04/11/10 (B576) Des syndicalistes auraient suivi une formation électorale dans les locaux des USA. Est-ce pour préparer une opposition « docile » pour essayer de crédibiliser la candidature du dictateur ? (Bien que signé du bon nom de l’auteur, par erreur c’est un autre nom qui avait été indiqué dans l’en-tête. Le 5/11, nous rectifions en harmonisant avec le nom du véritable signataire : Farah Abadid Heldi)

J’ai appris par Kaltoum Ali, représentante de la BBC, que des syndicalistes,
membres de l’UAD ont suivi une formation pour les élections de 2011.

Le financement de cette formation pour la
campagne d’élections contestées a été assuré par le Fond de la Démocratie Internationale
des Etats-Unis.

Le MRD n’est pas du tout concerné.

Notre position est claire car nous ne sommes pas d’accord pour participer à des élections mascarades aggravées par la violation flagrante de l’article 23 de la Constitution.

D’ailleurs Souleiman Farah avait dit lors du dernier meeting que l’Opposition ne participera pas à des élections où les neuf points proposés par l’UAD n’ont jamais été respectés et dans un contexte d’un troisième mandat illégal, qui est en violation à l’article 88 de la Constitution, au principe républicain et au pluraliste de la démocratie

Il convient d’analyser avec un regard objectif mais critique les conditions de cette formation qui a été animée dans les locaux et sous le drapeau des Etat-Unis, car vue de notre côté, l’opération est très constestable, dans la mesure où les USA donnent l’impression de soutenir la candidature illégale de Guelleh pour un troisième mandat.

Est-ce le
prélude à l’annonce de candidatures qui n’auront qu’un rôle : celui de crédibiliser la candidature du dictateur Ismaël Omar Guelleh, en faisant croire à l’ouverture du scrutin à des opposants (qui seront de paille) ?

La fraude électorale à laquelle le régime nous a habituée, fera le reste … Et les Djiboutiens continueront à être sous le joug du dictateur et des comparses pendant cinq nouvelles années et probablement plus … Si nous laissons faire ce viol constitutionnel, il n’y aura aucune raison qu’il cesse dans l’avenir …

Farah Abadid Heldid