébiles dans la fracture sociale du pays car l’exclusion, le clientélisme politique, la gabegie et la terreur psychologique érigés en système de gouvernement par ses hommes de main ne feront qu’alimenter de conflits et contribuer ainsi à créer une instabilité chronique dans le pays. Guelleh a crée un environnement incertain pour cette jeunesse djiboutienne désœuvrée.

Pour tout Djiboutien encore lucide, Djibouti donne aujourd’hui l’image d’un bateau ivre et sans repère. Le pays est un véritable désert économique, maintenu sous-perfusion par les dons étrangères, peuplé de mendiants et de délinquants au col blanc.

Le Tribalisme, la concussion, la gabegie, l’enrichissement facile et illicite, les nombreux détournements impunis des biens et deniers publics, etc.…, sont devenus de véritables sports nationaux dans notre pays.

Djibouti sous Guelleh, est plus que jamais un pays parmi les plus misérables de la planète, mais en plus, Djibouti est classée à la tête du championnat du ridicule et de la connerie.

Guelleh s’est quadrillé de fonctionnaires guidés par des ambitions carriéristes, plus enclins à se remplir les poches, qu’à créer les conditions du décollage économique effectif de leur patrie.

Aujourd’hui quel est le choix pour le peuple djiboutien ?

Pendant 32 ans, la majorité du peuple s’est rendue complice d’une minorité qui ne regarde son nombril.

Face à cette situation inextricable qu’est ce que le peuple de Djibouti doit faire pour s’en sortir ?

Si les Djiboutiens continuent à observer ce mutisme coupable, cela reviendra à opter mutuellement à fond de leurs corps défendant pour le suicide collectif. Ce serait mourir à petit feu sans s’en apercevoir.

C’est ainsi que, chaque Djibouti et Djiboutienne lucide, épris de paix et guidé par un désir collectif de bonheur, se doivent de dénoncer cette situation.

Si cette situation n’est pas corrigée et cela dès maintenant avant qu’il ne soit trop tard, le sang risquera de couler. Les Djiboutiens patriotes guidés par l’amour du pays et notamment les « soldats », l’armée étant le premier symbole de la souveraineté d’un pays, doivent tout faire pour épargner, sauver le pays de ce carnage qui risque d’être inévitable.

Les djiboutiens ne doivent pas accepter que leurs compatriotes meurent comme des mouches à cause de l’irresponsabilité, de l’incompétence ainsi que de l’inconscience des dirigeants plus enclins à se remplir les poches qu’à créer les conditions du développement social durable comme c’est le cas de Guelleh aujourd’hui.

L’histoire demandera aux djiboutiens des comptes, ainsi vos enfants !

Il est urgent que chaque Djiboutien s’arrête un temps soit peu court, pour s’interroger sur sa part de responsabilité dans cette incurie que vit le pays.

Le moment n’est plus aux discours lénifiants encore moins la diarrhée verbale décousue de sens d’un Président qui cherche le pouvoir coûte que coûte.

L’heure est à l’action et à l’engagement total et courageux de tout un peuple longtemps humilié. Si les Djiboutiens ne changent pas leurs pensées et leurs actions, ils ne réussiront jamais à changer le pays.

Ce serait une honte nationale si ce refrain de paresse physique et intellectuelle continue à dominer encore les Djiboutiens au point de refuser le changement. Ce serait aussi une infamie à tous les Djiboutiens s’ils refusent de tirer les leçons de ce passé tumultueux et pathétique de leur pays.

Ce serait aussi un déshonneur collectif si demain on ne cite pas le Djiboutien en exemple d’unité, de dignité et de travail. Cela traduirait ainsi une démission collective. Les vrais maux qui gangrènent le pays sont connus de tous. C’est le moment de se ressaisir. Il faut que les Djiboutiens arrêtent de vivre imaginairement de la conviction qu’ils ne sont capables de rien.

Dans quel tiroir poussiéreux de l’oubli, les Djiboutiens ont-ils rangé la réputation de leur pays, j’adis considéré comme le pays des Braves?

Le patriotisme qui est rien d’autre que le sang lié à la terre natale, doit pousser les vrais patriotes du pays à tout faire pour que les Djiboutiens se réapproprient leur pays qui depuis longtemps est devenu une propriété familiale. Il ne faut pas laisser Djibouti entre les mains de Guelleh. Il (Guelleh) n’est pas là pour aider Djibouti à développer, mais plutôt pour s’enrichir et enrichir ses adeptes.

Aujourd’hui et plus que jamais la patrie appelle chaque Djiboutien pour faire son droit et devoir pour sauver le pays. Depuis des années les ancêtres du pays observent, non sans avoir honte les errements de tout un peuple.

Les Djiboutiens vont-ils mériter la dignité de leurs ancêtres ou au contraire continuer à bêler comme des moutons et à rejeter la responsabilité de leurs malheurs sur les autres. Il n’y a vraiment plus d’anathèmes qui tiennent.

Lève toi fils et filles de Djibouti et réponds a l’appel de tes aïeux pour sauver le pays.

Je suis optimiste que le jour viendra et cela dans une très proche future quand le peuple de Djibouti se lèvera comme un seul homme encore une fois, pour reprendre sa dignité et dire non au régime dégradant, méprisant et honteux qu’incarne Guelleh.

Nous devons tous croire à l’avenir de Djibouti malgré la tempête politique qui s’y annonce car le pays attend de sa jeunesse, de chaque citoyen, d’accomplir la tâche sacrée de la libération et la reconquête de la vraie indépendance du pays, de sa vraie souveraineté et de sa dignité. Dans cette bataille entre le mal et le bien, justice sera faite.

Malgré l’humiliation que le peuple de Djibouti subi pendant 32 ans, un jour viendra où le peuple dira que trop c’est trop et plus jamais cela.

Que Dieu sauve ma patrie et mon peuple de ses sanguinaires. Amen !

FreeDjibouti

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