03/10/10 (B572) Les dernières nouvelles du front par le Sergent-Chef Ariko à Londres.

– Règlement du conflit frontalier djibouto-érythréen : Djibouti traine les pieds, ce qui agace fortement le Qatar …

Selon des informations qui m’ont été envoyées depuis Djibouti, le Qatar aurait demandé à la république de Djibouti de faire des propositions afin que le pays sorte de l’État de guerre larvée avec l’Érythrée.

Le président dictateur érythréen Afeworkis aurait demandé au Qatar d’obtenir que Djibouti propose des solutions pour l’échange des prisonniers de guerres. C’est sans compter la paresse chronique des autorités djiboutiennes et leur volonté de faire trainer au maximum ce point … Bref ! le dossier n’avance pas car Djibouti n’a toujours pas donné de réponse.

– Cela met le Qatar et Asmara dans l’embarras.

Dernièrement le Général trois étoiles du Qatar a transmis au dictateur IOG une lettre qui lui avait remise par les Érythréens.

Djibouti a demandé à ce que Mahamoud Ali Jabra, l’ancien Ambassadeur d’Érythrée accrédité à Djibouti (de 2000 a 2007) conduise les négociations parce qu’il connait mieux que quiconque Djibouti et ses autorités.

Asmara a très mal reçue cette demande, pour deux raisons :

. cet Ambassadeur a été éloigné d’Asmara pour représenter l’Érythrée auprès de l’Iran,
. et surtout l’Érythrée n’entend pas qu’on lui impose le nom de ses propres négociateurs.

Le Qatar, principal négociateur, est fatigué d’attendre les propositions de Djibouti pour parvenir à un règlement définitif du conflit. L’Émir du Qatar a demandé aux deux parties de venir à Doha pour négocier un accord sur le partage des terres frontalières laissées vacante par les colonisateurs français et italiens.

Si l’Érythrée a répondu favorablement, c’est Djibouti qui traine les pieds. Asmara a d’ores et déjà demandé à ce que Djibouti fasse des efforts pour limiter le déchargement des navires qui transportent des armes de guerre pour l’Éthiopie.

Djibouti, comme sur les autres points, n’a même pas daigné répondre. Cela agace au plus haut point, les autorités du Qatar.

– Le ridicule a atteint des sommets lorsque l’Émir du Qatar a demandé à notre ambassadeur à Doha Mahamadeh Ali Mahamadeh, les raisons du silence Djibouti sur les différentes demandes.

Notre ambassadeur a été contraint de répondre qu’il n’en savait rien !

Stupeur à Doha. C’était bien la première fois qu’un ambassadeur n’était pas au courant de dossiers aussi importants que celui des négociations entre Djibouti et l Érythrée.

Le palais de Djibouti cache tout ! Même à ses propres ambassadeurs qui sont accrédités dans d’autres pays. Des rumeurs sérieuses prétendent que l’ambassadeur Mahamadeh Ali Mahamadeh, un arabophone, serait remplacé, à la demande des autorités de Doha … Comme son homologue Robleh Ollahyieh devenu « persona non grata » à Washington.

Pour l’instant tout le monde attend les propositions de Djibouti, mais IOG dans le contexte actuel a probablement d’autres chats à fouetter …

– La France organise les bons offices de son coté, en dépit des réticences djiboutiennes

Constatant le blocage « organisé ? » par Djibouti, la France a proposé ses bons offices à la présidence djiboutienne. Discrètement, Paris a envoyé à Asmara, un émissaire, le diplomate Stéphane Gompertz, directeur Afrique, au quai d Orsay.

(Ambassade de France a Asmara) Le diplomate a pour mission de prendre « langue » avec le maître d’Asmara. Paris n’apprécie pas du tout que Djibouti joue « les malins » dans cette affaire.

La France considère-t-elle (à juste titre ?) que cette guerre avec l’Érythrée permet avant tout au Gouvernement djiboutien de détourner l’attention de ses militaires en leur fournissant une occupation ?

En effet, un grand nombre est déjà entré en rébellion contre le pouvoir mal élu d’Ismail Omar Guelleh, ce qui fournit une raison supplémentaire pour se débarrasser des éléments les plus durs et les plus en vue de l’armée djiboutienne.

