27/01/10 (B535) Radio-Trottoir Le Port de Djibouti au bord d’une bifurcation… Son avenir ? Port commercial ou Port de Guerre ? On tourmente et on brade les activités portuaires ainsi que les salariés du secteur, sans défense et sans recours. (lecteur)

« Séminaire ou Colloque sur Séminaire et Colloque,
il ne reste plus à la Comédie Onusienne qu’à lever l’ancre »

Les faits:

1. Sur les 850 travailleurs qui étaient encore employés dans le seul secteur Pétrolier, il ne reste plus qu’une cinquantaine d’employés.

2. les Syndicalistes du Port (Hydrocarbures inclus) sont en chômage technique,

3. les droits de ravitaillement et de soute des Sociétés pétrolières sont non seulement interdits mais coupés,

4. Le Procureur Général exige que les Sociétés pétrolières de la place déboursent plusieurs milliards de Francs Djibouti de dédomagement pour avoir pollué durant les dix dernières années le littoral maritime jusqu’à Harmous,

5. le Fils de Robleh Olayeh possèderait un navire ravitailleur battant Pavillon de (New-York ?) à très haut débit afin de ravitailler rapidement les navires lorsqu’ils abordent les eaux territoriales de la République de Djibouti ;

6. La Société « Horizon » en zone portuaire prospère grâce au parapluie qui lui est assuré par la République d’Haramous,

7. le Port de Doraleh est démuni de Zone Franche. Une nouvelle Zone de Dry Port au PK 12 risque de perturber la libre circulation en devenant un barrage routier comme après les élections mascarades de 1967 à l’époque coloniale;

8. Tous les remorqueurs susceptibles de convoyer des navires à fort tonnage (y compris les plus récents qui avaient été donnés par la Hollande et le Japon) viennent d’être bradés par une certaine Compagnie d’Haramous au couleur de l’Inschape,

9. Le Consul honoraire d’Inde serait encore détenu en Garde à vue au seul motif d’avoir dénoncé la corruption et l’augmentation des tarifs de l’eau et de l’électricité,

10. la haute politique géostratégique menée avec la protection de la Mafia djiboutienne est en train de gangréner le Port de Djibouti.

Heureusement quelques navires de Guerre viennent encore mouiller à Djibouti, ce qui apporte un peu d’oxygène pour compenser la chutre butale de trafic sur les divers quais des gros navires porte-containeurs.

A le Wadani
votre Représentant à Doraleh