02/08/10 (B563)VERITE : pourquoi les citoyens sont–ils sans réaction ?

De nos jours, on a pu constater que dans certains pays d’Afrique, les citoyens ont refusé catégoriquement la dictature et le clanisme.

Ils ont opté pour la démocratie, pour que leur pays sorte de la crise et que les populations viven en liberté, dans l’égalité et en harmonie au sein de leur communauté respective.

Mais voilà, le pays des montagnes, des plaines, des lacs, et de la mer, le Jab-bouti, cette terre brûlée n’a pas encore eu cette chance car elle a été dirigée par un homme de mensonge, de crimes, de clans, de coups tordus. En plus c’est un rancunier qui porte sur ses épaules, tout le mal et les péchés qu’il a commis envers ce bout de terre et au détriment de son peuple pacifique.

Aujourd’hui 25 juillet à 16h30 à Djibouti, il fait très chaud. Les intellectuels, les éduqués, les cadres, les leaders de l’opposition, les syndicalistes et les chômeurs broutent dans les mabraz et ils ressassent de sempiternels refrains, sans objectif ni plan ni réaction face au viol de la constitution commis par le chamelier.

Alors que la situation est plus qu’alarmante,

Pourquoi les citoyens se taisent-ils ?

Pourquoi les leaders ne réagissent-ils pas avec méthode pour mieux guider le peule.

Pourquoi nos parents, nos familles, nos Cheiks coutumiers, nos élus locaux, ainsi que toute la communauté, continuent-ils à se comporter ainsi ? Pas de véritable refus du système, qui soit clair et sans appel. Aucun jugement contre les vampires qui sucent le sang du peuple.

Pourquoi le noble se tait-il ? Pourquoi la communauté Afar du nord qui souffre sous la junte du régime et sous les armes aveugles de l’AND, dirigées par des officiers incompétents et inhumains et criminels, ne réagit-elle pas ?

Qu’espérez-vous si vous continuez à attendre, toujours attendre ?

Mes frères et mes sœurs le temps est venu de donner un sévère avertissement a IOG et à son clan qui ont ruiné notre pays.

Pourquoi n’y a-t-il pas encore eu un soulèvement général de tout un peuple uni et décidé à recouvrer sa liberté et une vie paisible, fraternelle avec une justice impartiale.

Peuple, c’est le moment où jamais d’agir. Après, il sera trop tard. Le temps est précieux et il nous est compté