07/05/10 (B550) LDDH : Lettre ouverte au Premier Magistrat



Le Président

A l’attention
du Ministre de la Justice et des Affaires Pénitentiaires.

« Djibouti : République de forfaiture ? Décidément… »
Disparitions forcées : deux bergers sont encore séquestrés.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) est très préoccupée par la disparition forcée de deux bergers arrêtés par les Forces armées de Djibouti le 21 avril dernier dans la zone du Mousssa Ali(Margoyta) en compagnie de cinq autres civils dont une personne âgée.

Cinq ont été libérés par la suite, tandis que deux autres sont détenus dans un lieu tenu secret.

Ils auraient été aperçus pour la dernière fois lundi dernier 3 mai 2010 à la Brigade de la Gendarmerie (fichier central).

Il s’agit de HOUSSEIN HOUMED MOHAMED et OMAR MOHAMED ALI, leurs familles sont sans nouvelles depuis dix (10) jours et se demandent s’ils n’ont pas été exécutés sous la torture.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) dénonce avec fermeté ces actes de forfaitures qui continuent encore en toute Impunité.

D’ailleurs le dernier cas des exécutions extrajudiciaires par le tueur Awaleh, remonte au mois de mars (voir communication de la LDDH du 22 mars 2010).

La LDDH est sidérée d’apprendre que cet Officier Supérieur de la Police continue encore ses exactions contre les civils au Nord de la République de Djibouti parfois sous les ordres d’un ex-politique, actuellement très haut fonctionnaires du Ministère de l’Intérieur et spécialiste des Affaires Afares.

Certaines opérations des répressions contre les civils seraient utilisées par des véhicules appartenant aux Instances Internationales dites humanitaires.

NOEL ABDI Jean-Paul

Pour Information :
Le Procureur Général du Tribunal de Djibouti ;
Le Procureur de la République du Tribunal de Djibouti ;
Le Chef d’Etat-major de l’Armée nationale ;
Le Chef d’Etat-major de la Gendarmerie nationale ;
Le Chef d’Etat-major de la Police nationale.