08/10/10 (B572) (Modifié 22h00) Abdallah Deberkalleh nous prie de mettre en diffusion, sous son entière responsabilité, les deux extraits son (et non vidéo) des deux enregistrements qu’il a téléchargés sur YouTube. NOUVEAU : Un aimable correspondant nous propose une traduction de l’entretien en Arabe entre Kadamy et un journaliste somalien.

____________________ 1 – Extrait de l’entretien entre
Mohamed Kamady et un journaliste somalien (Langue arabe)


Interprétation en Français réalisée par un aimable correspondant que nous remercions vivement. (Attention : cette traduction est le résultat d’un travail personnel et bénévole. Elle ne saurait engager ni son auteur, ni l’ARDHD. Seule une traduction officielle effectuée par un traducteur assermenté pourrait faire foi en cas de contestation.)

L’interview (ou la discussion ?) se déroule entre un journaliste somalien résidant à Dubai et Mohamed Kadamy. Tous deux parlent l’Arabe.

Le journaliste évoque, en premier lieu, les relations entre Kadamy et Deberkalleh lui demande pourquoi elles sont si mauvaises …

Kadamy confirme qu’il considère toujours Deberkalleh comme son frère et qu’il sera toujours le bienvenu chez lui. En revanche il affirme que ce n’est pas quelqu’un de sérieux, car il a accepté de faire partie du GED dont les dirigeants à l’instar d’Ali Iftin et des autres membres ne sont pas crédibles.

Le
journaliste :
pour quelles raisons, vous ne faites pas l’union de l’opposition ?

Kadamy : nous sommes en train de la réaliser, mais Abdallah (Deberkalleh) et son groupe « le GED » ne sont pas sérieux et nous ne pouvons pas nous unir avec eux.

Journaliste: avez-vous des contacts avec Boreh ?

Kadamy : oui, nous nous sommes rencontrés à trois reprises. Mais Boreh, au fond, n’est qu’un simple commerçant d’origine Arabe. Nous l’avons convaincu de ne pas revenir à Djibouti, car il voulait sans doute le faire.

De toutes les manières, c’est un homme qui a piqué l’argent d’Ismail Omar, mais c’est avant tout un commerçant et non pas un politicien.

Avec son argent, mais surtout avec nos idées nous pouvons renverser le régime, (« rires ») quand Kadamy se moque de Boreh.

Journaliste : pourquoi parlez-vous d’Arabes, d’Issas, de Somali, d’Afar et non pas des Djiboutiens, car même avec tout l’argent du monde, vous n’arriverez pas à réaliser votre objectif sans l’union des différentes composantes.

Kadamy : aujourd’hui IOG a de gros problemes avec ses anciens amis Sheik Sharif, Rayaleh qui sont en chute libre en Somalie. Il a des problèmes avec l’Ethiopie et avec l’Erythrée; il a aussi des problèmes dans le nord du pays et à l’intérieur. Tous, nous sommes contre IOG (faisant allusion à l’aide financiere de Boreh)

___________________ 2 – Extrait de l’entretien (En Somali et en Français, entre Abdourahman Boreh et Abdallah Deberkalleh)