05/11/10 (B576) Nouvelles de Somalie – Le PM somalien s’engage à éradiquer le recrutement et l’utilisation des enfants soldats – 15 morts dans des combats entre clans rivaux – Refoulement de Somaliens au point de frontière de Mandera – Des Britanniques ont rejoint des camps d’entrainement de terroristes en Somalie selon Theresa May – l’ONU appelle le nouveau Premier ministre à nommer son gouvernement – Traquée au Pakistan et en Afghanistan, El Qaïda se renforce au Yémen, en Somalie et au Sahel – Au moins 12 morts dans des combats à Mogadiscio (7 articles)

____________ 7 – Quotidien du Peuple (Chine) avec XINHUA

Le PM somalien s’engage à éradiquer le recrutement et l’utilisation des enfants soldats

Le Premier ministre somalien nouvellement nommé, Mohamed Abdullahi Mohamed, s’est engagé à travailler pour mettre au point un "plan d’action" visant à éradiquer le recrutement et l’utilisation des enfants soldats dans la nation de la Corne de l’Afrique.

Il a pris cet engagement lors d’une rencontre à Mogadiscio avec Radhika Coomaraswamy, la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU pour les enfants dans les conflits armés.

"L’engagement du Premier ministre pour mettre fin au recrutement des enfants soldats en Somalie est un premier pas bien accueilli, comme l’est son accord sur le processus visant à adopter ensemble des mesures qui empêcheront les enfants d’être recrutés par le gouvernement fédéral de transition de la Somalie", a-t-elle déclaré.

Le gouvernement somalien de transition, incluant ses milices alliées, figure sur la "liste de la honte" du secrétaire général en raison du recrutement et de l’utilisation d’enfants depuis cinq ans et est considéré comme un coupable persistant, a-t-elle indiqué.

"Nous espérons que cet engagement pris par le Premier ministre aboutira à ce qu’ils soient retirés de cette liste", a ajouté Mme Coomaraswamy.

___________________ 6 – Angop Press (Angola)

15 morts dans des combats entre clans rivaux

Au moins 15 personnes ont été tuées lors de combats entre deux clans rivaux se disputant des terres de pâturage au centre de la Somalie, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.

"Des miliciens membres d’un clan ont mené une attaque hier (mercredi) soir, il y a eu quinze morts, essentiellement des hommes armés (de l’autre camp) qui n’avaient pas eu le temps de se préparer", a indiqué à l’AFP un ancien, Nur Abdulahi.

Les deux sous-clans rivaux de Saleban et Saad, qui vivent côte à côte aux environs du village de Dhabad, se disputent depuis plusieurs mois des terres de pâturage, a précisé un autre ancien, Mohamed Tacable.

"Des anciens tentent d’éviter que davantage de sang soit versé, mais la tension reste élevée", a ajouté M. Tacable.

Les deux sous-clans sont issus des Habargidir, une des principales tribus composant le groupe plus vaste des Hawiye. Les Somaliens se répartissent en une arborescence complexe de clans et de sous-clans, dans un pays livré au chaos depuis la chute du dictateur Siad Barre en 1991.

___________________ 5 – Afrique Actu

KENYA : Refoulement de Somaliens au point de frontière de Mandera

Jean-Pierre Ndongo

Le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) a appelé mercredi les autorités kenyanes à mettre un terme au refoulement de Somaliens au point de frontière de Mandera au nord-est du Kenya.

Selon le HCR, les autorités locales auraient donné l’ordre à plus de 8.000 réfugiés d’un camp de retourner du côté somalien de la frontière. Mardi, certains réfugiés ont avancé jusqu’au no man’s land, indique mercredi l’agence onusienne dans un communiqué de presse.

