27/06/10 (B558) Somaliland – Sur fond d’élections à haut risque, mais qui semblent se dérouler dans le calme (6 articles)

__________________ 6 – Mikka’s Blog

Hargeisa, Somalie – Les fonctionnaires du Somaliland dire une escarmouche de vote le jour a tué quatre personnes dans une zone contestée de la république auto-proclamée.

Le conseil électoral dit une milice de la région voisine du Puntland tenté une descente dans un bureau de vote dans une zone revendiquée par le Somaliland et le Puntland. Les fonctionnaires ont déclaré samedi soir la perturbation contraints de fermer 34 stations début dans ce domaine.

L’International Republican Institute, un groupe d’observateurs des Etats-Unis, a annoncé dimanche leurs observateurs a constaté des irrégularités de vote dans la région quelques.

Trois hommes candidat à la présidence de la région, un havre de paix relative dans nord-ouest de la Somalie qui a proclamé son indépendance en 1991. Somaliland a sa propre sécurité et les forces de police, système judiciaire et de la monnaie, mais n’est pas reconnu par aucun autre Etat.

__________________ 5 – RFI

Elections générales dans le calme au Somaliland

Le Somaliland a voté samedi 26 juin 2010 pour élire son président et ses députés. Cette région autoproclamée indépendante, du nord-ouest de la Somalie, n’est pour l’instant reconnue par aucun pays, ni par l’Union africaine. Le président Dahir Riyale, élu à la tête du Somaliland en mai 2002, est candidat à sa réélection. Plutôt stable et relativement prospère car épargné par les guerres claniques en raison de l’hégémonie du clan des Issak, le Somaliland a donc voté malgré les menaces des insurgés islamistes shebab qui contrôlent une grande partie du reste de la Somalie.

De ces élections au Somaliland, on retiendra l’image des files d’attente des électeurs devant les bureaux de vote dès le petit matin, sous l’œil vigilant des forces de l’ordre.

Par cette élection, le Somaliland voulait montrer qu’il est un État à part entière, qu’il a sa place dans le concert des nations mais il n’est pas sûr que le vote de ce samedi puisse avoir un impact sur une éventuelle reconnaissance internationale. En revanche, pour de nombreux électeurs, aller voter c’était au moins une manière de sceller une séparation définitive du reste de la Somalie et de ses troubles.

D’après nos confrères de l’Agence France Presse, le scrutin s’est déroulé sans incident. Les frontières étaient fermées.

Au Somaliland, on redoutait et l’on redoute encore les menaces de représailles des shebab, le plus important des groupes islamistes somaliens : « Vous n’avez que deux choix, avait lancé leur chef, soit vous suivez le chemin tracé par Allah, soit vous choisissez ce système démocratique soutenu par l’Occident infidèle » avait mis en garde Abou Zoubaïr.

Les résultats officiels ne devraient pas être connus avant une semaine.

__________________ 4 – Foncier Mobi avec VOA

Élections présidentielle et législatives samedi au Somaliland
samedi 26 juin 2010, par Patrick

Le président actuel, Dahir Riyale Kahin, qui est candidat à sa réélection, affrontait deux principaux adversaires : Faisal Ali Warabe, du Parti de la justice et du social et Ahmed Mohamed Mohamoud, du Parti du développement et de la solidarité.

Élections présidentielle et législatives samedi au Somaliland, région du nord de la Somalie qui a fait sécession en 1991. Les habitants avaient commencé à faire la queue devant les bureaux de vote plusieurs heures avant leur ouverture, en dépit des menaces des milices islamistes.

Le président actuel, Dahir Riyale Kahin, qui était candidat à sa réélection, affrontait deux principaux adversaires : Faisal Ali Warabe, du Parti de la justice et du social et Ahmed Mohamed Mohamoud, du Parti du développement et de la solidarité.

Les milices islamistes shebab, qui contrôlent le centre-sud de la Somalie, avaient menacé de représailles les électeurs qui participeraient au scrutin. « Ceux qui prendront part à ces prétendues élections en subiront les conséquences », avait mis en garde le chef des shebab, Ahmed Abdi Godane, également connu sous le nom d’Abou Zubaïr, dans un message diffusé sur Internet.

Le Somaliland, ancienne colonie britannique de la Corne de l’Afrique, n’est toujours pas reconnu par la communauté internationale en dépit de sa stabilité relative et de la mise en place d’institutions démocratiques. Notamment, la région est relativement épargnée par les violences islamistes qui ensanglantent le reste de la Somalie.

_______________________ 3 – JDD

Somalie: Elections au Somaliland rebelle

Repoussée à trois reprises depuis 2008, l’élection présidentielle a débuté samedi sans incident majeur au Somaliland, région du nord de la Somalie qui a fait sécession en 1991.

Le Somaliland, ancienne colonie britannique de la Corne de l’Afrique, n’a pas été reconnu par la communauté internationale malgré sa stabilité relative et la mise en place d’institutions démocratiques.

Le report du scrutin était dû à des désaccords sur le nombre d’inscrits sur les listes électorales. Les violences islamistes, attribuées à la milice Chabaab (Jeunesse) soupçonnée d’avoir partie liée avec Al Qaïda, qui ensanglantent le reste de la Somalie n’épargnent pas complètement le Somaliland, tout comme la région semi-autonome du Puntland: en octobre 2008, une vague d’attentats suicide synchronisée s’était soldée par 24 morts au moins.

Quelques jours avant le scrutin de samedi, l’émir de Chabaab avait exhorté ses compatriotes à rejeter les « valeurs diaboliques » de la démocratie.

_______________________ 2 – AFP

Elections en Somaliland malgré les menaces des shebab

De Ali Musa HABDI

Le Somaliland, région auto-proclamée indépendante du nord-ouest de la Somalie, a voté samedi pour élire son président et ses députés malgré les menaces des insurgés islamistes shebab qui contrôlent une grande partie du reste du pays.

