17/03/10 (B542) La presse reprend l’information donnée hier par France-Soir à propos de la plainte déposée par Abdourahman Boreh contre IOG et la Reine Paulette de Pacotilles (RPP) (5 articles en Français)

________________________ 5 – L’Express

Le président djiboutien visé par une plainte à Paris pour assassinat

Le président djiboutien Ismaël Omar Guelleh est visé par une plainte à Paris déposée par un homme d’affaires et opposant djiboutien, Abdourahman Boreh, qui l’accuse d’assassinat de deux membres de sa famille et de manoeuvres pour l’empêcher de se présenter à la présidentielle en 2011.

Cette plainte survient alors que l’affaire du juge Borrel, mort dans des circonstances suspectes à Djibouti en 1995, empoisonne depuis des années les relations entre Paris et son ex-colonie, où la France dispose de sa plus importante base militaire à l’étranger avec près de 3.000 hommes.

M. Boreh, franco-djiboutien à la tête d’importantes sociétés d’infrastructures et de travaux publics et de l’Autorité des ports et zones franches de Djibouti, accuse le président et son épouse d’avoir utilisé des « moyens criminels » pour faire pression sur lui.

L’objectif était de lui extorquer des fonds et de le faire renoncer à toute prétention pour la présidentielle de mars 2011, selon son avocat Me Olivier Morice.

Abdourahman Boreh a déposé plainte avec constitution de partie civile le 24 février contre M. Guelleh, sa femme Odette Haïd et « tous autres » pour assassinat, enlèvement et séquestration, torture et acte de barbarie, extorsion et tentative d’extorsion en bande organisée, selon une source judiciaire.

Il « fait l’objet depuis 2007 de menaces et d’intimidations de la part des autorités djiboutiennes qui l’ont contraint à fuir Djibouti à l’automne 2008 », a expliqué l’avocat.

Ces manoeuvres se sont traduites dans un premier temps par des spoliations sur son patrimoine puis des violences contre certains collaborateurs et membres de sa famille, dont deux sont morts dans des circonstances suspectes, selon Me Morice, qui dénonce « l’acharnement des autorités djiboutiennes ».

Selon le plaignant, son neveu a été retrouvé pendu à son domicile en février 2009, son cousin est mort après avoir été détenu et torturé à la prison de Gabode et un autre cousin est incarcéré depuis un an.

Le directeur général canadien d’une de ses sociétés, Soprim Construction, et son chef comptable indien, ont été interpellés et détenus arbitrairement à plusieurs reprises, accuse-t-il également.

Sur le plan financier, Abdourahman Boreh dit avoir été victime de multiples tentatives d’extorsion de fonds et été forcé d’interrompre ses activités.

« J’ai eu plus de 30 millions de dollars de pertes », a affirmé à l’AFP M. Boreh. « J’étais son ami (d’Ismaël Omar Guelleh, ndlr). Je lui ai dis +il faut qu’on accepte les règles du jeu sur la bonne gouvernance+, c’est là que les ennuis ont commencé. Maintenant tout Djibouti voit que je suis une autre alternative », a expliqué l’opposant qui tiendra une conférence de presse au cabinet de Me Morice mercredi à 15H00.

Son avocat défend par ailleurs les intérêts d’Elizabeth Borrel, veuve d’un juge français, Bernard Borrel, dont le corps carbonisé avait été retrouvé à moitié carbonisé dans un ravin à Djibouti en 1995.

La justice djiboutienne avait conclu au suicide. Cette thèse a longtemps été privilégiée par la justice française qui a ensuite retenu celle de l’assassinat. Des témoins mettent en cause le président Guelleh et des dignitaires djiboutiens.

Le type de plainte déposée par M. Boreh entraîne quasi-automatiquement l’ouverture d’une information judiciaire confiée à un juge d’instruction.

Si cette plainte vise un chef d’Etat protégé par son immunité, « il y a toute une chaîne de responsabilités et la seule chose qu’il peut y avoir concernant M. Guelleh est une suspension des poursuites le temps qu’il occupe la fonction de président de la République », selon l’avocat.

________________________ 4 – France 24

Plainte à Paris pour assassinat contre le président de Djibouti

Abdourahman Boreh, un homme d’affaires et opposant djiboutien, a déposé plainte à Paris contre le président Ismaël Omar Guelleh (photo)notamment pour assassinat et extorsion, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

Le corps du juge Bernard Borrel avait été retrouvé en 1995 à moitié carbonisé dans un ravin à Djibouti. La justice djiboutienne avait conclu au suicide. La thèse a longtemps été privilégiée par la justice française qui a ensuite retenu celle du meurtre. AFP – Abdourahman Boreh, un homme d’affaires et opposant djiboutien, a déposé plainte à Paris contre le président Ismaël Omar Guelleh notamment pour assassinat et extorsion, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

Il a également dénoncé des manoeuvres pour l’empêcher de se présenter à la présidentielle en 2011.

La plainte avec constitution de partie civile a été déposée le 24 février contre M. Guelleh, sa femme Odette Haïd et « tous autres ». Adbourahman Boreh, également appelé Charles Boreh, accuse le couple présidentiel d’assassinat, d’enlèvement et séquestration, de torture et acte de barbarie ainsi que d’extorsion et de tentative d’extorsion en bande organisée.