Le HCR souligne qu’il est clair que « renvoyer des Somaliens au centre et sud du pays représente des risques » et « que la protection internationale de ces personnes doit être respectée ». La population située au point frontière de Mandera est principalement composée d’enfants, de femmes et de personnes âgées dont la plupart ont fui les combats armés entre les milices Al-Shebab et les forces d’Ahlu Sunna Wal Janaa dans la ville de Bulla Hawa.

« Le Kenya a depuis plusieurs années été généreux d’accueillir plusieurs milliers de réfugiés somaliens. Forcer ces personnes à retourner en Somalie trahit cet esprit, met des vies en danger et contrevient au principe du non-refoulement qui est contenu dans la Constitution kenyane », a souligné le HCR.

« Nous exhortons le gouvernement du Kenya à urgemment arrêter les retours et permettre à ceux qui se trouve dans le no man’s land de revenir », a conclu l’agence.

___________________ 4 – CasaFree (Maroc)

Grande-Bretagne : Des Britanniques ont rejoint des camps d’entrainement de terroristes en Somalie selon Theresa May

Des ressortissants britanniques ont rejoint des camps d’entrainement de terroristes en Somalie, a indiqué mercredi la ministre britannique de l’Intérieur, Theresa May.

Sans l’intervention des services de sécurité, ces individus auraient pu retourner en Grande-Bretagne pour tenter de lancer des attaques terroristes, a dit May dans un discours sur la politique antiterroriste de son gouvernement.

Abordant ce sujet à la lumière des réductions budgétaires annoncées récemment par le gouvernement du Premier ministre David Cameron, la responsable a souligné que ce gouvernement n’entreprendra aucune action qui pourrait mettre en péril la sécurité nationale du pays.

Les principales capacités antiterroristes seront maintenues, a-t-elle dit, insistant que les dépenses en matière de lutte antiterroristes continueront à être élevées avec plus de deux milliards de livres Sterling, consacrées principalement aux services de police durant les quatre ans qui viennent.

Par ailleurs, la ministre a fait savoir qu’un membre présumé de l’organisation Al-Qaïda a été interpelé en Grande-Bretagne pour avoir tenté de lancer une attaque terroriste au début de l’année.

Elle a, d’autre part, relevé que son gouvernement veillera à maintenir l’équilibre entre la sécurité et les libertés.

"Nous allons renforcer nos mesures de protection. Nous allons investir dans la prévention de conflits et la lutte contre les complots terroristes à l’étranger", a-t-elle dit, ajoutant que son gouvernement procédera à un recentrage de sa stratégie de lutte contre la radicalisation au Royaume-Uni.

___________________ 3 – Centre Info ONU

Somalie : l’ONU appelle le nouveau Premier ministre à nommer son gouvernement

Le Représentant spécial de l’ONU pour la Somalie, Augustine Mahiga, a appelé dimanche le nouveau Premier ministre, Mohamed Abdullahi Mohamed, à former son gouvernement et à aller de l’avant pour relever les défis qu’affronte ce pays de la Corne de l’Afrique déchiré par la guerre civile et l’anarchie depuis deux décennies.

« Je félicite le Premier ministre et l’encourage maintenant à former son gouvernement afin qu’il puisse gagner du temps dans la réalisation des tâches critiques qui se présentent dans cette période de transition », a-t-il indiqué dans un communiqué publié après la confirmation par le parlement de la nomination de Mohamed Abdullahi Mohamed au poste de Premier ministre.

Augustine Mahiga a également salué la collaboration étroite et le soutien de la communauté internationale, de l’Union africaine et de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) « qui soutiennent et encouragent la cohésion et la cohérence au sein des institutions de transition somaliennes ».

Mohamed Abdullahi Mohamed a été nommé par le Président Sheikh Sharif Sheikh Ahmed il y a deux semaines, après la démission en septembre d’Omar Abdirashid Sharmarke.

Depuis 1991, la Somalie n’a pas de gouvernement central, ni d’Etat. Elle est déchirée par la guerre civile entre factions, plus récemment, avec les militants islamistes d’Al-Shabaab. Le pays connaît l’une des pires crises humanitaires de la planète, avec près de 3,2 millions de Somaliens, plus de 40% de la population, déplacés à l’intérieur du pays et dépendants de l’aide internationale.

