26/01/10 (B535) Yémen Express (7 articles en Français)

__________________________ 7 _ Le Figaro

Au Yémen, l’afflux d’étudiants étrangers salafistes

Georges Malbrunot

Dans le quartier Charkaïne, une minuscule librairie, coincée entre deux échoppes, est le lieu de rendez-vous des étudiants salafistes français de Sanaa. Une demi-douzaine de jeunes, d’origine maghrébine ou Français de souche, venus renouer avec la vie ascétique du Prophète.

«Ici, tu vis pour le paradis, tu ne commets pas de péché en regardant des filles à moitié nues dans la rue», raconte l’un d’eux à son voisin. «Certes, au plan administratif, c’est un peu le désordre par rapport à la France, mais au moins on vit pour Allah et pour pas cher», ajoute ce jeune vêtu de la thobe traditionnelle et du keffieh tombant sur la poitrine. Méfiants, ils refusent de parler au journaliste, ce qui ne les empêche pas de consulter régulièrement les sites Internet des quotidiens français.

Leurs journées sont rythmées par les prières, et les cours d’arabe. Peu travaillent. Certains rentrent régulièrement en France pour amasser un peu d’argent, avant de revenir. D’autres, installés à Seyoun ou Maabar, en reçoivent de leurs familles. Ils côtoient des Américains, des Britanniques et des Malais, en rupture, eux aussi, avec leurs sociétés d’origine. La plupart sont venus seuls, et se sont mariés ensuite avec des filles de familles salafistes.

Après l’affaire Abdulmutallab – ce Nigérian passé par une école yéménite, qui a tenté de faire exploser un avion au-dessus des États-Unis -, les pays occidentaux s’inquiètent de la présence au Yémen de certains de leurs ressortissants qui pourraient représenter une menace pour leur sécurité. Trente-six anciens prisonniers américains, convertis à l’islam en détention, se sont rendus au Yémen l’an dernier, officiellement pour suivre des cours d’arabe, vient d’avertir une commission du Sénat américain. «Certains ont disparu et sont soupçonnés d’avoir rejoint des camps d’entraînement d’al-Qaida», prévient le rapport.

Il y a quelques semaines, trois Français ont été expulsés de Sanaa vers Paris, selon nos informations. Ces étudiants en religion avaient été arrêtés six mois plus tôt, en compagnie de deux Britanniques, alors qu’ils faisaient route vers l’école salafiste de Dammaj, au nord-ouest du Yémen, qui accueille chaque année des centaines d’étudiants étrangers.

Surveillance renforcée

En mars 2007, un Français converti d’origine malgache, Patrick Francoeur-Ravoavy, est «tombé sous les balles chiites lors de son séjour dans une madrasa salafiste très réputée» de Dammaj, peut-on encore lire sur un site.

Non loin de Dammaj, les autorités affrontent, depuis 2004, les rebelles houthistes d’inspiration chiite, et certains salafistes étrangers y ont été vraisemblablement enrôlés dans les combats contre les «hérétiques» chiites. Mais depuis l’attentat manqué de Noël à Detroit, la sécurité yéménite prend la menace au sérieux, en renforçant la surveillance de ces étudiants étrangers. «On se sent un peu menacés, reconnaît l’un des Français, si la situation vient à se détériorer, on rentrera.» Si la plupart ne sont pas des terroristes en herbe ; les plus zélés pourraient rejoindre l’Afghanistan, dernière terre du djihad depuis la défaite d’al-Qaida en Irak.

«Dans ces foyers radicaux, le risque de mauvaises fréquentations est élevé», souligne un observateur occidental.

Leur «dé-radicalisation» figure au menu de la conférence internationale, aujourd’hui à Londres, consacrée au Yémen. Une vingtaine de Britanniques sont également soupçonnés d’avoir rejoint al-Qaida au Yémen. Les salafistes français de Sanaa récusent toute dérive djihadiste : «Des gens comme Abdulmutallab ne sont pas bien du tout, car ils visent des civils, on a eu des problèmes à cause d’eux», regrette l’un d’eux.