L’Érythrée a laissé entendre que la France serait la bienvenue dans le cadre des négociations avec Djibouti. Mais au palais de Djibouti, on ne voit pas les choses de la même façon et l’on considère que la France n’a aucune légitimité pour interférer dans les affaires de Djibouti.

Le diplomate français a remis au président érythréen un message de son homologue français. La zone de Doumeira (zone clé du détroit de Bab el Mandeb) est stratégique non seulement pour Djibouti mais aussi pour tous les pays occidentaux.

– Des avions érythréens autorisés à se poser à Djibouti pour débarquer de nuit des islamistes somaliens intégristes ?

A la tombée de la nuit, des avions appartenant à l’Érythrée sont autorisés à se poser sur l’aéroport de Djibouti … alors que Djibouti clame qu’elle est en guerre contre elle !

De ces avions, qui viennent directement d’Asmara, débarquent des somaliens dont les américains voudraient la peau parce qu’ils les soupçonnent d’appartenir à Al Shebaab et/ou à d’autres partis islamistes qui sont en guerre contre le fragile gouvernement de Mogadiscio.

– Un désintérêt total d’IOG pour les militaires retenus prisonnier en Erythrée. Zakaria muet sur ce point

Les Djiboutiens ont demandé à l’Érythrée de leur fournir le nombre et la liste des soldats qu’ils détiennent en tant que prisonniers de guerre. Imaginez que l’État-major des forces armées djiboutiennes soit incapable de recenser le nombre d’hommes fait prisonniers à l’issue de la bataille de Doumeira ?

Est-ce la preuve que les dirigeants djiboutiens se désintéressent carrément de leurs soldats ?

Prenons un exemple : le régime a prétendu que le Capitaine Abdourahman Harreh Bouh des FAD et le Lieutenant Elmi Robleh Omar avaient été tués durant les combats.

C’est faux ! En réalité, ils sont prisonniers des Érythréens comme leur chef d’état-major, le Colonel Aden Ali Ahmed patron du C.C.O.

Sous la pression des familles qui exigeaient légitimement des informations sur leurs proches, le régime a aussi prétendu que dix-huit autres militaires avaient été portés disparus.

Curieux, car le général Zakaria sait le nombre exact de ses hommes morts ou capturés par les Érythréens et pourtant il se réfugie dans un mutisme total. Il ne veut rien dire à quiconque, même pas aux épouses de ces militaires.

Les érythréens ont rapatrié les prisonniers djiboutiens sur Asmara. Selon un conseiller de l’Ambassade d’Érythrée à Londres, qui a réclamé l’anonymat pour des raisons de sécurité, les militaires djiboutiens prisonniers seraient au nombre de 98 soldats dont 10 officiers. Le plus haut-gradé est le colonel Aden Ali Ahmed, patron du régiment blindé du camp Cheik Osman.

Djibouti ne fait même pas le minimum pour demander au Croissant-Rouge ou à défaut à la Croix-Rouge de se renseigner sur les conditions de ces militaires.

L’opposition civile djiboutienne n’a jamais évoqué cette question fondamentale qui concerne la vie de nos soldats et l’espoir pour leurs familles.

– De leur coté, les « prisonniers » érythréens supplient pour qu’on ne les renvoie pas chez eux

Les prisonniers érythréens détenus à la prison de Gabode, section 10, ont demandé, selon nos informations, à bénéficier d’une assistance de la part du Croissant-Rouge pour qu’ils ne soient pas renvoyer chez eux en Érythrée.

Ces prisonniers savent très bien que Guelleh serait bien capable « de les vendre » à la boucherie de son copain Afeworkis, car leur retour au pays ne serait pas salué par des cris de victoire et de joie (comme cela se passe dans des pays civilisés) mais serait plutôt synonyme des pires châtiments, pour désertion.

Guelleh refuse toujours à la Croix-Rouge l’accès à ces malheureux prisonniers de guerre, dont il se glorifie.

Qui ne sait pas que ces prisonniers érythréens ont fait défection avant les combats, pour dénoncer la situation catastrophique de leurs casernements à Doumeira ?

