12/12/10 (B582) LDDH / L’Ecole de Police de Nagad est un Centre de la Détention Arbitraire illimitée. Halte à la Discrimination raciale, éthique et/ou tribale !.




Le Président
COMMUNIQUE DE PRESSE DU 11 DECEMBRE 2010

L’Ecole de Police de Nagad est un Centre
de la Détention Arbitraire illimitée.
Halte
à la Discrimination raciale, éthique et/ou tribale !

Le site d’All Afar a diffusé des informations sur l’inquiétudes de familles de
plusieurs réfugiés Erythréens à Djibouti.

Moussa Omar
Ali, d’origine djiboutienne, âgé de 16 ans et quatre autres enseignants risquent d’être remis aux autorités
érythréennes avec d’autres réfugiés qui ont fui le régime dictatorial d’Erythrée.

Or ces jeunes réfugiés érythréens sont séquestrés depuis le 1er novembre 2010
au centre de Nagad.
Hier, le 10 décembre 2010, quatre vieux de la famille se sont rendus à Nagad
pour rendre visite ç ces jeunes, qui ont fui l’Erythrée voisine et qui sont pourtant incarcérés
abusivement dans le Centre. Nous n’avons aucune information sur les conditions de leur détention, ni sur les sévices qu’ils pourraient subir.

Rappelons que ce centre de Nagad a une terrible réputation : par exemple, des policiers somaliens, connus pour leurs pratiques de ls torture
s’y entraînent

Les personnalités arrêtées sont :

– Omar Ali (père de l’adolescent de 16 ans) ;

– Omar Ali de la famille ;

– Osman Ali de la famille ;

– Ali Abdillah chauffeur.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) réitère sa demande au candidat
à un troisième mandat illégal et anticonstitutionnel, d’ordonner à ses troupes de
relâcher dans les plus brefs délais ces quatre jeunes réfugiés,
demandeurs d’asile et de les remettre au HCR.

La Ligue Djiboutienne des Droits de l’Humains (LDDH) est sidérée d’entendre sur la RTD, le discours prononcé depuis les locaux de l’Association de l’UNFD
« maison » par la Représentante du PNUD.

Elle a exprimé sa satisfaction vis à vis de la situation des
droits de l’homme en République de Djibouti lors la Journée internationale des
droits de l’homme organisée par le régime dictatorial, usurpateur et corrompu.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) lance un appel pressant :

– au haut
Commissaire aux Réfugiés, qui nous a récemment rendu visite

– aux autorités
djiboutiennes pour qu’elles prennent sans délai toutes les dispostions pour que ces jeunes
réfugiés Erythréens soient rapidement libérés et que leur sécurité soient assurée, surtout s’ils devaient les refouler vers l’Erythrée au mépris du droit et des conventions internationales..

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) lance un appel urgent à
l’Observatoire des Prisons, à l’Observatoire des Droits de l’Homme et aux
Organisations internationales des Droits de l’Homme afin de mette fin aux
différents Centres de détentions secrets dans des Camps des Forces armées
djiboutiennes et certainement dans les camps des Forces armées étrangères sous couver de soi-disant objectifs pseudo-géostratégiques.

NOEL ABDI Jean-Paul