08/12/09 (B528) 16ème anniversaire de l’arrivée des premiers réfugiés djiboutiens à Addis Abeba.

Nous rappelons à tous les internautes et en particulier à la communauté djiboutienne de Paris et de la région parisienne que Madame Karera Hassan Ali arrivera à Paris avec ses deux enfants, le mardi 15 décembre, sur un vol Ethiopian Airlines dont l’atterrissage est prévu vers 5h45 le matin. (Vol ET704 – Roissy – Terminal 2 A)

C’est une grande première !

En effet, jusqu’à ce jour la France n’avait jamais accepté de réinstaller sur son sol aucun djiboutien réfugié en Ethiopie. Trois autres familles devraient suivre dans les prochaines semaines.

C’est le résultat du travail accompli depuis presque deux ans, par le Comité de soutien aux réfugiés d’Addis sous l’impulsion d’Omar Ali Gabasse et de l’ARDHD, avec le concours du HCR.

Il est important que la communauté djiboutienne de France se mobilise et soit représentée pour accueillir cette famille en France et pour lui montrer qu’elle sera désormais entourée par ses compatriotes qui l’aideront à faire ses premiers pas sur le sol national.

Pour cette famille, le changement va être profond et parfois difficile.

En une nuit d’avion, après quinze années (env.) vécues dans une « semi-clandestinité » en Ethiopie (citoyens de troisième catégorie), passer brutalement à un nouveau statut, en étant accueillis officiellement en France, sera certainement une épreuve et probablement un choc à tous les niveaux !

Un parcours d’intégration va commencer.

D’abord, il lui faudra commencer à apprendre le Français (contrairement aux trois familles qui vont la rejoindre prochainement, cette femme ne parle que peu de Français), puis vivre quelque temps dans un centre d’accueil (probablement à Créteil) pour satisfaire aux obligations administratives : enregistrement, …

Ensuite, un logement lui sera affecté dans une ville française.

Tout au long de ce parcours d’adaptation et d’intégration, qui va demander à cette femme, beaucoup de courage et d’efforts, la présence et le soutien de la communauté djiboutienne de France est nécessaire et indispensable.

L’équipe bénévole de l’ARDHD essaiera d’être aussi présente que possible à ses côtés, mais la solidarité de ses compatriotes est indispensable à ce stade et nous espérons que les Djiboutiennes et les Djiboutiens installés en France auront non seulement à coeur de venir lui apporter leur soutien et leur fraternité, mais aussi de saluer cet événement et d’espèrer que de nombreuses autres familles pourront suivre dans l’avenir, en bénéficiant d’une possibilité de réinstallation en France ou dans un autre pays.