14/04/10 (B546) Vérité : VERITE : BORREH PEUT – IL GAGNER LE COEUR DU PEUPLE ?

La situation actuelle du pays est alarmante :
–
des actes graves sont commis quotidiennement,
– les partis politiques sont réduits au silence,
– les opposants sont chassés, harcelé et parfois placés en détention et leurs domiciles sont souvent perquisitionnés.

Le dictateur anéantit, avec le concours de la force publique, toutes les activités qui sont organisées par les leaders de la communauté.

IOG, le fils de l’Oued, est un homme qui a grandi dans le mal et le mensonge. Il n’aime ni l’épanouissement de la population et encore moins celle de la jeunesse. Il refuse de permettre au peuple d’aspirer à une vie meilleure. Il écarte toute possibilté de gérer le pays dans la transparence. La moindre volonté de changement, pourtant demandée par la majorité des Djiboutiens, est considérée par lui comme une agression personnelle.

Combien de jeunes bourrés de talents, quittent ce bateau à la dérive, en disant non la politique du chamelier, en refusant la magouille et les méthodes dépassées de la famille royale.

Et voila que Boreh est passé de l’autre coté de la barrière en refusant de soutenir aveuglement IOG.

Boreh, le riche Djiboutien, est un homme dynamique qui pourrait réaliser des changements et qui connaît sur le bout des doigts les méthodes du couple d’Haramous, ayant contribué à leur réussite et ayant cotoyé de près l’homme fort du régime durant des années.

Boreh est un métisse. Instruit, il a étudié à fond ce régime et il s’est rendu compte que la coquille est politiquement vide et qu’IOG dirige mal le pays.

Boreh sait également que le peuple est à l’agonie et que la population est plolngée dans la misère la plus noire pendant que le roi s’enrichit sur le dos des pauvres gens sans le moindre scrupule.

Boreh sait parfaitement comment sont organisés les détournements de fonds et les prélèvements qui sont effectués par les warabeys. Il avait même été très étonné d’apprendre que certains ministres détournaient les budgets de leurs propres services, les projets de chantier et les aides.

Boreh est un fils du pays. Il a pitié pour ce peuple qui souffre sous IOG. Il a dit non, car la limite du supportable était atteinte. Il a proposé le changement, car il pense que le pays peut retrouver son économie, sa crédibilité et son aura..

Boreh a choisi de s’envoler et de quitter le pays, laissant une fortune et des entreprises florissantes derrière lui, uniquement parce qu’il a refusé la politique du clan et la pérennisation de cette dictature. Cela a beaucoup touché le cœur des Djiboutiens. C’est un bon point pour lui car cela prouve qu’il est un homme de décision et de principes et pour nous c’est important.

Boreh a refusé de se compromettre plus avant et il a choisi de mettre un terme à une vieille amitié avec ce dictateur qui a du sang sur les mains et qui est le commanditaire de tous les crimes, meurtres ,assassinats, vols, violences qui sont commis sur le territoire.

Boreh serait-il l’homme qui pourrait réaliser des miracles ? Pour cela, il devra :

– travailler très fort et avec méthode pour regagner la confiance du peuple

– convaincre les leaders d’opposition pour amener le changement

– tracer des voies et soumettre des idées pour réunir la masse populaire vers l’objectif

– débloquer les interdits pour réaliser les conditions d’une consultation électorale claire, équitable et transparente,

– se donner a fond pour mieux comprenre la pensée et les attentes légitimes du peuple,

– travailler main dans la main avec les leaders loyaux et honnêtes pour rétablir la justice, la démocratie et les libertés,

– démontrer qu’il est capable d’offrir à tous les Djiboutiens une vie meilleure que celle qu’IOG leur a donné.

– toucher la réalité, le pays, la gestion, la justice, la jeunesse, les étudiants, les personnes âgés, les femmes et les enfants, la pauvreté.

Le peuple a tellement entendu de beaux discours et de mensonges, qu’il en est lassé ! Alors la méfiance s’est installée, et le peuple juge les hommes sur leurs mérites, leur valeur, leur qualité politique, et leurs facultés à rassembler et à s’entourer des compétences.

A sa façon le peuple attend son sauveur, qui ne pourra être qu’un enfant du pays.

BON COURAGE