__________________________ 6 – Le Figaro avec AFP

Al-Qaida : 7 condamnations au Yémen

Un tribunal a condamné aujourd’hui sept Yéménites membres présumés d’al-Qaida à des peines allant de cinq à dix ans de prison pour avoir fomenté des attaques contre des touristes et des intérêts étrangers.

Les sept hommes avaient été arrêtés en octobre 2009 alors qu’ils préparaient des explosifs et surveillaient des cars de touristes qu’ils comptaient attaquer, selon la police.

Leur procès devant le tribunal spécialisé dans les affaires de terrorisme s’était ouvert le 17 octobre.

Les sept personnes ont été reconnues coupables d’avoir "comploté pour la formation d’une bande armée visant à perpétrer des actes criminels contre des touristes et des intérêts étrangers ainsi que des installations gouvernementales", selon le verdict.

Trois d’entre eux ont été condamnés à dix ans de prison, trois autres à sept ans de prison et le dernier à cinq ans.

Les jeunes gens, tous barbus, étaient détendus au cours du procès et répétaient des chants à la gloire du chef d’Al-Qaïda, Oussama ben Laden. A l’énoncé du verdict, ils ont crié "Allah Akbar" (Dieu est le plus grand) et affirmé qu’ils ne reconnaissaient pas la légalité du tribunal.

__________________________ 5 – Europe 1

Yémen: Trève entre rebelles chiites et Ryad

Les rebelles chiites du nord du Yémen ont conclu un cessez-le-feu avec l’Arabie saoudite et se sont engagés à se retirer du sol saoudien, rapporte lundi la chaîne de télévision Al Arabia.

La chaîne saoudite a diffusé la nouvelle dans un flash spécial d’information sans fournir d’autre précision. Le site des rebelles zaïdis rapporte pour sa part que leur chef, Abdel-Malik al Houthi, fera prochainement une déclaration importante, mais il ne mentionne pas une trêve.

__________________________ 4 – TF1

Sur les traces d’Al-Qaïda au Yémen

Par Denis BRUNETTI,

Reportage – Denis Brunetti, le correspondant de TF1 au Proche-Orient, s’est rendu à Sanaa, la capitale du Yémen, placé sous le feu de l’actualité depuis la tentative d’attentat contre le vol Amsterdam-Detroit.

Car en cette fin décembre 2009, tout s’est conjugué pour focaliser l’intérêt international : une vidéo au Yémen de membres d’Al Qaïda-Péninsule Arabique, la tentative d’attentat du Nigérian passé par le Yémen, une menace assez précise d’attaques contres des ambassades occidentales qui a poussé aussi bien les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France à fermer quelques jours leurs représentations diplomatiques à Sanaa… Sans compter le scénario évoqué d’une intervention de troupes américaines pour y chasser le terrorisme.

Foule de journalistes

A Sanaa, il y a donc eu foule de journalistes et d’équipes de télévision qui ont tout de même beaucoup piétiné dans la capitale. Car interdit d’aller au Nord où le gouvernement tente de vaincre la rébellion des tribus houtis, dangereux d’aller dans de nombreuses zones du pays et surtout bien difficile de "montrer" la présence d’Al-Qaïda. Certes, les autorités yéménites ont bien organisé quelques conférences de presse, diffusé des communiqués d’arrestation de tel ou tel chef local d’Al-Qaïda et laissé filmer l »entraînement des "unités anti-terroristes". Mais bien difficile de mesurer réellement les actions entreprises.

Un journal local, qui a pu se rendre sur le lieu d’arrestations de présumés terroristes, a ainsi interviewé le frère de trois jeunes arrêtés qui expliquait en substance : "Un des membres de la famille a été tué en Irak. A l’époque, ils ont arrêté trois de mes frères, ils les ont interrogés, relâchés, à nouveau arrêtés plusieurs fois. Alors maintenant s’il y a vraiment quelque chose contre eux, qu’ils soient jugés, mais qu’on arrête de revenir tout le temps chez nous…".

