22/12/10 (B583) Courrier des lecteurs. Il faut que nous apprenions à dépasser les maux qui freinent toute évolution favorable au peuple Djiboutien.

Je suis un Djiboutien qui est réfugié actuellement dans un autre pays que le mien.

Mais cet éloignement de mon pays n’a pas enlevé en moi l’amour que je porte à ma patrie.

De là où je me trouve, j’essaie de suivre l’actualité dès que je le peux, en dépit des aléas de la vie.

Je crois fermement que mon peuple connaîtra (inchaAllah), dans un avenir proche la prospérité, le bonheur et qu’à partir de ce jour là ni dictature, ni despote ne restera impuni.

Je sais que rien n’est jamais donné, que tout se mérite et qu’il faudra les efforts de chacun d’entre nous pour que les choses puissent changer un jour.

Je constate avec statisfaction et fierté que mes compatriot(es) sont de plus en plus nombreux à se responsabiliser et à s’organiser pour vaincre une fois pour toute la dictature, le tribalisme et les autres fléaux, qui ruinent notre pays.

Malheureusement, il subsite encore certains lecteurs tribalistes qui parviennent à se faufiler entre les mailles des filtres. Je crains que les efforts des personnes courageuses soient freinés par des articles proposés par des lecteurs ignorants et tribalistes.

Nous gagnerons lorsque nous serons en mesure de mettre en terme aux maux qui sont les nôtres : tribalisme, intolérance, ignorance, double discours, intérêt personnel etc..

Il faut que nous apprenions à les dépasser pour vivre ensemble, mettre la citoyenneté au premier plan et savoir nous asseoir à la table des négociations avec les autres opposants, en mettant de coté, l’ambition, le carrièrisme au profit de l’intérêt général et du bonheur de nos concitoyens.