13/12/10 (B582) Radio-Trottoir : arrivée de la grande course aux chèques de 10 millions de Fdj !! Deux gagnants ex-aequo ! Suite des fameux jeux « où l’on pique » ?

Le chèque n’avait pas été adressé au bon intelocuteur et la course cycliste « internationale » de l’Université de Djibouti a failli être annulée à la dernière minute.

Probablement, pour de misérables considérations tribales, des employés de Djibouti Télécom ont envoyé un chéque de 10 millions de Fdj au Colonel Omar Hassan Mattan, directeur de la Sécurité publique, ancien tortureur notoire et non au Colonel Abdillahi Abdi, grand patron de la police, qui l’attendait !

Cette somme était la redevance exigée personnellement « par le patron de la Police  » pour que ses hommes assurent la sécurité des coureurs sur le parcours.

N’ayant pas reçu le chèque attendu, Abdillahi Abdi a refusé au dernier moment d’envoyer ses hommes pour assurer la sécurité. Il a fallu que le Ministre des Télécoms fasse un nouveau chèque à son ordre pour que la course puisse avoir lieu.

N’imaginez quand même pas d’Omar Hassan ait été le moins du monde surpris de recevoir un gros chèque de Djib Télécom ! Ni surtout qu’il ait rendu l’argent qui ne lui était pas destiné. Même sous la torture, qu’il connait bien, pour l’avoir si souvent appliquée, Omar Hassan Mattan ne rendrait jamais l’argent qui est tombé dans sa poche ! Fini ! Trop tard !!!

Quand à Abdillahi Abdi, on serait surpris qu’il partage le magot équitablement avec ses hommes. Chacun son rôle : ses hommes ont fait le boulot sur le terrain et lui met son chèque à l’encaissement … !

Peut-on qualifier cela de corruption et d’enrichissement sans cause !

Qu’importe à ces deux filous, puisque au final, ce sont tous les Djiboutiens, seulement ceux qui payent leur téléphone (contrairement aux grands dirigeants) qui assumeront ce détournement scandaleux.

La question que l’on pourrait se poser, serait de savoir comment ces officiers supérieurs espèrent-ils être respectés par leurs hommes qui constatent de telles prébendes, alors qu’ils sont mal payés et sous équipés.