25/10/09 (B522) Vérité : la fin d’IOG et ses Warabas. Nous voulons maintenant un profond changement (Lecteur)

Il est vrai que la crise actuelle, qui s’agrave à Djibouti, incite les citoyens à rester solidaires, face à la dictature.

Pour faire naître la démocratie dans le pays, il faudra beaucoup travail et d’efforts qui seront demandés aux Djiboutiens(ennes).

Notre premier combat impose que nous soyons prêt pour nous opposer à tous les systèmes dépassés de IOG et ses clans.

Ce qu’il restera d ‘IOG et de son régime dictatorial :

– la pauvreté et la famine se côtoient au sein de chaque famille,
– le détournement massif des aides, des fonds et de la richesse du pays
– la violence, les arrestations arbitraires, les condamnation arbitraires, sans motif valable ni sérieux,
– l’économie précaire,
– la liberté, si cher au peuple, qui est bafouée chaque jour par le régime
– la vente du patrimoine public à des intérêts étrangers (ports – aéroport, taxes,)
– l’égalité est inconnue à Djibouti. C’est la famille et surtout le clan qui organise la vie sociale,
– la justice indépendante n’a pas encore vue le jour à Djibouti
– la constitution d’équipes de tueurs professionnels qui éliminent les honnêtes gens et en particulier les opposants
– la division du peuple en limogeant les notables au profit de Warabas détestables,
– la compétence n’est pas reconnue, c’est l’appartenance au clan dominant qui ouvre les portes de l’administration et des hautes responsabilités,
– la chômage est chronique : il touche tous les jeunes du pays, s’ils ne sont pas issus du clan dominant,
– L’encouragement des commerces à moindre coût de hachisch, de marijuana et même de drogues durs dans les quartiers,
– la corruption généralisée qui touche désormains tous les services publics

Il y a aussi, des choses cruelles qui se produisent tous les jours à Djibouti :
– la fermeture arbitraire de commerces,
– Le vol puis la vente de biens privés
– l’appropriation illégale des biens des citoyens pour enrichir les Warabas,
– la démolition systèmatique et organisée des quartiers et des maisons appartenant à des citoyens de souche, pour les distribuer à des réfugiés d’Ali-ade et/ou de Holl-Holl, parce qu’ils sont issus du clan "Mamassan"
– l’incendie criminelle de maisons privées et l’instigation d’un climat de haine totale
– la taxation arbitraire des pauvres gens,
– la mise à l’écart systématique d’hommes compétents et expérimentés des lieux de décision, en détruisant leur maison de Djibouti-ville et en supprimant leurs responsabilités,
– en parallèle, la création de postes "bis" qui sont confiés à des proches sans instruction, pour empêcher les mesures justes, légales et bonnes pour les populations,
– la mise à la retraite anticipée de gens compétents toujours pour les remplacer par des nouveaux arrivants, issus de la tribu dominante,
– l’organisation d’évennements dont le seul but est de racketter les commerçants de la place,
– la vente de nos camions, de nos citernes, des tenues militaires et de nos armes au pays voisin,
– la destructuration des familles, la révocation des enfants et l’incitation au divorce des couples issus d’ethnies différentes, surtout lorsque le mari milite dans un parti d’opposition,
– L’arrestation des opposants, des syndicalistes, des artistes, des jeunes et de J-P.Noël Abdi, contraint de s’expliquer sans être écouté par des juges aveugles et sourds et condamnés automatiquement à la prison, sans motif sérieux.

Quand le peuple juge que son existence est menacée, il doit agir avec méthode et clamer haut et fort : "Non merci ! C’est terminé ! Nous voulons maintenant un changement profond".

DIEU EST GRAND .