La population opposée à Al-Qaïda

Alors, en attendant vainement le signal d’une intervention américaine, les journalistes ont analysé, tâté le pouls du pays, de ses politiques ou de la population. A Bab Al Yémen, l’entrée principale de la fabuleuse vieille ville de Sanaa, les équipes de télévision interrogeaient les passants ou les commerçants sur leur sentiment. Les Yéménites et leurs médias ne parlent que de cela. Ceux que nous avons rencontrés dans la capitale ou dans les montagnes seraient même choqués de cette affaire d’Al-Qaïda et de l’image sulfureuse que cela donne du Yémen.

On nous en a parlé jusque dans les villages de pierre reculés du Jebel Harraz. La présence de fanatiques ne les réjouit pas, tout comme l’idée de troubles, dont le Yémen n’a pas manqué depuis des dizaines d’années. Depuis plusieurs semaines, il n’y a pratiquement plus de touristes étrangers, qui représentent tout de même une vraie source de revenus. Il y avait déjà des checkpoints sur les routes, mais les soldats sont maintenant plus tatillons.

Enfin, la vie continue, souvent misérable, particulièrement dans les villages, les enfants travaillent, les femmes sont sous le niqab, les coupures d’électricité ont lieu plusieurs fois par jour à Sanaa tandis que l’eau n’est pas potable. Mais le pays mâchonne toujours le qat en rêvant de jours meilleurs tandis que les avions de chasse survolent tous les jours la capitale, partant vers la guerre du Nord ou pour des raids aériens contre des cibles d’Al-Qaïda.

Les Etats-Unis ont déclaré qu’ils n’enverraient pas d’hommes mais soutiendraient matériellement, techniquement, avec le Royaume-Uni, la lutte contre Al-Qaïda. Le 27 janvier prochain, Londres accueillera d’ailleurs une conférence internationale sur le Yémen et sa situation sécuritaire.

__________________________ 3 – Impact Campus

Le Yemen sous les feux de la rampe

Par : Jérémie Lebel

La présence d’Al-Qaïda au Yémen ne fait aucun doute.

L’attentat contre le navire USS Cole en 2000 a démontré la capacité du groupe terroriste de nuire avec éclat, tandis qu’une attaque suicide contre l’ambassade américaine, en septembre 2008, faisait 19 morts. Avec la coopération des États-Unis, et à la suite de l’attentat manqué de Noël, le gouvernement yéménite a amplifié ses efforts de lutte contre le mouvement.

L’amiral américain Michael Mullen a reconnu publiquement que son pays apportait «un certain soutien» au gouvernement du président Ali Abdullah Saleh, sans plus de détails. Un soutien qui remonte au moins à novembre 2002, avec l’assassinat ciblé de militants islamistes par un drone Predator, mais qui ne s’est pas arrêté là. Georges Malbrunot, reporter au Figaro, avance par exemple que les frappes des 17 et 24 décembre derniers contre des positions d’Al-Qaïda n’ont pu être réalisées que par des avions américains, malgré les démentis des autorités yéménites. Il précise également que des forces spéciales américaines sont déjà présentes sur le terrain avec pour mandat l’entraînement de l’armée locale.

Néanmoins, le scénario d’une intervention américaine est écarté par Washington. Sans exclure totalement une telle possibilité, «dans [un] monde aussi complexe», Barack Obama a clairement affirmé n’avoir «aucune intention d’envoyer des troupes fouler le sol de ces régions».

Jean-Pierre Derriennic, professeur de sciences politiques à l’Université Laval, approuve cette décision, arguant qu’il est inutile de déstabiliser le pays. Dans la lutte contre le terrorisme, il est, selon lui, préférable de se concentrer sur la
sécurité aérienne que de menacer un gouvernement relativement fonctionnel.

