02/02/10 (B536) ALERTE ROUGE / Encore un énorme Bobard façon Guelleh ??? Urgence pour 14 jeunes étudiants, sans ressource, en Inde !

Quatorze étudiants djiboutiens « majors » de l’Université de Djibouti en 2008, titulaires d’une bourse, nous ont envoyé un appel désespéré, car le Gouvernement de Guelleh et son ministre des Finances n’ont pas respecté leurs engagements en réglant leurs frais d’inscription dans une faculté indienne où ils avaient été envoyés. Selon les victimes le Consulat djiboutien en Inde refuse de les prendre au téléphone, et pour le moment, de les faire rapatrier au pays.

Au même moment, La Nation vante les mérites d’un prêt aux jeunes diplômés ….

Les quatorze étudiants, sur la base des informations qu’ils nous ont envoyés dimanche soir, auraient été mis en demeure de quitter leur université et les logements, lundi 1er février. Sans nouvelle d’eux, si leur appel de dimanche soir est confirmé, nous imaginons qu’ils doivent errer, sans le sou dans une ville indienne.

Et l’on vante de la possibilité d’accorder un crédit aux jeunes diplômés.

Encore un effet d’annonce à la Guelleh, pour obtenir des soutiens au viol constitutionnel qu’il se prépare à accomplir ?

Il serait peut-être temps d’accorder d’urgence 14 crédits à ces jeunes désemparés, afin que dans la meilleure des hypothèses, ils puissent reprendre leurs études et retrouver leurs logements sur le campus de l’université indienne et au pire, qu’ils puissent s’acheter un billet de retour.

__________________________ Extrait La Nation

Crédit jeune diplômé au chômage :
Un nouveau pari pour le FDED

Le Fonds de Développement Economique de Djibouti va prochainement procéder au lancement d’un nouveau produit «le crédit jeune diplômé». Cette nouvelle initiative permettra à cette institution d’élargir son champ d’action en ciblant une nouvelle clientèle plus jeune, plus ambitieuse, plus dynamique et présentant une potentialité débordante. En outre, mettre l’accent sur les jeunes djiboutiens diplômés va influer positivement sur la croissance économique à laquelle aspire le pays. Une lueur d’espoir semble donc se dessiner à l’horizon à travers ce projet pilote qui confirme la volonté de l’institution de jouer pleinement son rôle de catalyseur de développement économique et social.

Le crédit jeune diplômé est un produit financier complexe, composé d’un programme de formation permettant, aux jeunes porteurs d’idée entrepreneuriale, de se familiariser avec les procédures nationales de création d’entreprise, la gestion d’entreprise ainsi que les différentes démarches à entreprendre pour la création d’entreprise. Ce projet prévoit, par ailleurs, un programme d’assistance technique pour la transformation de l’idée de création d’entreprise en projet de création d’entreprise, d’un suivi du jeune entrepreneur dans la phase de démarrage de l’entreprise.

Le Crédit Jeune est un crédit soutenu par l’État à travers la mise en place d’un fonds géré par le Fonds Développement Économique de Djibouti (FDED) dans le cadre du programme Crédit Jeune. Destiné aux jeunes diplômés désireux de créer leur propre entreprise, ce projet est financé en partie par l’État, sous forme d’une ligne de financement assortie de conditions financières souples, ainsi que par la Banque régie par la convention « fonds de garantie pour la création de la jeune entreprise ». Les conditions d’éligibilité consiste, essentiellement, à être de nationalité djiboutienne, âgé entre 20 à 30 ans et présenter un projet viable de première installation ou de création validé par le FDED avec un montant d’investissement ne dépassant pas les sept millions de nos francs.

Financer les projets viables générateurs de revenus et d’emploi. Initier la jeunesse djiboutienne à l’entreprenariat semblait utopique. Cependant, depuis déjà deux ans, le Fonds a marqué des réalisations notoires, notamment, grâce aux financements octroyés pour la création d’entreprise de certains projets.

Ce nouveau projet, qui consiste à financer des projets de PME ou PMI portés par des jeunes, est né de la confiance du Fonds en la capacité de la jeunesse djiboutienne, en la compétence de son administration à pouvoir gérer et assister les jeunes promoteurs dans l’élaboration et la réalisation de leur projet.

En outre, le FDED, à travers «le crédit jeune», a placé le souci des jeunes diplômés au cœur de ces préoccupations. Il est à noter que ce projet résulte de la détermination du gouvernement «à assister les jeunes diplômés pour l’auto-emploi, par la création d’entreprise afin de mettre fin à leurs inquiétudes et de leur redonner espoir». «Réduire le chômage est une priorité nationale». La facilitation de l’accès au prêt aux jeunes en est la preuve concrète de la volonté du gouvernement de vouloir «intégrer chaque composant de la société» afin d’optimiser les compétences pour un développement économique stable et durable.

Initier les jeunes à l’entreprenariat.La mise en place d’une politique d’investissement pour former les jeunes diplômés à l’entreprenariat, permet à la fois d’assurer aux jeunes une porte d’entrée dans le monde des entreprises après les études ainsi que la mise en valeur du système éducatif et de l’enseignement supérieur.

Il s’agit de «susciter et de développer chez les jeunes diplômés et les jeunes étudiants l’esprit d’entreprenariat, de créativité, apporter un appui à la mise en œuvre de projets pérennes conçus par ces jeunes, promouvoir un cadre de concertation, de partenariat des différents acteurs institutionnels concernés par le développement de la micro-entreprise» serait, d’après le communiqué qui nous ait parvenu, les objectifs généraux de ce projet. «Le présent projet a été élaboré suite à la collaboration étroite entre plusieurs institutions étatiques impliquées directement ou indirectement dans le développement (ANPI, ANEFIP, UD, ADDS).

A ce titre, de nombreuses réunions du Comité Technique regroupant l’ensemble de ces partenaires ont été organisées en vue de définir la stratégie de mise en œuvre du projet «crédit jeunes diplômés» d’une part et d’autre part de déterminer le rôle respectif de chaque institution impliquée » selon la même source.

En s’attaquant directement au problème des jeunes diplômés rongés par le désarroi, le gouvernement entend assigner au FDED un instrument capital dans la lutte contre la pauvreté. Initier les diplômés à l’entreprenariat va permettre de préparer la jeunesse à la responsabilité, la gestion, l’organisation et, par ricochet, d’élargir le marché de travail. Ainsi dans le cadre de la mise en application de ce projet une campagne de sensibilisation et d’information, concernant le dépôt des dossiers et les modalités à suivre, est prévue à partir de février 2010.