Selon son avocat, Me Olivier Morice, cet hommes d’affaires franco-djiboutien à la tête d’importantes sociétés d’infrastructures et de travaux publics « fait l’objet depuis 2007 de menaces et d’intimidations de la part des autorités djiboutiennes qui l’ont contraint à fuir Djibouti à l’automne 2008 ».

Cela s’est traduit dans un premier temps par une attaque de son patrimoine puis contre certains collaborateurs et membres de sa famille, dont deux sont morts dans des circonstances suspectes, a-t-il expliqué.

Pour Me Morice, « l’acharnement des autorités djiboutiennes s’explique par la crainte du couple présidentiel du rôle que pourrait jouer M. Boreh lors de la prochaine élection présidentielle qui doit se tenir en 2011 ».

« J’ai eu plus de 30 millions de dollars de pertes, je n’ai plus aucune opération commerciale à Djibouti, il nous a fait fermer tout ça », a affirmé à l’AFP Abdourahman Boreh.

Son avocat français défend par ailleurs les intérêts d’Elizabeth Borrel, veuve d’un juge français, Bernard Borrel, mort à Djibouti en 1995.

Le corps du juge Bernard Borrel avait été retrouvé en 1995 à moitié carbonisé dans un ravin à Djibouti. La justice djiboutienne avait conclu au suicide. La thèse a longtemps été privilégiée par la justice française qui a ensuite retenu celle du meurtre.

L’affaire Borrel empoisonne depuis des années les relations entre Paris et son ex-colonie, où la France dispose de sa plus importante base militaire à l’étranger avec près de 3.000 hommes.

Elizabeth Borrel, persuadée que son mari a été assassiné, a accusé l’Etat français d’avoir tout tenté pour étouffer la recherche de la vérité, au nom de ces intérêts stratégiques.

Parallèlement à l’enquête criminelle, deux enquêtes ont été menées en France pour des pression. Dans l’une d’elle, deux proches du président Guelleh ont été soupçonnés d’avoir fait pression sur deux témoins dans l’enquête sur la mort du juge français, avant d’être relaxés par la justice française.

____________________ 3 – RFI

Djibouti: plainte à Paris d’un opposant pour assassinat contre le …

L’homme d’affaires et opposant djiboutien, Abdourahman Boreh, a déposé plainte à Paris contre le président de Djibouti Ismaël Omar Guelleh,et son épouse, …
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____________________ 2 – Romandie News (Ch) avec AFP

Plainte à Paris pour assassinat contre le président de Djibouti

Abdourahman Boreh, un homme d’affaires et opposant djiboutien, a déposé plainte à Paris contre le président Ismaël Omar Guelleh notamment pour assassinat et extorsion, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

Il a également dénoncé des manoeuvres pour l’empêcher de se présenter à la présidentielle en 2011.

La plainte avec constitution de partie civile a été déposée le 24 février contre M. Guelleh, sa femme Odette Haïd et « tous autres ». Adbourahman Boreh, également appelé Charles Boreh, accuse le couple présidentiel d’assassinat, d’enlèvement et séquestration, de torture et acte de barbarie ainsi que d’extorsion et de tentative d’extorsion en bande organisée.

Selon son avocat, Me Olivier Morice, cet hommes d’affaires franco-djiboutien à la tête d’importantes sociétés d’infrastructures et de travaux publics « fait l’objet depuis 2007 de menaces et d’intimidations de la part des autorités djiboutiennes qui l’ont contraint à fuir Djibouti à l’automne 2008 ».

Cela s’est traduit dans un premier temps par une attaque de son patrimoine puis contre certains collaborateurs et membres de sa famille, dont deux sont morts dans des circonstances suspectes, a-t-il expliqué.

Pour Me Morice, « l’acharnement des autorités djiboutiennes s’explique par la crainte du couple présidentiel du rôle que pourrait jouer M. Boreh lors de la prochaine élection présidentielle qui doit se tenir en 2011 ».

« J’ai eu plus de 30 millions de dollars de pertes, je n’ai plus aucune opération commerciale à Djibouti, il nous a fait fermer tout ça », a affirmé à l’AFP Abdourahman Boreh.

Son avocat français défend par ailleurs les intérêts d’Elizabeth Borrel, veuve d’un juge français, Bernard Borrel, mort à Djibouti en 1995.

Le corps du juge Bernard Borrel avait été retrouvé en 1995 à moitié carbonisé dans un ravin à Djibouti. La justice djiboutienne avait conclu au suicide. La thèse a longtemps été privilégiée par la justice française qui a ensuite retenu celle du meurtre.

L’affaire Borrel empoisonne depuis des années les relations entre Paris et son ex-colonie, où la France dispose de sa plus importante base militaire à l’étranger avec près de 3.000 hommes.

Elizabeth Borrel, persuadée que son mari a été assassiné, a accusé l’Etat français d’avoir tout tenté pour étouffer la recherche de la vérité, au nom de ces intérêts stratégiques.

Parallèlement à l’enquête criminelle, deux enquêtes ont été menées en France pour des pression. Dans l’une d’elle, deux proches du président Guelleh ont été soupçonnés d’avoir fait pression sur deux témoins dans l’enquête sur la mort du juge français, avant d’être relaxés par la justice française.

______________________________ 1 – Afrique Actu

Plainte à Paris pour assassinat contre le président de Djibouti

Abdourahman Boreh, un homme d’affaires et opposant djiboutien, a déposé plainte à Paris contre le président Ismaël Omar Guelleh notamment pour assassinat et extorsion…