14/02/10 (B538) Radio-Trottoir : courrier de lecteur, publié comme il a été reçu, comme un témoignage, sous les réserves habituelles, en particulier en attente de confirmation.

La ségrégation sociale à Djibouti ?

Cela se passe dans une société pourtant reconnue comme « respectable » par la communauté : il s’agit de l’entreprise « MASSIDA » ?

Sachez que les pauvres employé(e)s djiboutiennes et djiboutiens viennent désormais prendre leur service, la peur au ventre. Il sont sous la menace d’un licenciement pour un motif vrai ou faux : la direction affirme que l’enetrepise est en difficulté et qu’elle n’a plus assez d’acitivité, en raison de la crise, pour conserver tout son personnel.

Une entreprise en difficulté ? Pourtant elle fait encore bien les choses, en payant des salaires élevés à des cadres et probablement en s’acquittant des taxes et impôts dus et en répondant favorablement, comme toujours aux appels de fonds « spéciaux » de Guelleh, quand il a besoin de financer ses opérations personnelles et ses campagnes électorales …

A notre avis, lorsqu’il y a véritablement nécessité de comprimer les dépenses, il faut se séparer d’abord des cadres les mieux payés et non des modestes salariés locaux qui touchent un salaire de misère. L’exemple, pour être acceptable, doit partir du haut et non de la base.

Chez Massida, on fait l’inverse. Les gros salariés (majoritairement expatriés) continuent à percevoir leurs salaires et à bénéficier de privilégies incroyables : logements et voitures de fonction, aller et retour pour les vacances, personnel de maison, ….

Assistons-nous à un phénomène de discrimination sociale ?

Jusqu’où, dans le mensonge, osera aller le directeur général : R. A. ?