15/09/10 (B569) Les lecteurs nous écrivent. Comme les populations Afar dans le nord, à Djibouti-ville, ce sont les populations Gadaboursi qui sont ciblées par le régime répressif, probablement en réponse à la participation de nombreux intellectuels issus de cette communauté à la grande manifestation de l’Aïd, organisée par l’opposition.

Qui est la cible et pourquoi le Qaurtier 5 ? Les gadaboursi, peut-etre … ?

Depuis que des intellectuels du Q5 ont affiché leurs positions, en participant à la grande manifestation du jour de AID (vendredi dernier), le SDS et la police multiplient les perquisitions dans les maisons du Qaurtier 5. Elles se soldent souvent par des rafles collectives.

De jeunes professeurs, des fonctionnaires, de vieux pères de famille … bref personne n’y échape ! Tout ce qui bouge au Q5 est suspect aux yeux du régime.

Et comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seul, en réponse aux informations qui viennent de SIINAALIO (président de Somaliland) concernant des commandos djiboutiens qui auraient traversé la region AWDAL (région Gadaboursi), les forces de Guelleh ont encore intensifié la pression sur les populations Gadaboursi, soit dans les bureaux soit dans leurs maison de Q5 a Balbala.

Déjà, les ségrégations liées à l’origine tribale a affaibli de nombreuses ethnies. Dans le nord, ce sont les Afar et actuellement à Djibouti, ce sont les Gadaboursi qui sont ciblés et victimes de harcèlements, menaces, humiliations et arrestations arbitraires,

Le prochain objectif du régime sera-t-il d’expulser les familles Gadaboursi vers Awda, comme cela se fait dans le nord, avec les Afar ? Certains voient la conclusion d’un processus de mort lente, qui a commencé il y a 10 ans … dans l’indifférence générale… La population djiboutienne, dans son ensemble est-elle complice, du fait de ce silence ??

Je lance un
SOS : comment portéger les ethnies qui sont victimes du régime. Qui pourrait nous aider à déposer des plaintes pénales devant des justices compétentes et indépendantes ?