06/01/11 (B585) Les chroniques du Sergent Ariko / L’actualité récente nous donne tous les signes de la fin irrémédiable du règne de notre Laurent Gbagbo local ..

– Pugilat en plein conseil des Ministres
Le mardi 4 janvier, le premier Ministre s’est battu avec le Ministre de la Santé, Abdallah Abdillahi Miguil, bien connu pour ses frasques et ses détournements.

Ce Ministre avait proposé quelques modifications concernant la faculté de médecine.

Aussitôt, le premier Ministre a rejeté sa proposition en alléguant que la faculté ne fonctionnait même pas maintenant. Il a poursuivi en conseillant à IOG de demander des informations complémentaires à Abdallah Abdillahi Miguil.

Le Ministre de la Santé a expliqué les raisons de la grève et de l’élection du président de cette institution.

Le premier Ministre Dileita, selon les infos que j’ai reçues par l’entourage de la présidence, aurait donné à IOG des détails sur l’incident récent qui avait opposé un pauvre djiboutien, père de famille, au Colonel Median, qui est le protégé du Ministre à l’hôpital de Balbala.

En réalité, IOG savait déjà ce qui s’était passé et il s’est mis en colère, refusant d écouter le Ministre.

Il a donné ordre à Ougoureh Kifleh « qui avait déjà sommeil », de mettre aux arrêts de rigueur le colonel Median patron de l hôpital de Balbala.

Furieux, le Ministre de la santé qui n a aucun diplôme ni même la moindre qualification dans le domaine médical, qui ne tient son poste que par décision du couple royal, avec mission de voler l’argent du ministère, s’est muré dans un silence coupable.

Ensuite, le dictateur a refusé d’examiner les projets présenté par le Ministre de la santé publique.

– L’ADI encore prise la main dans le sac en flagrant délit de mensonge

Comme cela arrive souvent l’ADI a menti en affirmant que le conseil des Ministres avait examiné ce texte, dont nous ne reprenons qu’un extrait ::

" Le Ministre de la Santé, Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil a fait une communication au Conseil des Ministres sur les mutuelles communautaires.

L’approche mutuelle vise d’une part l’auto-prise en charge des populations pour accéder plus facilement aux services de santé existant dans le pays et d’autre part inciter les habitants des localités éloignées des structures de soins à l’épargne pour la santé, en prévision des difficultés qui peuvent survenir notamment celle de transport.

Conscient de leur vulnérabilité et de la précarité de leur situation, le département de la santé a introduit en octobre 2008 des mutuelles communautaires de santé avec l’implantation dans les localités dépourvues de poste de santé. Ainsi, dans une phase expérimentale, le département a mis en place des caisses communautaires de santé dans six localités-pilotes situées dans les zones rurales des Régions d’Arta, d’Ali-Sabieh, de Dikhil, de Tadjourah et d’Obock. (…) "

C’est faux ! Aucune de ces mesures n’a été examinée en Conseil, mais c’est le Ministre Ali Abdi Farah qui a imposé à l’ADI de publier ce mensonge.

Vers la fin du Conseil des Ministres, fou de rage le Ministre de la Santé a insulté le premier Ministre qui a riposté férocement. S’en sont suivies des insultes et des mots très durs.

Le premier Ministre, avec l’aide du Ministre des finances Ali Adnane a réussi à se contenir. Ce n’est que lorsque le Ministre de la Santé a insulté son frère Aden Dileita de l’avoir mis à la porte de l’hôpital Peltier et envoyé « errer » à l »Ambassade de Djibouti en Inde, que le premier Ministre lui a sauté dessus.

Ces deux hauts responsables d’IOG se sont battus comme des enfants, coup de poings et morsures.

Tout a été fait pour essayer de les séparer, sans succès.

C’est l’arrivée d’Hassan Saïd, accouru en entendant les cris, qui a permis de calmer les deux hommes, qui se sont mutuellement promis de se retrouver pour terminer leur combat, comme des gamins !
Le président dictateur s’est beaucoup amusé de cette énième bagarre qui s’est déroulée dans son palais. De son côté, la folle de Paulette, qui dormait à Haramous, a été réveillée par un coup de téléphone de son espion Hachi Abdillahi Orah.

Voila ou mène un despote et ses alliés. Ce ne sont que des incapables qui se battent a côté de lui.
Il est temps que le peuple se réveille et foute tous ces gens dehors à coups de pieds dans le derrière.

– Echanges d’insultes entre Zakaria et Paulette. Zakaria gagne par abandon de son adversaire !
La première dame de Djibouti a décidé de voler au secours de son protégé le colonel Mohamed Ali Absieh, qui dirige l’académie militaire d’Arta.

