07/08/10 (B564) LDDH / ALERTE ROUGE : Il faut libérer Halima Bil’a et ses enfants et les reconduire chez eux à Medeho

 



Le Président

NOTE D’INFORMATION DU 7 AOÛT 2010

Il faut libérer Halima Bil’a et ses enfants
et
les reconduire chez eux à Medeho !

(Voi aussi la note complémentaire de l’ARDHD, à la fin)

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) a appris que Madame Halima Bil’a et ses quatre enfants arrêtés à Medeho le 17 avril 2010 et qui avaient été incarcérés à Nagad depuis le 5 juin dernier n’auraient pas été libérés, dans les faits, après leur départ de Nagad la
semaine dernière;

Selon les dernières informations reçues, après leur départ de Nagad, ils auraient été conduits dans le camp de police d’Obock, où ils sont toujours détenus.

Rappelons que Madame Halima Bil’a constamment torturée. Qu’elle est malade et pourtant qu’elle est arbitrairement détenue avec ses quatre enfants qui sont mineurs et que son dernier enfant est âgé de moins de deux ans.

Un telle Détention Arbitraire est un signe fort équivalent à une prise d’otage intolérable et inadmissible en violation flagrante à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, de la Constitution en son article 10 qui stipule entres autres : « La Personne humaine est sacrée. L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger.

Tous les êtres humains sont égaux devant la loi.

Tout individu a droit à la vie, à la liberté, à la sécurité et à l’intégrité de
sa personne.

Nul ne peut être poursuivi, arrêté, inculpé, ou condamné qu’en vertu d’une loi promulguée antérieurement aux faits qui lui sont reprochés.

(Voir Observation à la fin)…

…Le droit à la défense,… à tous les stades de la procédure… y compris… le droit de se faire examiner par un médecin de son choix.

Nul ne peut être détenu dans un établissement pénitentiaire que sur mandat délivré par un magistrat de l’ordre judiciaire. »

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) dénonce avec rigueur ces actes de barbarie digne d’un autre âge à l’encontre d’une femme et des enfants innocents.

La Ligue Djiboutienne Droits Humains (LDDH) demande à tous les Défenseurs des
Droits de l’Homme, à la FIDH et à l’OMCT, de poursuivre leur campagne jusqu’à la libération effective et définitive de cette famille prise en otage par le régime liberticide de Djibouti.

A la veille du mois béni du ramadan, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains
(LDDH) appelle les autorités Djiboutiennes à libérer immédiatement cette famille
martyrisée et la reconduire dans les plus brefs délais chez elle à Medeho dans
les Mablas

NOEL ABDI Jean-Paul

Observation.

Le Code Pénal et Code de Procédure Pénale sont les lois qui ont été Promulguées six mois après l’adoption de la Constitution par le Référendum du 4 Septembre 1992.

________________ Note complémentaire de l’ARDHD

L’ARDHD s’associe pleinement à la démarche de la LDDHD et soutient son appel.

On comprend que le régime, « ennuyé »
par les appels incessants pour la libération de cette famille et par la montée de la contestation internationale, a cru se débarasser du cas, en les libérant de Nagad. .. Mais Guelleh est un rancunier et dans les faits, il n’a fait que transférer la famille vers un autre centre de rétention à Obock, ce qui a trompé les observateurs, pendant quelques jours.

Heureusement, la vérité apparait rapidement : parmi les détenus, il y a un enfant âgé d’environ deux ans, qui est détenu arbitrairement depuis DEUX MOIS.

Comment qualifier un régime qui emprisonne même les bébés, pendant plusieurs mois ??

L’ARDHD lance une alerte rouge et va déclencher la procédure et les actions prévues dans ce cas