27/11/10 (B580) LDDH / Sur les sursauts négatifs de DEMOCRACY INTERNATIONAL



Le Président

NOTE D’INFORMATION DU 27 NOVEMBRE 2010

Sur les sursauts négatifs de
DEMOCRACY INTERNATIONAL

S’appuyant sur une prochaine ratification par l’Assemblée de l’UMP de la CHARTE AFRICAINE DE LA DEMOCRATIE, DES ELECTIONS ET DE LA GOUVERNANCE ;

Le Vaillant Peuple Djiboutien,

– qui pendant des décennies a souffert des élections mascarades,

– durant les dix dernières années a vu et a supporté les violations flagrantes de la Constitution Républicaine adoptée par Référendum,

– le Vaillant Peuple Djiboutien exige le départ immédiat du Dictateur usurpateur, même par la force s’il le faut.

Faut-il accepter que Democracy International avec le financement accompagnatrice de l’USAID, veulent semer le trouble dans les esprits en faisant croire que Son Excellence l’Ambassadeur des Etats-Unis va acculer l’Individu encore au pouvoir et violeur de la Constitution à faire adopter par son Assemblée de l’UMP le texte de la Charte Africaine de la Démocratie, des élections et de la Gouvernance ?

Avant de rentrer dans le détail, il est bon de se demander pourquoi jusqu’aujourd’hui, ce texte n’avait pas été soumis à l’Assemblée de l’UMP pour ratification ?

La réponse est simple, il voulait auparavant modifier la Constitution à sa guise avec l’aval de son Assemblée à ses bottes et non par voie référendaire !

Chers compatriotes, il est de votre devoir de dénoncer ces basses tentatives pour fausser et freiner l’élan populaire contre le Dictateur sanguinaire et mafieux.

En effet, la ratification de cette importante Charte Africaine que notre voisin immédiat, l’Ethiopie « siège de l’OUA » a été l’une des premières à ratifier, évidement l’article 23 ci-après, qui ne le concerne pas, car c’est un régime élu non aux suffrages universelles mais tout simplement par suffrage indirecte ;

Article 23
Les Etats parties conviennent que l’utilisation, entre autres, des moyens ci-après pour accéder ou se maintenir au pouvoir constitue un changement anticonstitutionnel de gouvernement et est passible de sanctions appropriées de la part de l’Union :

En particulier l’alinéa 5 qui stipule

5. Tout amendement ou toute révision des Constitutions ou des instruments juridiques qui porte atteinte aux principes de l’alternance démocratique.

PAR CONSEQUENT :

-La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) demande aux Présidents et Chefs de Gouvernement dont leurs troupes sont présentes, d’exiger du Chef de l’Etat à Djibouti, d’annuler la Loi scélérate adoptée en avril dernier et modifiant l’article 23 de la Constitution Djiboutienne adoptée par Référendum en Septembre 1992 qui fixait à deux mandats électifs pour les élections présidentielles ;

– La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) lance un Appel aux Experts et aux Fondations en faveur de Democracy International des Etats-Unis, d’arrêter rapidement leur formation en faveur du Dictateur Djiboutien car il est trop tard pour réaliser des élections conformes aux normes prévues par notre Constitution nationale issue du Référendum du 4 septembre 1992.

– Que la prochaine Ratification de la Charte Africaine des Elections entre autre ne changera en rien car la Loi scélérate, qui sera considérée par l’Usurpateur-candidat comme supérieure à la ratification suivant la Hiérarchie des Textes législatifs.

– Demande à tous les Parlementaires de tous les pays amis de condamner avec fermeté et rapidement ce Coup d’Etat Electoral projeté pour le premier trimestre 2011 ;

– Au Vaillant Peuple de descendre dans la Rue.

NOEL ABDI Jean-Paul