10/09/10 (B568) Radio Trottoir (Lecteur) Enfin… enfin ! mais ce n’est pas possible. Le P’tit Zak venge l’affront subi par RPP, en attaquant les réfugiés, de préférence d’origine éthiopienne et de sexe féminin …

IOG a-t-il décidé d’envoyer une gifle magistrale à Meles par l’intérmédiaire du P’tit Zak de la Gendarmerie ?

Meles n’a pas été tendre ces dernier temps avec celui qu’il avait pourtant créé de
toutes pièces en 1999.

Le gros prétentieux d’IOG a la mémoire courte.

Comme Meles ne cesse jamais de le lui rappeler : « Mais qui t’a fait roi ! » Guelleh n’apprécie pas vraiment qu’on le mette face à ses faiblesses …

Quand Kadra l’a prise en main, Guelleh n’était qu’un vaurien

Depuis que le Qatar a mis son nez entre l’Erythrée et Djibouti, Meles s’énerve chaque jour davantage. Il a la bougeotte et il a même du mal à se contenir pour ne pas relancer
un dossier brûlant en instance, depuis 12 ans, devant la Justice Ethiopienne.

De quoi s’agit-il ?

D’une
très sale affaire dans laquelle IOG, Kadra et Boreh sont impliqués, une sale Affaire de trafic
de mercure, de café avec l’évasion de capitaux pour laquelle Tamra Layne a été
condamné à plusieurs années de prison ferme.

Pour Meles : IOG n’est qu’un sale petit traitre et il mériterait la peine de mort.

Ecœuré par l’ingratitude de son ancien protégé, Meles s’est tourné, pour assurer ses importations et ses exportations, vers Port Soudan et aussi vers Berbera, mais à moindre échelle.

Il a été déclaré récemment par les plus hautes autorités éthiopiennes que 95% du trafic maritime de l’Ethiopie, qui passait autrefois par Djibouti, a été réacheminé sur d’autres ports plus sérieux !

Outre les raisons politiques et les différends humains entre les deux responsables éthiopiens et djiboutiens, il y a surtout le fait que le port de Djibouti avait développé des  » us et des coutumes locales », contraires à l’éthique et à la fluïdité du commerce :

– le racket incontournable organisé par les Gendarmes et les Policiers du port,

l’augmentation régulière,
sans consultation préalable avec les transitaires Ethiopiens des taxes portuaires

Les Autorités Djiboutiennes sont désormais classées parmi les « Voyous ».

Décidemment Meles ne mâche pas ses mots ces derniers temps.

Après la raclée infligée à son beauf’, le guitariste, patron de l’Aviation Civile Djiboutienne
par Ethiopian Airlines, la Paulette aurait imposé à IOG de ne pas se laisser
faire.

Trop c’est trop. La riposte ne s’est pas fait attendre.

Immédiatement un Conseil de guerre secret a réuni IOG, Hassan Saïd de la SDS, Mohamed Djama de la Garde Républicaine, et le pet’it Zakaria de la
Gendarmerie.

En tant qu’ancien flic de la Police des mœurs IOG a tout de suite proposé d’arrêter les filles éthiopiennes qui commercent leurs charmes, réalisant de jolis bénéfices qu’elles expédient en Ethiopie, afin d’ouvrir des minis Hôtels, bars et restaurants, et de faire construire de belles villas pour leurs vieux jours …

Ces Ethiopiennes ne font aucun investissement à Djibouti, où elles dépensent un minimum. Peut-on les considérer comme de
véritables sangsues qui contribuent à l’évasion des capitaux ?

Timidement, car il n’a jamais été ni courageux ni sur de lui, le P’tit Zak a proposé que ces mesures s’étendent en priorité à tous les
immigrés éthiopiens.

Le plan a été approuvé par IOG avec mise en application immédiate par le remplaçant du Colonel Bogoreh assassiné. Et on ne répétera jamais assez que le P’tit Zak connaît parfaitement les conditions de l’assassinat et le nom des meurtriers. (L’article du Sergent Ariko sur le sujet n’a jamais donné lieu à un démenti, donc on peut considérer qu’il doit être proche de la vérité)

Rapidement il a envoyé ses troupes en tenue de combat pour rafler et jeter en prison, à la frontière de Gallileh (Région d’Ali Sabieh), plusieurs centaines de femmes, (nombreuses avaient un bébé sur le dos), des enfants et des jeunes que le p’tit Zak considère comme des « Ethiopiens envahisseurs ».

La majorité de ces « Immigrés », (dont une partie ont été vus à Télé en plein mois Béni du Ramadan) ressemblent physiquement à des Somalis ou à des Afar.

Vérifications faites, il apparait que ces « immigrés » vivaient simplement à Arta ou à Obock, dans l’espoir de trouver des passeurs pour
se rendre au Yémen et ils ne dérangeaient personne.

Mais les choses ont pris une autre tournure et une autre dimension

Cela a commencé, mardi dernier
avec le déploiement
vers 23 heures des commandos de la Gendarmerie, armes lourdes au
poing fouillant à Arhiba.

Ils ont investi et fouillé les maisons une par une, à la recherche d’immigrés Ethiopiens, puis mis le feu à leurs habitations.

Mercredi matin, toutes ces personnes qui avaient été
raflées dans la nuit, ont été directement embarquées sur des camions après que la RTD
ait pris des images d’ensemble. Fire comme un coq’ de basse-cour, le p’tit Zak a déclaré qu’il s’agissait
de « 650 immigrés Ethiopiens indésirables à Djibouti » (entendre par là qui
polluent la capitale et créent l’insécurité).

On a bien vu que la quasi-totalité des personnes raflées étaient des enfants, des femmes
et beaucoup de jeunes, en majorité des filles. (Les filles sont violées dans les centres de Police et si elles sont jolies, c’est mieux … !!!)

Dans la nuit de mercredi soir 9 septembre 2010, l’ordre a été donné aux commandos antiterroristes de la Police d’investir la zone mitoyenne de l’Etat-major de la Gendarmerie où ils ont pu cueillir la centaine « d’immigrés protégés par la Gendarmerie » qui vivaient là. Ceux-là ont été conduits à Nagad, où ils ont été triés : immigrés, r éfugiés et citoyens djiboutiens.

Il n’en reste pas moins que le Colonel de la Police a été humilié dans ces opérations. Les rafles et le maintien
de l’ordre sont du ressort de la Police nationale. En cas de débordement, le
Colonel de la Police peut faire appel à la Gendarmerie nationale.

Double humiliation.

D’abord parce que le Colonel de la Police n’avait pas été informé de cette opération d’une
grande ampleur. Pire, elle s’est déroulée sous ses yeux dans sa zone
territoriale : Arhiba jouxte le camp de l’Etat-major de la Police.

Ensuite parce que les opérations ont été éxécutées sans qu’aucune décision écrite n’ait été formalisée et sans aucun Décret signé par le Chef de l’Etat, ce qui était normal et indispensable ..

C’est vraiment « du n’importe quoi » ne se lassent de répéter, les collaborateurs directs du Colonel Abdillahi Abdi, Chef
d’Etat-major et Directeur de la Police Nationale.

Abdillahi Gabaney dit le court
de la Sécurité Militaire.