27/10/10 (B575) Point de vue : d’où vient la vitalité des dictatures et en particulier celle de la nôtre ? (Lecteur)

Peut-être sont-elles dopées aux amphétamines ? Mais soyons plus sérieux !

C’est vrai qu’il est plus difficile de détruire ce à quoi l’on s’est habitué et parfois résigné.

Gouled etait un chamelier ignard mais pas un idiot. Lui au moins, a eu la chance de régner à la belle époque quand la mane financière était suffisante pour abrutir la masse intellectuelle diboutienne.

A cette époque, il suffisait d’avoir son bac (Peu l’avaient) pour avoir la garantie d’un brillant avenir. Cela commencait par un voyage sur Air France pour l’Europe.

Au retour, villa, voiture, « cargoo », boniche, khat, et honneurs attendaient le jeune impétrant à son arrivée à l’aéroport d’Ambouli.

Apres vous avoir offert un verre de bienvenu, Gouled vous assurait d’abord le khat et le reste venait naturellement avec.

Alors, pourquoi se rebeller ? Comme le disait l’une de mes connaissances, pour quitter le « Mijilisse climatise », pour courir sous le soleil de plomb : quitter le confort douillet offert par le régime n’était pas une décision facile à prendre.

Le pire qui pouvait vous arriver, était de continuer à toucher votre salaire, dans votre somptueuse villa, avec le titre suprême de « Bras cassé de sa majesté Gouled ».

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Ces temps sont revolus aujourd’hui. Pourtant, IOG, fils spirituel et neveu de Gouled continue à bien s’en sortir. Le RPP règne, les parasites mangent quand ils ne patientent pas dans la salle d’attente appelée « opposition » en faisant semplant de s’opposer dans une mise en scène théatrale, produite en sous-main par le prince lui-meme.

Le secret, mes chers amis, se trouve dans la perfusion artificielle que nous administrent les occidentaux, la France en tête.

Le sieur IOG, a hypothéqué notre pays, au propre comme au figuré, en échange de sa sécurité, de celle de ses parasites et de la pérennité de son règne.

La triste ironie dans tout cela est que tant que la Légion veillera, la clique restera aux soins intensifs et c’est le peuple djiboutien qui expirera le premier.

Même après la mort de Guelleh, les commandes de la machine seront transmises de neveu en neveu.

Alors qui doit se charger d’inverser le sens des choses ? Si ce n’est pas nous ?