27/07/10 (B562) LDDH : La Somalie peut devenir un nouvel Irak ou Afghanistan, selon l’Erythrée (AFP)



Le Président

DIFFUSION D’INFORMATION DU 26 JUILLET 2010

Cette proposition suivante semble fiable : « « La priorité doit être accordée à
la situation politique.

Il faut lancer un processus politique ouvert à tous,
incluant les shebab, (la milice islamiste) Hezb al-Islam, le gouvernement
transitoire fédéral, le Puntland et le Somaliland » (les deux territoires
somaliens qui ont proclamé le premier son autonomie, le second son
indépendance), a poursuivi M. Saleh, qui représente son pays au sommet de
l’UA. »

Toutefois, la condition sine qua non est le départ immédiat des Forces tueuses
de l’Amison, qui avec l’Ouganda et le Burundi perpètrent des atrocités
inadmissibles, des Crimes de Guerre, Crimes de Génocide et Crimes contre
l’Humanité.

NOEL ABDI Jean-Paul

________________ La Somalie peut devenir un nouvel Irak ou Afghanistan, selon l’Erythrée
(AFP)

La Somalie peut devenir un nouvel Irak ou Afghanistan en cas d’envoi massif de
troupes étrangères, et seule une solution politique incluant les islamistes
shebab peut ramener la paix, a affirmé samedi à l’AFP le ministre érythréen des
Affaires étrangères, Osman Saleh.

Ennemi juré du grand voisin éthiopien avec lequel il a été en guerre
(1998-2000), l’Erythrée a été accusée dans un rapport de l’ONU d’apporter un
soutien aux insurgés shebab en Somalie, ce que le gouvernement de ce pays côtier
de la Mer rouge dément formellement.

« Il peut y avoir certains éléments terroristes (au sein des shebab), mais
comment s’en débarrasser? Pas en amenant une force internationale », a estimé M.
Saleh. « Sinon ce sera comme en Irak ou en Afghanistan. Le problème n’est
toujours pas résolu en Afghanistan », a ajouté le ministre érythréen en référence
à l’intervention militaire internationale dans ce pays.
« Et maintenant ils disent qu’il faut parler avec les taliban (en Afghanistan).

Pourquoi pas ici (en Somalie)? ».

« La priorité doit être accordée à la situation politique. Il faut lancer un
processus politique ouvert à tous, incluant les shebab, (la milice islamiste)
Hezb al-Islam, le gouvernement transitoire fédéral, le Puntland et le
Somaliland » (les deux territoires somaliens qui ont proclamé le premier son
autonomie, le second son indépendance), a poursuivi M. Saleh, qui représente son
pays au sommet de l’UA.

Le président érythréen Issaias Afeworki participe très rarement aux sommets de
l’UA, dont le siège est à Addis Abeba, depuis le conflit avec l’Ethiopie.
L’UA doit décider au sommet de Kampala convoqué de dimanche à mardi de porter de
6. 000 à 8. 000 hommes sa force de paix en Somalie (Amisom), et de la doter d’un
mandat plus offensif en réponse notamment à un double attentat qui a fait 76
morts le 11 juillet à Kampala et qui a été revendiqué par les shebab.