10/01/10 (B533) FreeDjibouti -> DJIBOUTI 2011: La révolution est-elle en marche pour l’alternance politique républicaine ?

Par FreeDjibouti

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«Soyons des hommes de biens, des hommes de probité et d’honneur quelque soit notre dénomination ou nos croyances pour servir la vertu de la république, faire valoir la raison et nous modérer vers nos concitoyens afin qu’ils vivent pour nous dans une fraternité républicaine Djiboutienne»

Une alternance politique est une continuité de la nation, avec un mandat donné à une autre politique pour consolider les acquis de notre constitution et de notre bien être commun. L’alternance politique, ce n’est ni une revanche, ni un règlement de compte, mais une autre politique choisie pour un temps donné pour réaffirmer l’indépendance de la justice, pour favoriser la manifestation d’autre choix de politiques économiques et sociales, comme aux États-Unis, en Grande Bretagne, en France, en Allemagne, en Chine, en Russie, au Ghana, en Afrique du Sud.

Une autre politique pour corriger les carences et relancer la politique économique de notre nation, de notre pays, de notre « or de l’humanité».

A* PLATE FORME POUR UNE ALTERNANCE REUSSIE. «LE CHEVAL GAGNANT»

Cette plate forme doit définir, ce que seront les institutions du pays, la politique économique et les cadres formés pour appliquer cette politique. Nous devrions porter nos travaux du programme de l’alternance pour avoir un but du réalisme ou d’étendre les limites les plus éclairées, ou multiplier sur le terrain le sens des lumières pour le peuple djiboutien.

De mon point de vue, un rassemblement de tous les démocrates, des cadres de l’intérieur et de l’extérieur du pays, pour relancer cette politique. Sans oublier la diaspora et les autres partis de progrès». Trouver un deal pour répartir les responsabilités et la gestion future du pays.

Par exemple: prenons le cas de la France.

*Les forces du progrès «les communistes, les verts, les radicaux» se rassemblent autour du parti socialiste.

*Les forces conservatistes se rassemblent autour de l’UMP, pour parvenir au pouvoir.
Le cheval gagnant doit rassembler au moins les 2/3 des Djiboutiens sur son nom, afin d’avoir le pouvoir et l’exercer pour le bien-être de tous les Djiboutiens.

*Faire du cheval gagnant un chef en cas de victoire qui devrait gouverner avec des limites et les dangers du pouvoir. Tout pouvoir corrompt, si bon que soit le chef, le gouvernant, il ne sera pas toujours bon de le laisser agir sans contrôle, ni limite.

*Le pouvoir des conseillers, ou des technocrates

Dans notre société contemporaine, qui utilise des sciences et des techniques compliquées, on a besoin de prendre des décisions pour le bien-être de la population. La consultation de savants, d’experts, de spécialistes, devient obligatoire lorsqu’il faut prendre des décisions.

Autour du cheval gagnant devraient se réunir les philosophes, les professeurs, des scientifiques, des politiques, des femmes, des jeunes pour définir une politique crédible avec un esprit critique L’esprit en vertu devrait combiner la faculté de permettre une quantité innombrable de points de vue, et de nous éloigner du principe divin qui oblige à une pensée divine.

*Le pouvoir de l’opinion dans la république

L’idée républicaine vient par la force d’en bas et la lumière d’en haut, l’une et l’autre sont nécessaires, l’une et l’autre s’opposent pour constituer le sel de la république.

Résistance et obéissance, sont les deux vertus du citoyen. Par la résistance il assure la liberté et détruit la tyrannie, par obéissance, il assure l’ordre et combat l’anarchie.

«Les médias, les sondages, la personnalité, le charisme»

Comment choisir le cheval gagnant, il est l’homme politique en qui le peuple croit le plus pour effectuer ce changement de cap, qui peut garantir une évolution de notre pays à travers une pensée politique, une idée économique et sociale pour permettre à chaque Djiboutien de sortir de la misère, et de se prendre en mains, afin de recommencer à rêver d’un avenir à travers un travail et une opportunité.

Nous devons former une vaste enceinte des compétences les plus diverses, sur un vaste terrain parsemé de places éclairées pour les citoyens Djiboutiens de la diaspora, et du peuple djiboutien. Bref nous peuple djiboutien dans son ensemble, garant des textes constitutionnels, qui définissons une république «unité, égalité, paix», nous permettant la réalisation de certains principes «démocratie, liberté individuelle et collective, égalité devant la loi, égalité des chances, égalité des êtres, égalité des sexes et fraternité nationale», devraient porter haut ces flambeaux, qui sont tournés en dérision par certaines forces conservatrices de notre peuple .

B* UN DÉFI POUR LES DJIBOUTIENS DANS LA RÉPUBLIQUE, « UN SLOGAN POUR L’ESPÉRANCE»

Nous devrions porter comme emblème de changement une étoile pour l’espérance, et trouver un slogan rassembleur comme aux États-Unis d’Amérique «Yes we can».

Nous devrions aller vers l’idéal, en nous donnant la main, en organisant des colloques, des meetings, sur les thèmes de la république, du pardon, de la tolérance, de l’indépendance de la justice, de la corruption, du progrès économique, de l’éducation, de la liberté d’opinion et de la sécurité.

Chaque Djiboutien désireux ce changement devrait se sentir concerné comme aux États-Unis, «yes we can» de Barack Obama. Lancer la fièvre du changement, par le rêve, la mobilisation des citoyens, des ressources humaines et la participation financière dès maintenant partout dans la diaspora et à Djibouti.

*Construire la paix dans la république. «C’est laisser gronder la révolte, la révolte permanente de l’esprit, contre la vraie guerre qui est celle du despotisme contre la liberté»

Construire la paix, c’est d’abord faire la guerre en soi même et tuer le colonel qui sommeille en chacun de nous.

Construire la paix, c’est aussi d’avoir en face une force mobilisée pour la cause.

C’est combattre le fatalisme, c’est conserver notre capacité d’indignation

Nous devons construire la paix, en éloignant le fanatisme si prompt à renaître en chacun de nous à chaque instant de notre vie. Non pas celui méprisable de nos plus bas instincts, mais au contraire celui que l’on s’empresse à justifier par de belles et bonnes raisons.

Le malheur est autour de nous, mais le mal est en nous, réduire l’homme à sa patrie, c’est le réduire à l’état d’animal. C’est par l’humanité que nous sommes des hommes, car c’est aux immortels, « Homère, Platon, Archimède, Marc-Aurèle, Montaigne, Descartes, Voltaire, Rousseau, Abraham Lincoln, Jefferson Thomas, Cheick Anta- Diop,» à tous les penseurs et les inventeurs d’idées que nous sommes ce que nous sommes. La pensée ne connaît de frontière, ni dans l’espace, ni dans le temps.

Conclusion.

Je dirais que l’erreur la plus nuisible est peut-être de croire qu’il s’agit de fonder une fois pour toutes une bonne organisation et de donner un pouvoir absolu à des hommes, dont on approuve le caractère ou la doctrine.

Ce qui compte, c’est le rapport qui existe entre les doctrines et les idéologies et le contre-pouvoir permanent du citoyen. Former un citoyen éveillé, c’est garantir la république et la démocratie par de longs et pénibles efforts nécessaires pour la vie dans la cité, par la pérennité des valeurs «vertu, travail, paix, Liberté, Justice et solidarité» pour former une nation.

Djiboutiennement

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