– Les deux pays se reprochent mutuellement de soutenir des opposants à leur régime, mais seuls les résistants du FRUD inquiètent Guelleh

En allant au siège des Nations-unies, le dictateur avait demandé à ce que l’Érythrée remette à la justice djiboutienne, un cadre du FRUD. Chose faite, il est actuellement en prison à Gabode.

Le plus navrant, c’est qu’IOG n’a même pas demandé au secrétaire général de l’ONU d’enquêter sur la situation de nos soldats portés disparus : morts, vivants, prisonniers, bien portants, malades ??

Seuls les rebelles du FRUD inquiètent le régime dictatorial, mais il n’a rien à faire de la vie de nos malheureux soldats. L’Érythrée a pris acte du fait que Djibouti avait abandonné ses soldats prisonniers.

Dans l’interview qu’il avait accordée à VOA en Somali, IOG avait reconnu que l’Érythrée armait et soutenait ses opposants.

Pour être équitable, aurait-il du ajouter que de son côté, il armait et finançait les moudjahidines du front islamique érythréens qui se battent contre le régime d Afeworkis et qui sont basés au Soudan ?

– Djibouti n’au toujours pas repris possession des territoires abandonnés par l’Erythrée,

Conformément à la demande du Qatar et d’Israël, l’Érythrée a abandonné ses positions sur le littoral de Doumeira. Soulignons qu’Asmara reçoit un soutien fort de la part de l’Etat hébreu. Israël possède en Érythrée sa plus grande ambassade du continent africain.

Et le pire ou le plus surprenant : jusqu’à ce jour, l’Etat paresseux de Djibouti n’a même pas envoyé son armée pour reprendre possession des territoires que les Érythréens ont évacués depuis longtemps.

Djibouti a demandé au Qatar de positionner des troupes sur place. Les militaires djiboutiens se demandent quel est le besoin réel, de faire appel à une armée étrangère pour s’occuper des affaires nationales, alors qu’ils ont la capacité de les gérer.

Le palais n’a aucune réponse à donner à ses militaires.

Les désertions se multiplient au point que le Ministre de la défense « le dormeur » Ougoureh a été sommé par le palais « de Beit el Wali » de remédier à la situation.

Il s’est contenté d’ordonner de construire un barrage à Hado à quelques kilomètres du front, qui est sévèrement gardé par une unité de la Garde républicaine.

L’Armée est paralysée par les désertions et les retards pour rejoindre les cantonnements. Le moral n’est pas au beau fixe à Doumeira, dans les régiments.

Le général Zakaria, escorté par le berger Mohamed Djama, patron de la garde tribale, dénommée « Garde républicaine » multiplie les menaces envers les hommes du rang.

– Mohamed Djama « le berger » attend-il le poste de Zakaria ?

Les soldats ne l’entendent pas de cette oreille… Ils savent que les jours du général Zakaria sont comptés et que le dictateur IOG après son « vol » lors de l’élection présidentielle du 9 avril 2011 veut promouvoir le Colonel berger Mohamed Djama au grade de Général de corps.

Pour l’obtenir, Mohamed Djama doit attendre que le général Zakaria disparaisse de la surface de la terre ou soit mis en retraite.

Entretenir des tensions dans la capitale pour organiser son élection. L’une des techniques préférées d’IOG qui montre ses limites …

Dans sa stratégie répréhensible, IOG se doit d’entretenir les tensions à Djibouti-ville. Les jeunes, qui sont au chômage, sont devenus ses pions, qu’il dirige en fonction de ses intérêts électoraux.

La nuit venue, les jeunes des quartiers se battent avec des lance-pierres. Ces combats sont savamment orchestrés par le régime aux abois, mais ils commencent à agacer la population.

Les gens se demandent jusqu’où va aller cette folie meurtrière qui secoue chaque nuit la capitale.

Côté régime : silence radio.

Mais cette mise en scène organisée et dirigée par le régime ne fait pas plaisir à tout le monde et les représentations diplomatiques étrangères ont leurs propres informations et elles ne sont pas dupes.

L’ambassadeur des États-Unis aurait demandé au ministre de l’intérieur, un certain Yacin Elmi Bouh de calmer les jeunes.

Le ministre a demandé à Haramous des instructions.

Seulement l’initiateur des troubles est incapable de proposer un remède pour lutter contre le feu qu’il a allumé.

