21/08/10 (B566) Flash INfO – Des précisions sur l’assassinat du Colonel Abdillahi Mouhoumed, numéro 2 du SDS.

Il s’agit du Lieutenant Colonel Abdillahi Mouhoumed, anglophone, venu d’Ethiopie et issu de la tribu Saad Moussay.

Il était
le cousin de l’ancien Ministre des Affaires Religieuses Cadi Mogueh Dirir. Les terres de paturage des Saad Moussa sont situées en Somalie Occidentale,
sous colonisation éthiopienne.

Le
Lieutenant-Colonel Abdillahi Mouhoumed a été assassiné tard dans la nuit du Jeudi au
vendredi (19-20 août 2010) probablement entre 1 et 3 heures vendredi matin.

(*) Ce sont les heures matinales qui sont privilégiées par le régime pour commettre les exécutions et/ou les liquidations Extrajudiciaires : exemple
le Colonel Bogoreh qui lui aussi avait été assassiné.

Abdillahi Mouhoumed a été promu Officier Supérieur de la SDS après que l’Officier Supérieur Karaf numéro 2 de la SDS juste après Hassan Madobe et d’IOG fut égorgé dans un terrain vide face au cimentière exactement là où se trouve le lycée Guelleh Batal, lycée appartenant au Ministre de l’Education Abdi A. Absieh connu sous le nom de Hamoud et de l’ancien Recteur Fondateur de l’Université de Djibouti M.Adid .

Il est important de signaler que cet Officier Supérieur Karaf avait été égorgé car il avait remis à un responsable de la DST à l’Ambassade de France à Djibouti, des documents sur l’attentat du Café de Paris.

Abdillahi Mouhoumed intellectuel anglophone et tortionnaire a été liquidé dans son « mini-Château » qui est situé à proximité de celui de son chef Hassan Madobe à Gabode non loin de la 13ème DBLE.

Quatre individus se seraient rendus à son domicile, probablement des
personnes qu’il connaissait.

Son corps a été découvert avec le cou cassé.

A-t-il souffert ou a-t-il tout d’abord était étouffé ?

Aucune autopsie ne pourra malheureusement répondre à cette question.

Vendredi matin, la famille avait refusé qu’il soit enterré, exigeant au préalable, qu’une autopsie soit réalisée à
l’Hôpital Bouffard des Forces Armées Françaises. Elle n’a pas pu être pratiquée à cause du veto
formel opposé par IOG.

Son patron direct, Hassan Saïd, s’est fait tout petit devant la veuve, une patronne du Khat.

Ce n’est qu’hier soir vendredi 20/08/10, que le corps a été enterré de force.

Votre Correspondant agent de la Brigade criminelle.