Un équilibre relatif

Relativement fonctionnel est bien le mot. Le gouvernement yéménite doit en effet composer avec un large éventail de factions. Au nord du pays, la rébellion Houthi a enlevé plusieurs milliers de vies depuis 2004. Ce conflit fut déclenché lorsque le gouvernement élimina Hussein al-Houthi, un leader Zaidi influent; son frère mène aujourd’hui la guerre contre l’administration centrale, accusée d’être trop proche de l’Occident et de tolérer le sous-développement de leur province, Saada. Les tribus du sud du pays, quant à elles, entretiennent des velléités sécessionnistes.

Le président Saleh, au pouvoir depuis 1978, doit donc négocier au quotidien un jeu dangereux aux règles peu orthodoxes. L’analyste yéménite Mourad Zafir explique que pour les leaders yéménites, Al-Qaïda n’est qu’une partie de l’équation dans un pays du reste très conservateur, où les notions de guerre sainte et de résistance face à l’étranger ont une résonance forte auprès des citoyens. Au-delà de la rhétorique anti-islamiste, il y a les réalités du pouvoir.

Le gouvernement français met effectivement ses citoyens en garde contre les enlèvements en soulignant que les groupes locaux s’en servent comme argument de négociation avec les autorités contre lesquelles ils luttent. De son côté, le gouvernement yéménite est prompt à associer tout groupe rebelle à Al-Qaïda ou à accuser la rébellion chiite d’être financée par l’Iran. Téhéran nie toute implication dans le financement de la rébellion Houthi, malgré les accusations répétées des autorités yéménites.

Les tensions internes déchirant le Yémen s’expliquent en partie par sa situation économique défavorable, laquelle contribue à alimenter un ressentiment face au pouvoir central. Les statistiques du gouvernement américain situent son Produit intérieur brut (PIB) par habitant à 2500$ par année, soit le 175e rang mondial. Le chômage, quant à lui, s’élève à 35%. Malgré des efforts de diversification, l’économie dépend encore largement de ressources pétrolières déclinantes.

Selon La Presse, ces réserves pourraient être épuisées d’ici une dizaine d’années. Si l’or noir peut venir à manquer, l’or bleu manque déjà. Les sécheresses affligent ce pays où même l’approvisionnement en eau de Sanaa, la capitale, est problématique.

__________________________ 2 – Radio Chine

Hillary Clinton participera aux conférences internationales à Londres sur le Yémen et sur l’Afghanistan

La secrétaire d’Etat américaine Hillary Rodham Clinton se rendra à Londres mardi pour participer aux conférences internationales sur le Yémen et sur l’Afghanistan, a annoncé lundi le département d’Etat.

Mme Clinton prendra part mercredi à une réunion ministérielle sur le Yémen qui vise à "consolider un soutien international au Yémen (…) et à parvenir à un accord pour aider le Yémen à mener des réformes politiques et économiques", indique un communiqué du département.

Le lendemain, elle se présentera à une conférence internationale sur l’Afghanistan, dont l’objectif consiste à "montrer le soutien de la communauté internationale à l’avenir du pays et aux projets présentés par le président Karzaï".

"Les réunions devraient se concentrer sur la mise en application de notre stratégie d’aide à la sécurité, à la gouvernance et au développement de l’Afghanistan, et l’amélioration de la coordination civile internationale", selon la même source

Après Londres, Mme Clinton se rendra également à Paris vendredi, où elle prononcera un discours sur la sécurité européenne.

En outre, elle rencontrera le président Nicolas Sarkozy et le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner pour aborder une série de questions, dont les efforts d’aide internationaux en Haïti, ainsi que les dernières évolutions en Iran, au Yémen, en Afghanistan et au Pakistan.