Yacin Elmi Bouh a simplement assuré l’ambassadeur qu’il allait augmenter le déploiement des forces de Police.

– Les jeunes, victimes des promesses du régime, condamnés aux travaux forcés à Nagad.

Reste qu’IOG a pris une peur bleue. Il a donné l’ordre à la brigade spéciale de la police nationale et à la Gendarmerie d’arrêter des jeunes. Dans la nuit du 25 au 26 septembre les hommes, sous les ordres du commandant Elmi Jesse et du lieutenant colonel Douksieh, sont passés à l’action et ils ont arrêté de nombreux jeunes. Certains d’entre eux ont vite fait de prévenir leurs sponsors !

Pour les uns, c’était le couple Ismail Tani – Seke Toureh et pour les autres, Ali Abdi Farah le protégé de Kadra.

Ces appels téléphoniques de détresse n’auraient servi à rien puisque le colonel Abdillahi Abdi aurait refusé catégoriquement de les relâcher. Le p’tit Zak a-t-il confirmé la position ?

Les jeunes ont été abandonnés par leurs sponsors. Internés à la caserne de Nagad, ils survivent, à la condition d’effectuer des travaux épuisants le matin et du sport l’après midi, histoire de leur faire passer l’envie de jeter des cailloux sur les pauvres et paisibles citoyens.

Voila où cela mène ceux qui ont cru utile de soutenir le régime et ses obligés.

A la jeunesse de méditer cela : le régime ne respecte rien ni personne. L’ingratitude est sa doctrine de gouvernement ….

– Les écoliers de Djibouti se plaignent du manque d’enseignants qualifiés.

C’est vrai puisqu’une grande majorité d’enseignants a fui Djibouti. Le ministère de l’éducation nationale n’arrive plus à combler les postes laissés vacant par les enseignants qui ont préféré l’exil et ses rigueurs, pour ne plus être les victimes de la mauvaise gouvernance qui règne en maître à Djibouti, depuis le coup d’État du petit neveu d’Hassan Gouled, un certain 9 avril 1999.

Le régime ne prend pas la mesure de la catastrophe annoncée dans les établissements d’enseignement. Même le ministre de l’éducation nationale, Mister Hamoud, préfère inscrire ses enfants dans les écoles françaises plutôt que dans les écoles nationales.

Cela prouve qu’il ne fait aucune confiance à ce système qui génère des chômeurs et qui tue le système éducatif à petit feu.

Voila où nous conduit ce régime et son chef uniquement préoccupé par ses intérêts personnels.

– Un cadre du trésor disparait avec un gros magot.

Un certain Saïd Omar dit « Omar le jeune » s’est enfui avec le butin. Fou de rage, le dictateur a convoqué le directeur des finances Saïd « caoutchouc » et le patron du trésor Hassan Gab ou « Hassan Petit » pour qu’ils s’expliquent. Les deux responsables ont eu à affronter le gourou du maître de Haramous.

Curieusement, le ministre Ali Farah Assoweh n a pas été convoqué à cette réunion au palais.

A la dernière minute c’est le patron des bassasses (espions en langue somali) Hassan Saïd qui est venu calmer le dictateur. Il lui a annoncé que Saïd « le jeune » avait abandonné la voiture à Loyahada, et qu’il avait emprunté une autre voiture pour partir en direction de Dire Dawa.

Les deux directeurs craignent maintenant pour leurs postes. L’un Saïd « caoutchouc » est le frère d’Abdi Jackson, ex-directeur commercial au port alors que l’autre a été recruté personnellement par IOG. Bonne chance messieurs !

– Amir Adaweh Robleh, un ancien opposant « repenti », qui pourrait être menacé par les nouvelles orientations d’Aden Robleh ?


L’ex opposant et rédacteur en chef de La République, organe de presse du parti PND d’Aden Robleh Awalé, Amir Adaweh Robleh qui avait été nommé, en reconnaissance de sa collaboration avec le régime dictatorial, au titre de conseiller de l’Ambassade de Djibouti à Paris pourrait rentrer bientôt au pays.

Cette décision serait la conséquence du désengagement d’Aden Robleh sur la participation du PND aux côtés du RPP pour les élections présidentielles du 9 avril 2011.

