16/01/10 (B534) Vérité VERITE : les jeunes et la drogue

A Djibouti, la situation est catastrophique : sans protection, les jeunes souffrent énormément. Les enfants du pays sont, en majorité, sans emploi. A leur âge, ils ont besoin de se construire une vie meilleure, d’assumer leurs besoins et ceux de la famille qu’ils souhaitent créer et d’aider leurs proches.

Bien au contraire, le régime ne fait aucun effort pour améliorer la situation, les familles sont dans la misère et leurs progénitures vivent dans le chaos total.

La drogue est vendue dans les rues et dans les quartiers résidentiels, aux yeux de tout le monde. La mafia, le boss et les grands dealers sont protégés par les proches d’IOG qui les taxent et qui leur garantissent, en échange, l’autorisation de ces ventes illégales, en toute impunité.

Les grands dealers sont bien connus. Autrefois, ils n’opéraient que dans la capitale, mais maintenant ils vont dans les cercles. Ils distribuent aussi aux militaires afin qu’ils assument les patrouilles nocturnes et les opérations inhumaines dans les points éloignés au nord.

Même certains hauts responsables consomment de la drogue et ils l’utilisent aussi à des fins spéciales, tel que :

  • assurer une opération d’envergure envers des nomades pauvres et sans défense au nord,
  • trouver des idées fausses et des moyens pour mprisonner les leaders de l’opposition,
  • diffuser une propagande orchestrée par le pouvoir afin de détourner les faibles et les femmes,
  • piétiner les pauvres en les décasant leur logement et s’appropriant leur terrain pour réaliser un chantier en dur et des maisons à louer,
  • faire croire que la constitution pourrait facilement être modifiée pour un troisième mandat,
  • imaginer que ce petit pays pourrait n’appartenir qu’à une seule tribu et à ses warabeys,

Beaucoup de jeunes sont dépendants de la drogue maintenant. Cette drogue attaque leur cerveau et détruit une partie du système nerveux, en particulier celui qui gère la mémoire.

Les familles vivent dans la misère et elles n’ont aucun moyen pour lutter / s’opposer à ce fléau dangereux qui détruit les jeunes générations.

IOG et son régime facilite l’importation, la transformation et la circulation de toutes les drogues telles que Hachich- Opium – la Blanche – Crack , etc…..

Toute ces marchandises viennent de pays frontaliers : Yémen, Ethiopie. Les quantités sont tellement importantes qu’une partie ne fait que transiter par Djibouti, qui sert de plaque tournante pour des livraisons en Europe et ailleurs.

Ce système, de libre circulation, distribution et vente de la drogue, c’est la méthode privilégié par IOG pour détruire les parents et maintenant pour anéantir une jeunesse qui paye le prix fort, tout en s’enrichissant personnellement des bénéfices de ce trafic illégal.

Avant tout, IOG, ce fils du rail, redoute l’épanouissement de la jeunesse djiboutienne. Il a déjà volé le pouvoir, toutes les richesses du pays et maintenant il s’acharne à détruire les enfants des vrais citoyens, les hommes de demain.

IOG a horreur d’entendre un véritable citoyen lui dire :  » Je suis un vrai djiboutien, né à Djibouti de parents djiboutiens. » A ces mots, l’homme fort du régime devient comme fou. Déchainé il pique une colère noire. Il devient dangereux et s’il avait une arme à la main, il pourrait tuer sur le champs le pauvre citoyen qui n’a fait que confirmer sa nationalité et son identité légale.

Et c’est ce Président qui dirige un pays dont il conduit le peuple à la famine, à la pauvreté, à la maladie, à l’injustice et à l’insécurité !

Un jour, un jeune citoyen a été en mis à pied par son Directeur. Très en colère, le jeune est allé raconter l’histoire à sa famille. Son père lui a conseillé d’aller voir IOG à l’époque où il était le chef incontesté et le chef de cabinet de son oncle. De bon matin le jeune s’est levé pour se rendre à la Présidence.

Arrivé à la guérite, il a déclaré au gendarme qu’il avait rendez-vous avec le big boss et que ce dernier était son oncle. Sachant que le jeune était issu du clan dominant, le gendarme s’exécuta et le conduisit au bureau oval du tortionnaire.

La secrétaire a reconnu immédiatement le jeune et elle l’a fait rentrer chez IOG.

 »
Bonjour oncle »

Aussitôt le jeune raconta son histoire et enfin il termina en disant je suis un Djiboutien, je suis né ici, tandis que ce directeur est un étranger qui vient de loin.

IOG est devenu furieux en entendant ces mots. Il n’a pas voulu le montrer au jeune, mais il frappait très fort la table pour dissimiler sa nervosité. Il a pris la parole pour dire simplement « Petit, rentre à la maison et demain tu reprendras ton emploi ».

Le jeune, confiant et très content, quitta le bureau en remerciant son oncle.

Aussitôt IOG a pris le téléphone pour appeler le fameux directeur en lui donnant l’ordre de révoquer immédiatement le jeune et de faire appel à la Police si jamais il se représentait dans le service.

Le jeune sans emploi désormais a demandé à son père pourquoi IOG n’avait pas réglé l’affaire, comme il l’avait promis verbalement.

Hé fils ! Tu ne sais pas qu’IOG est né à Hafat-Isse en Ethiopie d’où il est venu.

Bien que nous soyons issus de la même ethnie, nous n’avons pas la même culture ni surtout les mêmes valeurs en particulier dans le respect des promesses.

Merci mon papa. Maintenant, je viens enfin de comprendre que Guelleh n’aime pas les vrais Djiboutiens, natifs du pays.

Rappelons qu’
IOG, quand il était le responsable de la sécurité, sous Gouled, a fait tuer beaucoup de leaders djiboutiens : Ministres, directeurs, députés, Chefs de service et leaders politiques.