__________________________ 1 – L’expression DZ.Com

«RÉUNION» INTERNATIONALE SUR LE YÉMEN
Washington cherche des soutiens pour sa stratégie

Si la stabilisation du Yémen est un enjeu prioritaire pour l’administration Obama, c’est aussi parce que c’est de ce pays que sont issus près de la moitié des détenus du camp de Guantanamo.

L’administration de Barack Obama cherchera, demain à Londres, à obtenir des soutiens pour sa stratégie au Yémen, l’un des fronts de la lutte des Etats-Unis contre l’extrémisme islamiste. Le président américain n’a pas attendu l’attentat manqué du 25 décembre contre un avion de ligne américain pour faire part de sa préoccupation.

Après l’Irak et l’Afghanistan, des Etats en quasi faillite tels que le Yémen ou la Somalie peuvent devenir des bases majeures pour le réseau Al Qaîda et ses composantes régionales, rappelle-t-il depuis des mois. Si la stabilisation du Yémen est un enjeu prioritaire pour l’administration, c’est aussi parce que c’est de ce pays que sont issus près de la moitié des détenus du camp de Guantanamo.

L’attaque manquée du jour de Noël, perpétrée par un jeune Nigérian qui aurait été formé et armé par la branche basée au Yémen «Al Qaîda dans la Péninsule arabique» (Aqpa), n’a fait que renforcer la détermination de Washington. Les Etats-Unis contribuent depuis 2006 à équiper l’armée du plus pauvre des pays arabes, qui est de surcroît en proie à une rébellion chiite au Nord et à une tentative de sécession au Sud. Les deux pays partagent des renseignements, et les Etats-Unis sont largement soupçonnés d’avoir aidé les forces yéménites à mener des frappes contre des cibles d’Al Qaîda ces dernières semaines.

Washington est satisfait de cette coopération militaire, mais doute assez ouvertement de la capacité du gouvernement yéménite à stabiliser la situation politique et économique. La secrétaire d’Etat Hillary Clinton, qui devrait participer à la réunion convoquée par le Premier ministre britannique Gordon Brown, a reçu le 21 janvier son homologue yéménite, Abou Bakr Abdallah al-Kourbi. «Nous voyons l’effort antiterroriste produire des résultats, et nous voulons voir les mêmes résultats en matière de développement», a-t-elle déclaré lors de leur point de presse conjoint.

«Le Yémen a lancé des programmes de développement ces trois dernières années et entrepris des réformes plutôt courageuses», a répliqué le ministre yéménite: «l’absence de résultats tient à ce que le Yémen n’a pas les ressources nécessaires pour mettre en oeuvre ces réformes».

Pour la diplomatie américaine, le Yémen doit améliorer sa gouvernance pour convaincre les pays donateurs de distribuer l’ensemble des 4,7 milliards de dollars sur lesquels ils s’étaient engagés lors d’une précédente conférence en 2006, déjà à Londres. La réunion de demain à Londres «ne sera pas une conférence de donateurs en tant que telle», a indiqué Philip Crowley, le porte-parole du département d’Etat.

Washington veillera cependant cette fois à «faire en sorte que l’aide soit un peu accélérée dans les domaines les plus urgents». Selon Marisa Porges, une ancienne conseillère du gouvernement américain en antiterrorisme, l’objectif de la conférence sera à la fois «d’arriver à une vision commune» au sein de la communauté internationale sur ce qu’il faut faire pour stabiliser le Yémen, et de «faire pression sur les dirigeants yéménites pour qu’ils se montrent à la hauteur des attentes».

«Nous avons des attentes, et nous avons le droit de travailler avec le gouvernement du Yémen puisque nous apportons une aide, parce que nous voulons que cette aide bénéficie au peuple du Yémen», avait insisté le 21 janvier Hillary Clinton, sur un ton inhabituellement ferme dans une conférence de presse.

En amont de la rencontre londonienne, Washington a classé Aqpa le 19 janvier parmi les «organisations terroristes étrangères», ouvrant la voie à des mesures juridiques et financières contre ce groupe.