22/07/10 (B561) Le commandant W… et l’Adjudant O.. de la garnison de Tadjourah sont inscrits sur la liste des Bourreaux agissant en toute impunité (jusqu’à présent) pour soutenir le régime dictatorial et sanguinaire de Djibouti (et ne pas payer leurs dettes). Appel urgent de l’ARDHD à celles et à ceux qui pourraient nous donner l’identité du Commandant W… et l’Adjudant O… et de celles des officiers et sous-officiers qui ont pratiqué la torture sur ce civil. (Mis à jour le 23/7 à 14h00 – Paris)(ARDHD)

Sur la base du témoignage personnel que la victime, M Moussa Ali, originaire de Margoyta a remis à la LDDH, nous nommons le commandant W… et l’Adjudant O… de la garnison de Tadjourah, dans l’ordre des bourreaux et nous préparons la constitution d’un dossier qui pourra être remis, en temps voulu, aux autorités pénales internationales, chargées d’instruire des plaintes pour torture à l’encontre de civils innocents.

Un appel urgent de l’ARDHD

Nous demandons à toutes les lectrices et les lecteurs
du site, qui en auraient la possibilité, de nous donner le nom exact de ces personnes (Commandant W… et Adjudant O…)) en poste à Tadjourah, dont les nom commence par W… et O… et qui sont soupçonnés d’avoir commandité et exécuité des actes de torture sur un citoyen innocent.

Si cela est possible, nous souhaiterions avoir en plus leur photo afin de les publier dans la liste de bourreaux ainsi que les noms des officiers et sous-officiers qui ont participé effectivement aux actes de torture.

Cet appel est urgent, car il faut en terminer avec « l’Omerta » qui couvre du silence (parfois complice ?), les actes de torture et de viol commis à Djibouti et dans le nord, par des soudards bénéficiant de la protection accordées par les plus hautes autorité de l’Etat. Il faut que les auteurs de tels crimes sachent désormais, que l’impunité ne leur sera plus garantie pendant bien longtemps et qu’ils seront jugés pour cela.

Mesure de sécurité en faveur de la victime

Le fait qu’il est témoigné montre le courage de ce jeune homme. En le faisant, non seulement, il protège de futures victimes, des crocs de ces militaires ripoux, qui déshonorent l’AND(*) parce qu’ils confondent la défense de la patrie avec la satisfaction de leur sadisme personnel et de l’injustice. Mais aussi, ce jeune homme contribue à alimenter les dossiers en cours de préparation pour conduire les bourreaux devant des justices qui évalueront les charges pénales contre eux.

Maintenant qu’il a bravé « l’Omerta » en donnant son nom au bas de son témoignage, cette victime sera protégée par la pression de la communauté internationale et par l’ensemble des média qui s’intéressent à Djibouti, dont le nôtre en particulier. S’il lui arrivait quoi que ce soit, nous serions vite en mesure de désigner le coupable ou les coupables et leur commanditaire (Garnison de Tadjourah, par exemple ?)

(*) Note de l’ARDHD
L’AND est une armée de métier, qui a ses règles, son honneur, ses héros et ses morts. Il ne faudrait pas qu’un nombre limité de voyous sadiques, spécialisés dans la torture, le viol, l’extorsion de fonds et l’intimidation, qui se croient couverts par une immunité présidentielle de circonstance, déshonorent l’ensemble des forces armées djiboutiennes. Chacune, chacun, y compris les militaires honnêtes, doit dénoncer ces pratiques criminelles pour contribuer à y mettre un terme et à faire punir les coupables.