10/11/10 (B577) “It’s time to stand up and start fighting against these stupid unwanted” // Il est temps de se lever et commencer à se battre contre ces stupides indésirables ( Par Bouh Warsama)

Au fil des ans, l’information libre est devenue une arme et constitue même le code de la vie, elle est bien plus forte que toutes les puissances de ce monde et il n’y a que la tyrannie doublée de l’imbécilité humaine et bestiale qui pourrait s’en plaindre.

Le Djibouti actuel sous cette tyrannie, cautionnée à tort par l’Occident, bloque épisodiquement toutes les informations qui dérangent le pouvoir en place : confirmant hélas ce que nous affirmons depuis bien des années.

La Santé publique est en situation de catastrophe.

La corruption et le pillage des aides internationales par le pouvoir politique en place sont « choses connues » et l’on oserait dire « admises » au niveau des instances internationales.

Ce silence coupable pénalise grandement les familles djiboutiennes pour lesquelles se soigner est devenu un « luxe impossible ».

La politique menée par les occidentaux à Djibouti est de ne « pas faire de vagues » aux fins d’éviter toute réaction…épidermique d’IOG.

Dans ces conditions, rien d’étonnant à ce que cette « razzia officialisée » effectuée sur les aides internationales ait pris une dimension d’institution nationale alors que rien n’est fait au niveau des bailleurs de fonds pour y mettre un terme.

Lorsque vint le jour de l’indépendance, les Djiboutiennes et les Djiboutiens se mirent à chanter et à danser ; à justes raisons car elles et ils croyaient en la Liberté recouvrée.

Cette Liberté dont Jean Jaurès disait :
« Le premier des droits de l’homme c’est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail »

Après 20 ans de règne d’Hassan Gouled, les uns, les unes et les autres commencèrent à baisser la voix.

De fait, on savait que le « vieux chef » ne dirigeait pas le pays mais avait quasi exclusivement un rôle de « patriarche et d’ultime décisionnaire »…en certaines circonstances.

Seulement en « certaines circonstances » car pour le reste Ismaïl Bobard régnait sur le pays tout en préparant sa prise de TOUS les pouvoirs de l’Etat ; éliminant au passage ceux qui le gênaient et les « fouineurs », y compris « étrangers ».

Après la première année d’autoproclamation d’IOG à la tête du pays tout
fut mis en chiffres. Le réveil fut dramatique pour les Djiboutiennes et les Djiboutiens qui se turent.

Depuis ce temps là, elles et ils baissent la tête.

Les échecs successifs d’Ismaïl Omar Guelleh, dont la liste est loin d’être exhaustive, ce malgré les centaines de millions d’aides internationales et d’emprunts à fonds perdus qui arrivent mais qui « s’évaporent » systématiquement chaque année, ne sont pas le champ de l’intelligence, du talent et de l’imagination créatrice mis à mal par une volonté d’opposition politique mais tout bêtement celui de la pure logique mathématique.

Les chiffres fournissent un éclairage blafard sur les vérités, aussi déplaisantes soient-elles pour le pouvoir en place.

Selon les études effectuées sur le plan Santé à Djibouti, par l’Université de SHERBROOKE qui est reconnue à l’échelle internationale pour ses innovations en recherche et en enseignement, le nombre de lits d’hôpitaux a chuté de manière vertigineuse ; soit de 79 % en 40 ans…

Il s’agit des lits que l’on retrouve dans les hôpitaux publics, privés et généraux, ainsi que les hôpitaux spécialisés et les centres de réhabilitation. Dans la plupart des cas, les lits pour les soins intensifs et chroniques sont inclus.

L’indicateur nous donne un ratio par tranche de 1000 habitants.

C’est en 1960 qu’on enregistrait le plus haut niveau : il y avait alors 7,8 lits par 1000 habitants et c’est en 2000 qu’on avait enregistré le plus bas niveau (1,6/1000).

Sur la base des informations obtenues par les experts sur place, on peut estimer qu’en 2010 ces données après analyses en fin d’année devraient être de l’ordre de moins 0,5 par rapport à l’année 2000, soit un résultat de 1,1 lit pour 1000 habitants.

A l’allure où va la catastrophe on comptera bientôt plus qu’un oreiller d’hôpital pour 1000 habitants.

Santé publique, bien tristes records !

Quant au nombre de médecins, il a considérablement baissé proportionnellement à la population ; les diplômés préférant s’expatrier car dans l’impossibilité qu’ils sont d’exercer dans de bonnes conditions et, phénomène aggravant, n’étant pas de la « famille » de la caste au pouvoir.

L’emploi dans le secteur de Santé publique en Occident est marqué aujourd’hui par la perspective de profondes mutations.

D’où un  » marché  » de l’emploi public qui est amené à évoluer alors qu’à Djibouti il régresse proportionnellement à la population.

Certains savoir-faire se révèlent être nécessaires aussi bien dans le public que dans le privé. Il en est ainsi des compétences managériales, des capacités à gérer un projet ou encore de la capacité à conduire le changement. De même, il existe des besoins communs en termes de savoir-être, comme les qualités relationnelles, le sens du travail en équipe et la rigueur.

Nous avions dit et écrit depuis des années qu’une rumeur grondait à Djibouti sur le plan Santé mais nous ne nous attendions pas à être autant dans le vrai.

L’ARDHD n’a pas changé de ton, elle se fait l’écho de l’angoisse des Djiboutiennes et des Djiboutiens – sans distinctions d’appartenance tribale, sociale ou religieuse – à Djibouti comme ailleurs dans le monde.

Pour chacune et chacun, la tristesse est devenue un pays ; Djibouti.

Quand on survit sous le joug de la tyrannie, la juste colère devient souvent angoisse voire l’accablement.

Lorsque l’on survit à Djibouti et que l’on est de santé précaire, comment pourrait-on se soigner en cas de maladie grave ou d’opération ?

Toujours selon les études effectuées, sur le plan Santé à Djibouti, par l’Université de SHERBROOKE, en matière de VIH/SIDA il apparaît que pour certaines statistiques concernant Djibouti, ladite Université ne disposerait pas des informations nécessaires en chiffres permettant la « construction dynamique des graphiques et des tableaux »…….

C’est la méthode IOG « CIRCULEZ, IL N’Y A RIEN A VOIR SUR LE SUJET »

Plusieurs raisons expliquent l’absence de données. Parfois les informations ne sont pas disponibles, parfois elles ne sont pas recueillies.

Dans d’autres cas, elles ne sont pas pertinentes.

Les experts ne disposant des informations que pour une seule année, il est alors impossible d’envisager la tendance ou l’évolution du phénomène.

Pour les pays ayant un petit nombre d’habitants, comme c’est le cas pour Djibouti ou les pays qui se retrouvent en marge de la communauté internationale, l’absence d’information fiables devient systématique.

Certains pays rejettent aussi la pertinence de certains indicateurs économiques. L’accès aux données est également problématique dans le cas de pays qui se trouvent dans une phase de reconstruction.

Pour des raisons de qualité (validité et fidélité) de données, il est aussi possible que l’information n’ait pas été retenue.

Il devient URGENT de changer les choses en virant la clique mafieuse qui s’est accaparée tous les pouvoirs.

“It’s time to stand up and start fighting against these stupid unwanted”

Il est temps de se lever et commencer à se battre contre ces stupides indésirables.