05/02/11 (B590) ALERTE ROUGE. La situation s’agrave … Le Commissariat du quartier 1 brûle … La Garde républicaine patrouille en ville. L’Armée est en alerte … (Informations de nos correspondants et d’Ali Iftin du GED)

La situation se complique pour le régime !

Le commissariat de l’arrondissement N° 1 a été incendié par les jeunes.

La garde republicaine est deployée dans la capitale, pour protéger les zones sensibles. L’armée a été placée en alerte.

________________________________ Message d’Ali Iftin

Il est clair que s’il devait y avoir des dérapages ou des tentatives de répression en utilisant des moyens disproportionnés, la responsabilité en reviendra en premier au Général de division des forces Armées djiboutiennes et au Chef d’Etat-major général des Armées( CEMGA), M. Fathi Ahmed Houssein ainsi qu’au Chef d’Etat-major de la FNP, le colonel Abdillahi Abdi et au Lieutenant-Colonel Zakaria Hassan, Chef de corps de la Gendarmerie.

Ils seront tenus responsables de tous les dérapages et de toutes les formes de répression exercées contre des citoyens Djiboutiens.

Nous savons que Hassan Said Khaireh et le colonel Mohamed Djama de la Garde républicaine sont prêt à commettre tous les actes barbares et criminels auxquels ils sont accoutumés.

Aux yeux des Djiboutiennes et des Djiboutiens, il est clair qu’Hassan Said et Mohamed Djama ne sont pas les premiers décideurs et qu’ils reçoivent des ordres des Etat-majors, même s’il leur appartient, en tant que soldats, de refuser d’exécuter des ordres illégaux qui les conduiraient à être pénalement responsables d’actes criminels contre leurs concitoyens

De nouveau, aprés en avoir discuté collectivement au sein du Gouvernement en Exil, nous proposons à IOG de se retirer de la vie politique à la fin de son mandat pour calmer la situation et pour éviter des drames et des malheurs dont le pays ne se relévera que difficilement, déjà condamné, comme il l’est, par la pauvreté et la ruine du pays, conséquence directe imputable à la mauvaise gouvernance qui a été la règle depuis deux mandats, au moins.