___________________ 2 – La Tribune d’Algérie

Traquée au Pakistan et en Afghanistan, El Qaïda se renforce au Yémen, en Somalie et au Sahel

Par Abdelkrim Ghezali

Les Etats-Unis n’en ont pas fini avec El Qaïda qui ne désespère pas de porter un coup à son ennemi juré de l’Occident. Le monstre créé par les services secrets américains pour combattre le communisme et l’URSS en Afghanistan s’est retourné contre ses maîtres qui l’avaient lâché une fois la mission contre le «péril rouge» accomplie.

Ben Laden n’a jamais pardonné à ses alliés de l’avoir voué aux gémonies et d’en avoir fait un bouc émissaire pour justifier l’invasion de l’Afghanistan et de l’Irak. Depuis les années quatre-vingt-dix, la nébuleuse d’El Qaïda ne rate pas une occasion de frapper les intérêts américains en particulier et occidentaux, où qu’ils se trouvent. Si l’étau s’est sérieusement resserré autour des réseaux d’El Qaïda, y compris les réseaux dormants, en Afghanistan, en Irak, en Somalie et dans la bande sahélo-saharienne, les terroristes se réclamant d’El Qaïda activent et font feu de tout bois pour peu que leurs actions ciblent l’Occident.

Mais le Yémen, pays traditionaliste où les tribus du Nord occupent des espaces immenses et restent réfractaires à l’allégeance au pouvoir central, semble être miné par des réseaux terroristes au service du plus offrant.

Ce n’est donc pas un hasard si le mouvement des Shebab en Somalie est aussi actif et aussi entreprenant, y compris dans le golfe d’Aden où la piraterie impose sa loi. Ce n’est pas non plus un hasard si les colis piégés sont conçus au Yémen et destinés aux Etats-Unis, dont l’un a été acheminé sur un vol passagers de Qatar Airways. Ces colis, dont le nombre reste indéterminé, ont été l’œuvre d’un jeune Saoudien au service d’El Qaïda.

C’est le même artificier qui avait fabriqué celui devant servir dans l’attentat manqué de Noël 2009 sur un vol Amsterdam-Detroit. Les Etats-Unis et l’Occident sont mobilisés et en alerte maximale pour déjouer les plans concoctés au Yémen et certainement dans les zones tribales du nord du pays soumises à la loi coutumière. Le recours aux colis piégés révèle la capacité d’adaptation d’El Qaïda et de ses réseaux aux nouvelles mesures de sécurité qui compliquent les choses pour les kamikazes et pour les attentats classiques.

Pour rappel, deux colis piégés, prêts à exploser, ont été interceptés vendredi dernier à Dubai et en Angleterre, celui retrouvé dans les Emirats arabes unis a été acheminé via Doha, sur un vol passagers de Qatar Airways, a affirmé dimanche dernier à l’AFP une source au sein de la compagnie. Qatar Airways a confirmé que le colis piégé avait été acheminé sur l’un de ses avions, mais sans préciser s’il s’agissait d’un avion-cargo ou d’un vol commercial.

La compagnie a rejeté toute responsabilité à propos du contenu du colis : «Ce n’est pas la responsabilité du pays dans lequel transite la cargaison de l’inspecter ou de le soumettre aux rayons X, mais celle du pays d’où la cargaison a été acheminée.» Selon un responsable antiterroriste américain, le «suspect clé» dans l’enquête sur ces colis est un jeune Saoudien connu pour être un artificier d’El Qaïda au Yémen.

