06/08/10 (B563) Nos correspondants, sur le front désormais quotidien des incendies – Djibouti brûle… !

Djibouti brûle à tout point de vue.

La fuite des capitaux brûle toutes les étapes!

A noter le silence complice (et coupable ?) du FMI et de la Banque Mondiale sur la fuite des capitaux !

Dans les années 40, à Londres, victime des bombardements commandités par les Forces de la dictature hitlérienne, on
disait « Londres brûle ». En 45, juste avant la Libération de Paris, Hitler, le même dictateur interrogeait son Général commandant « le Grosz Paris » « Paris brûle-t-il ? »

Aujourd’hui c’est Djibouti qui brûle et pour de bon.

A qui la faute.
Est-ce la faute d’El Shabaab ?
Est-ce la faute de l’Erythrée ?
Est-ce la faute de l’Ethiopie ?
Est-ce la faute du Yémen ?
Est-ce la faute de Berbera qui héberge Bolloré ?

Ou tout simplement la conséquence d’actes criminels et intentionnels, même si l’on s’empresse de mettre la
faute sur l’EDD, sur les coupures intempestives de courant avec des rétablissement sauvages et non contrôlés, qui augmentent les risques permanents des cour-circuits, avec
parfois des incendies à la clef …

Rien que dans l’après-midi du 4 août 2010, au moins 96 maisons sont parties en fumée libérant (comme par hasard ?) un vaste terrain non loin de l’Aéroport de Djibouti.

Mais qui pourrait bien en être l’heureux bénéficiaire cette fois ?

Les deux beaufs associés dans la nouvelle Société de Djibouti Air appartenant à Loota et Elmis M.Haid qui détient une part non négligeable en sa qualité de
Directeur de l’Aviation Civile et qui perçoit aussi des royalties sur Air
Djibouti (ne pas confondre les deux) qui, elle, a son siège au Caire et qui avait été donnée en concession à une Société anonyme qui dessert essentiellement les lignes d’Asie du Sud Est : Bangkok (Thaïlande) et qui vole sous le pavillon Djiboutien.

Une source proche de Kadra m’a confié à titre purement amical, que le gros IOG, dès qu’il apprend qu’un quartier
prend feu, commense à se taper sur le ventre en dansant et en
remuant son gros bidon adipeux.

Pendant combien de temps, va-t-il encore danser sur le dos des Djiboutiennes et des
Djiboutiens et surtout de leurs malheurs, car qu’arrive-t-il à une famille déjà appauvrie, lorsqu’elle perd tout : maison, mobilier, affaires personnelles et qu’elle doit trouver un logement ? Un choc psychologique et le début de la descente aux enfers.

Par Leila la Hagmiya

_______________ Note complémentaire d’un correspondant

Les Hagmiya sont une vieille famille qui habite depuis plus d’un siècle à
Djibouti, ils sont originaires d’Adramous au Yémen proche d’Oman.

La douce Leila est diplômée : Bac + 6. Cependant, elle est au chômage depuis un an et sa grand-mère
vient de perdre sa maison.

Faut-il rappeler que son grand-père et sa grand-mère avaient déjà été chassés par
Dul Cun (mangeur de terrain) et ancien Chef des Services des Domaines et de
l’Enregistrement.

Réfugié depuis des années au Canada, le fameux Dul Cun est venu à Djibouti à plusieurs reprises en général pour préparer les élections d’IOG et
repartir comme d’habitude avec un bon magot.

Le jardin des grands-parents de Leila, à Ambouli couvrait une superficie de 3.000 mètres carrés et se situait non loin de la villa de Moussa Ahmed Idriss, un ancien opposant
qui lui, au moins, a conservé ses plantations.