En effet, il vient d’être révoqué de son poste par le général Zakaria qui déteste que la Paulette se mêle des affaires militaires. Elle a demandé à voir le Général à la présidence alors qu’il venait de rencontrer Hassan Saïd. Elle lui a donné sèchement l’ordre de rendre son poste au colonel Mohamed Ali Absieh.

Furieux, le général Zakaria s’est emporté et il a fait savoir à Kadra Haid que l armée n’est pas l’UNFD et qu’il n’a pas d’ordre à recevoir d’une folle. Il a ajouté qu’elle ferait mieux de s’occuper de ses propres affaires et non de celles des militaires. Touchée dans son orgueil, la dame de fer de Djibouti lui a retourné une insulte.

Calmement le général a précisé qu’il n avait pas l’habitude d’insulter les dame en dehors du lit ce qui a beaucoup fait rire Hassan Saïd, témoin de la scène. Humiliée, Paulette s’est retranchée dans son bureau.

Bravo Général Zakaria pour une fois, tu t’es conduit comme un homme !

– La foule se déplace en masse pour hurler son refus du 3ème mandat

Les gens sont descendus dans la rue pour dire d’une seule voix NON au 3ème mandat et à l’avènement de la royauté héréditaire qui se profile à l horizon. Ce sont par milliers les gens sont allés écouter les leaders de l’opposition. Des vieux, des jeunes, des femmes, même des filles et, pour la première fois, des religieux ont dis d’une seule voix NON à IOG et NON à Kadra.

Les policiers qui avaient été déployés en grand nombre n’ont rien pu faire d’autre que d’écouter eux aussi le discours de la vérité. Les compagnies d’intervention de Nagad sont fatiguées d’avoir toujours à coffrer des pauvres gens qui hurlent leur haine du pouvoir.
Pendant que le peuple lui disait unanimement NON, IOG s’est enfui vers sa résidence cossue d Arta. Là-bas au loin a-t-il regardé le ciel en implorant Allah de le soutenir ?

Mais la réponse d’Allah est déjà connue ! Allah ne lui viendra pas au secours…

IOG sait que ses jours sont comptés et que le peuple est contre lui. Il lui reste à espérer que, du haut du ciel, Allah va sauver le pays de la guerre civile.

Avant lui Siad Barreh avait conduit la même politique et on sait dans quel état, elle a plongé la Somalie et son peuple. L’enfer !

– La reconversion du Berger qui attise par ailleurs le feu au sein du couple. DIVORCE ?
Le colonel Mohamed Djama est devenu un véritable business man.

Il sait que ces galons sont précaires et que le régime pourrait tomber d’un moment à l’autre.

Il est sur un siège éjectable .Depuis 3 semaines, le président ne lui parle plus et il n’est plus le Commandant en chef de la garde rapprochée d’IOG. C’est Mohamed Bidare qui a pris le poste.

Mohamed Djama a été écarté sur demande de Kadra Haid après qu’elle eut appris que ce dernier avait conseillé à IOG de divorcer d’avec cette folle. IOG avait très mal pris ce conseil et il l’avait placé en quarantaine.

Par la suite, il s’était excusé auprès de Djama, en reconnaissant que la folle lui avait créé plus d’ennuis et de problèmes que d’avantages.

Ayant eu vent de cela, la Paulette a demandé des explications à IOG.

Pris de court, il a pris la défense de Mohamed Djama et il a ajouté qu’il envisageait de divorcer.

Kadra Haid a du sentir le souffle du boulet de canon qui passait très près.

Alors elle a joué sur un autre registre. Elle a commencé par pleurer. IOG, toujours en colère est parti avec son cousin Mohamed Djama, la laissant seule. Hachi est venu en urgence pour éteindre le feu allumé par Mohamed Djama.

Il a tenté d’apaiser la tension entre les deux parties. IOG et Kadra ont écouté sans ne jamais s’accorder sur le fond.

Le mot divorce a fait le bruit d’un coup de tonnerre qui s’est répandu sur toute la ville de Djibouti.

Combien de Djiboutiennes et de Djiboutiens ont ri en découvrant ce nouveau feuilleton version Haramous ?

Selon des infos qui m’ont été données par une source fiable, Mohamed Djama aurait confié à IOG qu’il avait déjà sélectionné une jeune fille Mamassan prête à prendre la place de Paulette.

De son côté, la Qabyo, très inquiété délègue son espion Hachi Afweineh auprès de celui que tout le monde appelle désormais, le Laurent Gbagbo djiboutien. Mais ses tentatives de conciliation sont restées sans succès, car IOG refuse de l’écouter sur le fond, même s’il affirme ne pas être opposé à la négociation.

