10/01/10 (B533) Radio-Trottoir : Je décase, je viole, donc je suis le Chef ! (Lecteur)

Les actes commis récemment par le régime dictatorial et sanguinaire de Guelleh sont inqualifiables, tant ils choquent par la brutalité, l’injustice, l’atteinte aux libertés et tout simplement l’horreur.

Je profite de cette actualité pour vous écrire, mais ne nous trompons pas, car les actes commis depuis la prise de pouvoir par IOG ne sont qu’une succession de faits criminels …

C’est sur ces bases et sur ce bilan, que Guelleh voudrait se faire plébisciter pour un troisième mandat. Je rêve !

Et nous les Djiboutiennes et les Djiboutiens, sommes-nous toujours prêts à fermer une nouvelle fois les yeux et à lui accorder cette récompense pour le mal qu’il nous fait ?

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Quel est ce régime, qui « en temps de guerre » contre un voisin, profite de l’absence des maris et des pères, immobilisés sur le front, pour faire expulser par la force, leurs femmes et leurs enfants de leurs logements « de fonction », afin de réaliser des gros bénéfices personnels. C’est tellement ignoble que je ne trouve même les plus mots adaptés pour qualifier ce comportement monstrueux.

Quand un pays compte sur son armée pour le défendre, il doit adopter un comportement aussi respectueux que possible à l’égard de ceux qui risquent leur vie pour la sauvegarde de la patrie, ainsi quà l’égard de leurs familles qui affrontent chaque jour l’inquiétude et l’angoisse.

Il faut savoir que les familles de militaires ne reçoivent que très rarement des nouvelles des maris et des pères engagés dans l’AND. Certaines familles ne pourraient même pas dire si les maris ou les pères sont encore vivants ou prisonniers en Erythrée.

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Quel est ce régime qui fait arrêter des mères et leurs jeunes filles vierges au motif qu’elles portent la burqua et qui les fait violer
ensuite par sa bande de soudards dépravés, dans des locaux officiels : gendarmerie, FNS, Nagad, etc… !
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Non seulement le peuple doit interdire un troisième mandat illégal et anticonstitutionnel à IOG, mais il doit aussi le conduire solennellement devant un tribunal pénal pour qu’il réponde de toutes les accusations pour lesquelles sa responsabilité personnelle, celle de sa famille, celle de ses proches et de ses « obligés » pourraient être reconnues et punies.

Le temps de l’impunité des crimes doit cesser à Djibouti. C’est au peuple et à ses représentants que revient le devoir de mettre un terme à la comédie macabre, qui anéantit le pays et ses forces vives et qui asservit tous les citoyens.

Si nous le faisons pas dès maintenant, l’histoire retiendra que nous avons été collectivement les complices des crimes, ne serait-ce que pour ne pas les avoir dénoncés et fait punir !