25/03/11 (B596) LDDH : Sur les répressions sauvages dans la capitale : signes de provocations pour la guérilla urbaine.



Le Président

Communiqué de presse du 24 mars 2011

Sur les répressions sauvages dans la capitale :
Signes de provocations pour la guérilla urbaine.

Alerte à la communauté nationale
et internationale
face aux absurdités d’un régime en pleine décadence…
Il est temps aux Forces armées djiboutiennes et étrangères
de déplacer leur bivouac.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH), dénonce avec vigueur les interventions des forces de sécurité djiboutiennes, certainement avec l’assistance logisitique des forces étrangères et probablement de leurs services de renseignements.

La LDDH demandes aux services de sécurité, qui devraient être au service des populaitons de cesser leur soutien au pitoyable
candidat ,ex-agent de la Police coloniale Française, naturellement récupéré ou
recyclé dans le club de la mafia et des organisations des crimes organisés grâce à sa position de Chef de cabinet de son oncle le défunt Hassan Gouled Aptidon.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) est très inquiète de l’absurde « mise au point du Ministre de l’Intérieur en réponse la juste décision des
leaders de l’opposition de notre République de tenir un meeting de ses militants
afin d’exprimer leur détermination à assumer leurs responsabilités face aux
dangers d’une anarchie dans le contexte d’une préparation d’un coup d’état
électoral, d’une insécurité sans cesse croissante, d’une répression intolérable
et inadmissible, bref de la politique de somalisation à outrance, orchestrée par
l’IGAD et le PNUD (avec ses teeshirts aux emblèmes d’IOG financés entièrement
par le PNUD et distribués par l’UNFD « l’Association Maison » le 8 mars 2011
Journée Internationale de la Femme).

Cette Somalisation s’appuie sur des critères
raciaux/ethniques/tribaux. Elle ne peut que déboucher sur un conflit interminable
comme à Mogadiscio.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) dénonce les absurdités du Ministre de l’intérieur dans sa déclaration d’interdiction diffusée hier soir sur les antennes de la RTD et ce matin sur le journal gouvernementale financé par le budget de l’Etat, en l’occurrence les contribuables djiboutiens et des
pays amis.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) précise que l’article 14 du décret de 1993 dans un contexte où le multipartisme était totalement bafoué. Cet article 14 est précis et il n’est pas applicable à la Libre Expression et aux manifestations d’ordre purement politiques.

Si le Ministre de l’Intérieur a perdu la main sur ses faibles connaissances juridiques, si ce Ministre n’arrive pas à comprendre l’importance de l’alternance politique, s’il n’arrive pas à saisir au moins les textes juridiques et l égislatifs en vigueur, alors, il est temps de lever l’ancre, car la force et la r épression ont inévitablement une fin comme en Tunisie.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) met en garde la communauté
nationale et internationale contr les dangers imminents qui seraient la conséquences des intedictions abusives et provocatrices du Ministre de l’intérieur et des forces de répression directement placées sous l’autorité d’un minable candidat.

NOEL ABDI Jean-Paul

_____________________________NOTA BENE.
Ci-après l’article 14, ainsi que le Décret pour vous permettre de mieux comprendre l’absurdité de la Décision d’un Ministre dépassé dans ses analyses ou dans ses interprétations juridiques.

Un Décret d’application circonstancielle n’a aucune valeur législative pour modifier une Loi.

Cette Décision d’interdire sous un Faux Prétexte un simple Meeting montre à quel
point le régime dictatorial est aux abois.

Article 14 : Peuvent seuls participer à la campagne électorale, les candidats ou les partis politiques ayant présenté un candidat dont la candidature a été admise par le Conseil Constitutionnel.

On a l’impression que ce Ministre n’a pas compris que l’Opposition Djiboutienne n’est pas en campagne électorale, car elle s’oppose avec vigueur aux mascarades électorales en cours consistant à imposer un Coup d’Etat Electoral, alors que le Vent de la Démocratie et de l’Alternance politique et respect de la Constitution et des principes républicains sont le noble combat que même la LDDH, le Forces Vives, ainsi que les Patriotes Djiboutiennes et Djiboutiens.

Le combat de l’Opposition Djiboutienne est de combattre contre l’arbitraires, de dénonce, les dérives du Dictateur, de mobiliser les Populations Djiboutiennes, de montrer au monde entier que l’usurpateur et son équipe n’ont plus de place au pouvoir.