«Les activités passées de [Ibrahim Hassan] Al-Asiri font de lui un suspect clé», a dit à l’AFP ce responsable sous le couvert de l’anonymat, ajoutant : «Nous disposons d’éléments suggérant qu’il a joué un rôle dans plusieurs complots d’El Qaïda dans la péninsule arabique, dont la tentative d’assassinat d’un responsable saoudien et la tentative d’attentat à Noël l’an dernier.» Le conseiller du président américain Barack Obama pour l’antiterrorisme, John Brennan, avait auparavant déclaré sur la chaîne ABC : «Les indications dont nous disposons à l’heure actuelle, basées sur les analyses criminelles, montrent que l’individu responsable d’avoir fabriqué ces engins est le même» que celui ayant fabriqué la bombe pour l’attentat raté de Noël.

Agé de 28 ans et installé au Yémen, Ibrahim Hassan Al-Asiri, à qui l’on attribue la conception de la bombe à la penthrite placée dans le slip du jeune Nigérian Farouk Abdulmutallab, auteur de l’attaque manquée de Noël, figure sur la liste des hommes les plus recherchés par Riyad. Par ailleurs, M. Brennan a affirmé qu’il n’y avait «aucune indication qu’il y ait encore d’autres [colis piégés] en circulation», ajoutant que le gouvernement avait pris les mesures nécessaires au cas où il y en aurait.

La ministre britannique de l’Intérieur, Theresa May, a indiqué pour sa part sur la BBC qu’un examen des procédures de sécurité allait être réalisé dans le fret aérien : «Nous regardons de près la façon dont le fret est inspecté, nous allons entamer des discussions avec les professionnels du secteur sur le sujet.» Son homologue allemand, Thomas de Maizière, a indiqué que Berlin avait averti Londres, grâce à une information de «services secrets amis», de la présence d’un colis suspect ayant transité par l’aéroport de Cologne. Les autorités yéménites, qui continuaient de traquer des suspects, ont annoncé dimanche soir la libération d’une étudiante arrêtée la veille, «suspectée d’avoir envoyé des bombes dans des colis» et dont le numéro de portable figurait sur les bordereaux des paquets.

Un responsable yéménite a indiqué à l’AFP que la jeune femme, Hanane Al-Samaoui (22 ans), avait été libérée mais qu’elle avait l’obligation de se présenter aux autorités quand elles le demandent. «Ma fille a été libérée, ainsi que sa mère, arrêtée en même temps qu’elle. Elle est innocente», a confirmé son père, Mohammad Al-Samaoui. L’organisation yéménite de défense des droits de l’Homme Hooda avait mis en doute sa culpabilité, soulignant qu’«El Qaïda ne laiss[ait] jamais de traces».

Plus de 500 étudiants de la faculté de génie de l’Université de Sanaa ont manifesté pour réclamer sa libération. Les forces de sécurité ont établi des points de contrôle, vérifiant l’identité des passagers des voitures, à Sanaa, où les autorités ont fermé samedi dernier les bureaux des compagnies FedEx et d’UPS, qui devaient acheminer les colis.

Elles ont saisi 26 colis suspects et interpellé des employés des compagnies de transport aérien et de la division cargo de l’aéroport de Sanaa. Selon un haut responsable yéménite de l’aviation civile, Mohammad Abdel Rahmane Abdel Kader, «le gouvernement est en train d’examiner un renforcement des mesures de sécurité du fret aérien de manière à pouvoir examiner les cargaisons à 100% avant qu’elles ne soient chargées dans les avions».

Au Yémen, les recherches de suspects ont commencé au lendemain de l’arrestation d’une femme soupçonnée d’avoir agi pour le compte d’El Qaïda en envoyant les deux colis piégés aux Etats-Unis. La ministre britannique de l’Intérieur Theresa May a indiqué pour sa part sur la BBC qu’un examen des procédures de sécurité allait être réalisé dans le fret aérien. «Nous regardons de près la façon dont le fret est inspecté, nous allons entamer des discussions avec les professionnels du secteur sur le sujet», a-t-elle dit. Samedi soir, les forces de sécurité ont établi des points de contrôle dans la plupart des quartiers de Sanaa, vérifiant l’identité des passagers des voitures, selon un correspondant de l’AFP.