Les frontières avaient été fermées pour éviter des incidents lors du scrutin qui s’est apparemment déroulé sans incident.

« Toutes nos forces contrôlent les frontières. Les mouvements et transports internes sont interdits, à l’exception de ceux qui sont autorisés par la Commission électorale nationale (NEC), » a dit à l’AFP le chef de la police Mohamed Saqadi Dubad.

Aucune violence ni fraude n’ont été signalées, a déclaré Abdulrahman Mohamoud, un responsable électoral de Hargeisa, la « capitale », à la fermeture des bureaux de vote à 18H00 (15H00 GMT).

Des résultats partiels sont attendus dans les jours qui viennent, avant les résultats officiels qui ne devraient pas être connus avant une semaine.

Les shebab, qui se réclament de l’idéologie du jihad (guerre sainte) d’Al-Qaïda, avaient menacé de représailles les habitants du Somaliland qui se rendraient aux urnes.

« Ceux qui prendront part à ces prétendues élections en subiront les conséquences », avait dit jeudi le chef des shebab Ahmed Abdi Godane, alias Abou Zubaïr.

« Vous n’avez que deux choix: soit vous suivez le chemin tracé par Allah, soit vous choisissez ce système démocratique soutenu par l’Occident infidèle. (…) Vous devez accepter le chemin d’Allah », avait averti le leader islamiste, lui-même natif du Somaliland.

Les shebab contrôlent la quasi-totalité du sud et du centre de la Somalie et ont déjà frappé au coeur du Somaliland, rendant leurs menaces crédibles.

Dans Hargeisa, des files d’attente d’électeurs avaient commencé à se former dans la nuit de vendredi à samedi, surveillées par les forces de l’ordre.

Le président Dahir Riyale, élu à la tête du Somaliland en mai 2002, est candidat à sa réélection. Ses deux principaux adversaires sont Faisal Ali Warabe, du Parti de la justice et du social et Ahmed Mohamed Mohamoud, du Parti du développement et de la solidarité.

Le territoire, ancienne colonie britannique rattachée au reste de la Somalie en 1960, a déclaré unilatéralement son indépendance en 1991 peu après la chute du président somalien Mohamed Siad Barre.

Plutôt stable et relativement prospère car épargné par les guerres claniques en raison de l’hégémonie du clan des Issak, le Somaliland tente depuis d’obtenir une reconnaissance internationale. Son indépendance n’est pour l’instant reconnue par aucun pays, ni par l’Union africaine.

Il entretient des liens étroits avec l’Ethiopie, ennemi juré des shebab, et l’existence même de ce territoire sécessionniste va à l’encontre d’une vision largement partagée par l’insurrection islamiste mais aussi par une partie de la classe politique de Mogadiscio d’une « Grande Somalie », qui intègrerait le Somaliland, la région voisine et semi-autonome du Puntland ainsi qu’une partie de l’est de l’Ethiopie et du nord kenyan.

Le vote de samedi ne devrait avoir que peu d’impact sur les efforts du Somaliland pour devenir indépendant mais de nombreux électeurs semblent avoir voulu sceller une séparation définitive du reste de la Somalie et de ses troubles.

« Nous réunifier à la Somalie, ce serait comme essayer de rétablir l’Union soviétique », dit l’un d’eux, Mohamed Abdullahi Barud.

_______________________ 1 – AFP

Elections au Somaliland samedi: les islamistes shebab menacent

Les insurgés islamistes shebab, qui contrôlent le centre-sud de la Somalie, ont menacé de représailles les électeurs qui participeront aux élections présidentielle et législatives prévues samedi dans la région semi-autonome du Somaliland (nord).

« Ceux qui prendront part à ces prétendues élections en subiront les conséquences », a mis en garde le chef des shebab Ahmed Abdi Godane, également connu sous le nom d’Abou Zubaïr, dans un message audio dont l’AFP a pris connaissance vendredi.

« Vous n’avez que deux choix: soit vous suivez le chemin tracé par Allah, soit vous choisissez ce système démocratique soutenu par l’Occident infidèle. (…) Vous devez accepter le chemin d’Allah », a averti le leader islamiste.

Un scrutin présidentiel, repoussé trois fois depuis 2008, et des élections parlementaires sont prévus samedi au Somaliland, territoire qui s’est déclaré unilatéralement indépendant en 1991 peu après la chute du président somalien Mohamed Siad Barre.

Le Somaliland tente depuis d’obtenir une reconnaissance internationale mais son indépendance n’est pour l’instant reconnue par aucun pays.

Beaucoup plus stable que le reste de la Somalie, cette région a connu cependant de vives tensions politiques après le report de la présidentielle.

Le président Dahir Riyale, élu à la tête du Somaliland en mai 2002, est candidat à sa réélection. Ses deux principaux adversaires sont Faisal Ali Warabe, du Parti de la justice et du social et Ahmed Mohamed Mohamoud, du Parti du développement et de la solidarité.

Réagissant aux menaces des shebab sur les élections, des notables religieux du Somaliland ont appelé à « la vigilance ».

« Nous devons être vigilants et prendre nos responsabilités pour assurer la sécurité de la nation durant ces élections », a déclaré cheikh Mohamed Abdi Arab, l’un de ces leaders.

En lutte contre le gouvernement de transition somalien (TFG), les shebab, qui se revendiquent d’Al-Qaïda, contrôlent le sud de la Somalie et la majeure partie de la capitale Mogadiscio. Plusieurs de leurs responsables sont originaires du Somaliland.

En octobre 2008, 24 personnes avaient été tuées à Hargeisa dans un attentat suicide revendiqué par les shebab.