On se souviendra qu’Amir Adaweh avait été blessé à une jambe lorsqu’il avait subi la torture dans les geôles éthiopiennes à la demande d’IOG.

(Son parcours est bien connu des lecteurs de l’ARDHD. Lorsqu’il était incarcéré en Ethiopie, il avait été soutenu par l’ARDHD et aussi par RSF qui lui avait offert un billet d’avion pour Paris et qui l’avait fait soigner en France. En toute ingratitude, il s’était immédiatement rapproché du régime, d’où le poste qu’il avait obtenu – Note de l’ARDHD)

Maintenant, il craint que le SDS ne profite de son retour au pays pour l’éliminer. Amir Adaweh Robleh a beaucoup de dossiers sur les autorités. Il les a accumulés lorsqu’il était rédacteur en chef de « La république » l’organe du PND.

Depuis qu’avec Saida Barreh Falcou la représentante du PND en France, ils s’étaient rangés aux cotés du régime, ils avaient pu être tranquilles.

Saida Barreh Falcou a ses entrées au palais d’Haramous chez la première dame de Djibouti. Auparavant elles étaient ennemies, mais les temps ont changé. Les amies de mes ennemies sont mes amies, ou quelque chose comme cela … !

Voila où cela mène lorsque l’on fait trop confiance à des gens qui n’ont aucun respect d’eux-mêmes.

– Le Patron d’Inchcape Services Shipping : des méthodes de voyou contre son personnel ?

Le patron d’Inchcape Services Shipping a inauguré une nouvelle technique pour couper l’herbe sous les pieds de ses employés.

Ce petit protégé de Kadra Haid a imaginé des vols qu’il imputait à certains de ses employés, ciblés par lui. Il a saisi la brigade de gendarmerie d’Engueila où officie un certain Adjudant Daher, bien connu des Djiboutiens. Daher a réalisé un travail de titan pour arrêter les voleurs.

Sauf qu’il s’est trompé de cible ! Ce n’était pas ceux que le patron voulait faire incarcérer, mais d’autres. L’enquête a été enlevée à Daher. Mais les gendarmes d’Engueila, qui ont compris le piège organisé, ont demandé à leur patron « le petit Zak » d’aller voir cet entrepreneur qui se croit tout permis pour lui dire de cesser ces mises en scène odieuses.

Le « P’tit Zak » a appelé ce monsieur et l’a menacé de le faire mettre au trou si jamais il refusait les conclusions des gendarmes.

Réponse du berger à la bergère !

Le patron d’Inchcape Services Shipping a licencié une majorité de son personnel sans préavis.

Il a fait placer son agence sous la protection des compagnies d’intervention de la police. Il a demandé au Lieutenant colonel Omar Hassan Matan de faire une nouvelle enquête tribale.

Furieux, le « P’tit Zak » a conseillé au patron d’Inchcape SS, de ne plus jamais solliciter les gendarmes pour quelque motif que ce soit.

Le seul problème c’est qu’Omar Hassan Matan ne sait pas conduire des enquêtes.

Il n’a pas compris que c’étaient les protégés du patron qui avaient volé l’argent et non les autres. Déjà qu’ils étaient payés avec des lance-pierres, voilà de malheureux salariés honnêtes, accusés d’un vol qu’ils n’ont pas commis et qui a été réalisé par d’autres salariés.

Au pays d’IOG même les voleurs se font voler.

– Les étudiants djiboutiens qui sont éparpillés dans le monde crient famine.

Le régime les a carrément oubliés. Les parents ont du mal à obtenir le paiement des bourses promises.

Que fait le ministre de l’éducation d’IOG ? Au lieu d’envoyer l’argent pour permettre aux futurs cadres du pays de se former, Hamoud passe une part de son temps à l’hôtel Kempisky en quête de chaire fraiche et l’autre à construire des maisons à Haramous et à Dire Dawa.

Que les pauvres étudiants djiboutiens meurent de faim dans les campus des universités, n’est pas sa priorité. Certaines universités refusent leur accès aux étudiants djiboutiens au motif que Djibouti n’a pas acquitté les frais de scolarité.

Voila où nous mène IOG et son système pourri.

Ariko
Président de la nouvelle association FIFAYIA.
LONDRES