La fouille des passagers et des bagages a été renforcée à l’aéroport international de Sanaa, selon des sources de sécurité. Sanaa avait annoncé samedi dernier avoir arrêté une femme «suspectée d’avoir envoyé des bombes dans des colis» et dont le numéro de portable figurait sur les bordereaux des paquets. Ces colis étaient adressés à des lieux de culte juifs à Chicago. La femme arrêtée à Sanaa, présentée d’abord comme une étudiante en médecine suit en fait des cours d’ingénierie selon ses camarades qui ont manifesté dimanche dernier à Sanaa pour demander sa libération.

Plus de 500 étudiants de la faculté de génie de l’Université de Sanaa ont défilé sur le campus, scandant : «Où est la justice, où est la sécurité ?

Libérez Hanane» Un groupe de défense des droits de l’Homme yéménite a mis en doute la culpabilité de cette femme, Hanane Al-Samaoui, 22 ans, arrêtée en même temps que sa mère. «Nous savons très bien qu’El Qaïda ne laisse jamais de traces», a déclaré à l’AFP Abdel Rahmane Barmane, de l’organisation Hood. «Tous les employés» des compagnies de fret américaines FedEx et d’UPS à Sanaa ont été arrêtés samedi dernier et interrogés, a-t-il indiqué, disant ignorer s’ils ont été relâchés.

Les autorités avaient fermé samedi les bureaux de FedEx et d’UPS à Sanaa. La première acheminait le colis de Dubaï, la seconde celui de Grande-Bretagne. Elles ont aussi saisi 26 colis suspects et interpellé des employés des compagnies de transport aérien et de la division cargo de l’aéroport de Sanaa, selon une source proche de l’enquête.

La police de Dubai a indiqué avoir trouvé un mélange de penthrite et de plomb, un explosif très puissant, dissimulé dans une imprimante, muni d’un détonateur et «portant l’empreinte d’organisations comme celle d’El Qaïda». Qatar Airways a indiqué que le colis de Dubai avait été acheminé sur l’un de ses avions mais affirmé qu’il n’était pas responsable de son contenu.

________________________ 1 – Angop Press (Angola)

Au moins 12 morts dans des combats à Mogadiscio

Le président Barack Obama a décidé de maintenir pour au moins un an supplémentaire les sanctions économiques américaines contre le Soudan, a annoncé lundi la Maison Blanche, à deux mois de la date d’un référendum d’autodétermination du sud du pays.

Les actions et la politique du régime soudanais sont "hostiles aux intérêts des Etats-Unis et représentent une menace permanente, inhabituelle et extraordinaire contre la sécurité nationale et la politique extérieure des Etats-Unis", a indiqué M. Obama dans une lettre au Congrès informant les élus de la prolongation de ces sanctions instaurées en 1997 et reconduites depuis d’année en année.

L’émissaire américain Scott Gration était lundi à Khartoum pour des entretiens, avant une étape mardi à Juba, a par ailleurs annoncé le département d’Etat.

M. Gration doit ensuite prendre part à de nouvelles négociations à Addis Abeba sur l’organisation des référendums prévus début janvier 2011. Ces sanctions, qui restreignent le commerce et les investissements américains au Soudan, constituent un moyen de pression sur le gouvernement de Khartoum à l’approche d’une consultation en faveur de laquelle M. Obama s’est engagé avec force.

Le 24 septembre à l’ONU à New York, le président avait exigé que le référendum sur l’avenir du Soudan s’effectue dans le calme et à la date prévue et prévenu que le sort de millions de personnes était en jeu.

"Le renouvellement de ces sanctions strictes survient à un moment crucial pour les Soudanais et les relations américano-soudanaises", a remarqué un porte-parole de la Maison Blanche, Tommy Vietor