21/06/10 (B557) Radio-Trottoir « Tiraillement » spectaculaire lors de la 1ère Audience de La Cour Criminelle le 19 juin 2010. (Correspondants)

Après le Secret d’Etat imposé en France dans l’Affaire de l’assassinat à Djibouti en 1995 du juge Bernard Borrel, le secret de la procédure pénale est imposé à Djibouti dans l’Affaire Charles Borreh pour une affaire de soit-disant Terrorisme.

Rappelons que le Témoin principal dans cette affaire était Mahdi Abdillahi, un proche de l’accusé. Il est mort en prison, victime de non assistance à personne en danger, par refus de soins émanant des plus hautes autorités de l’Etat.(*)

Va-t-on exhumer un mort pour le contraindre à témoigner ?

La Justice va-t-elle ordonné l’exhumation de son corps pour qu’il soit présenté comme une pièce à conviction à charge contre Charles Borreh. Obligera-t-elle en plus, ce témoin, à témoigner contre lui ? (On a vu tellement d’aberrations dans la conduite de la justice à Djibouti, que la probabilité n’est pas totalement nulle !)

Le Ministre de la Justice, Grand superviseur de l’argent sale du RPP, (poste qu’il occupe cumulativement avec celui de Patron d’une assurance et d’une grosse Société de construction) a adressé une lettre à l’avocat Français (Olivier Morice) de Charles Borreh pour lui « recommander » de s’abstenir de venir plaider à Djibouti sauf s’il ramènait (manu militari et menoté ?) son client.

En fait IOG pourrait penser, qu’il serait plus crédible, en accusant de terroriste son ex-ami Charles Borreh. Ce motif lui permettrait (IOG) de faire lancer un mandat d’arrêt international pour « récupérer » Borreh à Dubaï où selon certaines sources, il serait assigné sans autorisation de sortie du territoire (ce point reste à vérifier).

Depuis son départ précipité de Djibouti, pour échapper à une liquidation programmée de ses biens (et peut-être aussi de sa personne ??), ce Charles Borreh aurait-il réussi à détourner les Armateurs Internationaux ? A-t-il contribué à rendre les Ports Internationaux de Djibouti et de Doraleh totalement déserts, vides de navires ?

Le déclin des Ports de Djibouti
98% des activités portuaires traditionnelles ont été perdues en quelques mois. Et ce en contradiction avec la communication tapageuse du gouvernement.

Il reste encore les activités d’hydrocarbures qui fonctionnent à 84%.

IOG perd les 11 milliards de Francs Djibouti qu’il s’attribuait annuellement, via son ex-ami Charles Borreh. Le malheureux Guelleh qui n’a qu’une connaissance très superficiel du Droit des Affaires, n’a pas encore compris que ce genre de détournements fait partie de la libre concurrence internationale.

Les armateurs et les transitaires quittent le pays.
Les Armateurs ont le droit de quitter un port et d’aller mouiller ancre ailleurs dans les ports qui leur conviennent où ils seront mieux accueillis et probablement moins taxés pour décharger les marchandises.

Les Armateurs internationaux, ce n’est plus un secret pour personne, considèrent IOG comme un pirate de la pire espèce et ils se plaignaient de la sécurité du Port de Djibouti qui n’est pas assurée et de l’insistance exagérée des fonctionnaires corrompus ..

D’ailleurs, deux des Transitaires parmi les plus importants de France, ont eux aussi levé l’ancre car ils ont perdu confiance en IOG et sa clique corrompue au-delà du raisonnable.

Le terrorisme existe effectivement à Djibouti, mais c’est un terrorisme d’Etat.

Depuis janvier 2010, un phénomène a été remis au goût du jour. C’est le Terrorisme d’Etat contre les populations civiles, qui est commandité par IOG et dont l’ampleur dépasse les prévisions les plus noires.

« Tiraillements » au pénal.
Le 19 juin 2010, la Cour Criminelle du Tribunal de Djibouti a tenu sa Première Audience.

Il est important de rappeler que la dite Cour Criminelle n’a pas siégé depuis plus de trois ans, alors que le dernier alinéa de l’article 308 du Code de Procédure Pénale stipule que : « La cour criminelle tient deux sessions par an. Cependant des sessions supplémentaires peuvent être tenues si le nombre des affaires à juger l’exigent ».

Faut-il rappeler que des détenus présumés criminels croupissent dans des conditions inhumaines depuis six ans voir plus.

Une Enquête sur la prison de Gabode devient une priorité absolue afin de recenser le nombre exact des présumés criminels et le nombre d’années passées en attente d’un jugement.

La Cour criminel a mis en priorité l’Affaire de Charles Borreh après qu’IOG ait reçu un sacré camouflet lors du Sommet de Nice. Il n’avait pas réussi à convaincre son homologue Français d’éviter une action judiciaire contre Odette Mahamoud Haïd et un certain Ismaël Omar Guelleh, actuel candidat à un 3ème Mandat anticonstitutionnel.

Cette Première Audience de la Cour Criminelle a connu une cacophonie juridique incompréhensible. Elle a concerné le Procureur Général et la Présidente de la Cour Criminelle..

D’entrée de jeu, le Procureur Général a rejeté la décision figurant dans le rôle qui positionnait l’audience dans l’Affaire Borreh en première position.

On a appris, de sources concordantes, que c’est le Ministre de la Justice qui a imposé à la Présidente de la Cour d’Appel et Présidente de la Cour Criminelle de fixer l’Affaire Charles Borreh au 19 juin 2010.

En effet, la Présidente de la Cour d’Appel est chargée conformément à l’article 309, premier alinéa : « La tenue d’une session de cour criminelle est fixée par ordonnance du président de la cour d’appel sur réquisitions du procureur général ».

L’article 310 stipule que : Le rôle de chaque session est arrêté par le président de la cour criminelle sur proposition du procureur général »

Après une légère confrontation soulevée par Djama Souleiman dès le début de l’audience, la Présidente a accepté de reporter l’Affaire Charles Borreh au mercredi 23 juin 2010.

Encore un cas flagrant de vice … de procédures !

Voilà encore un vice (le mot semble bien choisi) à inscrire au palmarès des vices de procédures flagrantes, y compris lors de la procédure de sélection des Jurés.

Malheureusement Me Olivier Morice, l’avocat International Français de Charles Borreh, interdit de venir à Djibouti, ne pourra pas soulever tous ces vices … de procédures.

Il n’aurait pas manquer de demander l’annulation du pseudo Procès déclenché en toute urgence et fabriqué de toutes pièces sur ordre du Mafieux d’Haramous, qui n’a qu’un seul objectif (certainement pas la justice .. !) mais de se venger de son ancien complice mafieux, lui aussi, ne l’oublions quand même pas.

(*) Guelleh privilégie la non-assistance à personne en danger, de préférence contre ses anciens amis. Cela lui permet de tuer sans qu’il y ait véritablement un « meurtre » et des coupables. Ce ne sont pas les héritiers de Yacin Yabeh qui démentiront ..