D’autres personnes sont allées voir IOG à Arta, dont son beau frère Djama Haid, son frère Elmi Haid, Ali Abdi Farah, Saïd Barkhat, ainsi que le gorille Abdillahi Abdi Farah, patron de la police nationale. Jusqu’à maintenant le Laurent Gbagbo djiboutien refuse de rencontrer la Paulette même en terrain neutre et il ne va plus au palais d’Haramous.

IOG a ordonné à la sentinelle de garde à Haramous M. Abbadide, d’interdire l’accès aux femmes qui venaient khater habituellement avec Kadra.

D’un autre coté, le commandant Ibrahim Abdi Farah dit Coca, patron de l’escadron spécialisé de la garde républicaine ne peut plus entrer non plus au palais de Haramous, en vertu d’un ordre signé du colonel berger Mohamed Djama et affiché au tableau des consignes.

A quelques mois de l’élection présidentielle, le couple d’opérette se déchire.

Cela a été visible lors du congrès « bidon » du RPP qui a intronisé IOG. Madame et Monsieur ont bien essayé de faire croire qu’ils étaient réconciliées alors qu’ils se livrent une guerre ouverte et sans merci.
IOG a refusé que Kadra ne le suive. Lorsqu’il est sorti par la grande porte, elle suivait de très loin.

A moment où il allait s’adresser a des gens las d’attendre dehors, il a remarqué que « son adorable poupée de luxe » avait réussi à le suivre et il s’est mis en colère.

Sans même commencé sa phrase, il a lâché le micro pour le confier au journaliste Mohamed Daher et il est parti seul à son palais, abandonnant Kadra sur le perron du palais du peuple. Avant de partir, IOG a bien entendu les hou hou désapprobateurs et des cris qui lui disaient combien la population (qui le soutient encore) était exaspérée de voir la tigresse de la république.

– Dini, directeur de la population, assigné à résidence pour avoir refusé de cautionner la fraude électorale qui se prépare.
Le directeur de la population Dini (ex commissaire de Tadjourah) est assigné à résidence sur ordre de Kadra Haid pour avoir refusé de donner à des somalilandais plusieurs centaines de millier de cartes d’identité nationales en échange d’un vote favorable à Guelleh, qui serait le bienvenu, car il sait que l’immense majorité de la population lui dira NON.

– Les soldats de Doumera sont en grève !
Ils ont demandé au général Zakaria de leur donner des explications sur le fait que ce conflit s’éternise. Les plus hautes autorités du pays ont refusé de leur répondre.

Les jeunes de la capitale ont écouté le message des Oulemas qui leur ont demandé de ne pas salir l’image de Djibouti dans le monde. Les jeunes ont écouté le message des leaders religieux et ils ont promis de cesser de se battre entre eux. Mais en échange, ils ont juré de tout faire pour bouter le régime hors du pays et les Oulemas leur ont donné raison, à la seule condition d’employer des moyens pacifiques.

Les femmes des quartiers de Djibouti ont opposé un refus clair aux déléguées mandatées par le régime pour leur demander de voter en faveur d’IOG. Elles ont repoussé les délégations envoyées par Kadra Haid. Cela devient de plus en plus difficile de faire partie du RPP, de nos jours, à Djibouti.

– Les Ministres trainent les pieds.
Ils refusent que Kadra Haid puissent reprendre du pouvoir après les élections. Cela agace IOG. Il sait que ses Ministres n’aiment pas la dame de fer et qu’ils font tout pour trainer les pieds afin de ne pas aller à la rencontre du peuple qui les attend de pied ferme et qui leur balancera des tomates.

– Les notables de Tadjourah disent NON
Les notables de Tadjourah ont refusé poliment la demande d’IOG de voter pour lui en 2011.

Les vieux sages de la ville blanches ont reproché à IOG son caractère fou et son régime prédateur qui les a mis au chômage eux et leurs progénitures. Un des sages a osé jeté en à la figure d’IOG que Allah n’aime pas les dictateurs de son genre et qu’il voterait pour l’UAD si elle présente un candidat.

Abasourdi de la déclaration publique du sage Afar, IOG a pris la fuite. Il s’est éclipsé sur le champ demandant a son Ministre de poursuivre les discussions avec les vieux. Il s’est jeté dans son hélicoptère et il est reparti en baissant la tête comme un bélier vaincu.

Cette fois, cela sent-il vraiment la fin du régime ?

Sergent-Chef Ariko
Londres