31/12/10 (B584) (Réalité /ARD) Après Balbala, l’UAD mobilise Arhiba !

La mobilisation générale contre le troisième mandat illégal et pour le changement démocratique se poursuit dans la capitale et prend chaque jour une ampleur nouvelle. Après Layableh, Hayableh, le quatrième arrondissement de Balbala et Wahlé-daba où elle a soulevé à chaque fois des foules enthousiastes, la tournée de L’UAD a également tenu toutes ses promesses à Arhiba l’immense bidonville frondeur du centre-ville.

Mardi après-midi une marée humaine attendait dès quinze heures la délégation de l’UAD devant la nouvelle annexe de l’ARD située à l’entrée sud de cette cité surpeuplée. Des larges banderoles reprenant les mots d’ordre de l’UAD étaient déployées non seulement sur le fronton de l’annexe mais également sur les murs environnants.

Plusieurs représentants de la société civile indépendante (dockers, femmes au foyer, chômeurs et autres sans droits) se sont exprimés pour dénoncer les injustices et la régression de la décennie IOG soulevant à chaque fois des tonnerres d’applaudissements.

Puis ce fut au tour des dirigeants de l’UAD de délivrer leur message politique aux habitants d’Arhiba qui, entre chaque salve d’applaudissement et you-you des femmes, scandaient à l’unisson: UAD ! UAD ! Preuve que le sursaut national est en marche contre le troisième mandat illégal et le régime des bedaines qui n’a plus sa place dans notre pays, car ce régime insouciant et irresponsable, impose toujours un implacable blocus économique aux districts de l’intérieur autrefois prospères.

A Ali-Sabieh dans le sud du pays, désormais appauvri par la paralysie du chemin de fer, ses forces de défense et de sécurité traquent et répriment parfois dans le sang des timides tentatives de commerce transfrontalières.

A Tadjourah et Obock, soumis au blocus économique et humanitaire depuis des décennies, le candidat illégal fait actuellement miroiter un désenclavement porteur de promesses de développement. Pourtant dimanche dernier, le bac offert par le Japon a été détourné sur Tadjourah alors qu’il devait se rendre à Obock, et a fait débarquer à Tadjourah des passagers en partance pour Obock pour les besoins d’un déplacement présidentiel pour lequel des centaines de figurants ont été convoyés par terre, air et mer depuis la capitale.

Mercredi soir, des Obockoises ont été malmenées par la gendarmerie de l’escale de Djibouti qui cherchait à leur confisquer quelques litres de kérosène que chacune d’elle portait dans ses bagages pour un usage domestique. Honte au régime de tous les abus personnifié par le principal prédateur de la république !