26/03/11 (B597) Mobilisation en soutien du peuple djiboutien devant les locaux de France 3 – Avenue docteur Jankel SEGAL – REIMS Samedi le 26 mars 2011 de 15h30– 17h30 (Reçu à 13h30)

Depuis le 18 février 2011, à la censure intérieure s’est ajoutée la censure extérieure. La liberté d’informer est déclarée hors la loi par la dictature djiboutienne qui ne délivre plus de visa d’entrée aux journalistes de la presse internationale.

La dernière manifestation du 18 février 2011 a failli emporter la dictature qui, effrayée par l’ampleur de la protestation populaire ayant réunie 30.000 manifestants exigeant « Le départ immédiat d’Ismail Omar Guelleh », a décrété l’état de siège dans le pays. Cet état de siège s’est traduit par deux tendances lourdes.

La première est la répression sauvage à l’encontre des membres de l’opposition afin de les empêcher d’organiser toute contestation sociale dans le pays avant le scrutin présidentiel du 8 avril 2011, censé validé le 3ème mandat illégal du président sortant. La deuxième est dirigée contre les journalistes et la presse internationale.

La fondation américaine, Democracy International, qui tentait de favoriser le dialogue entre le pouvoir et la société civile a été la première victime de la radicalisation du régime. D’après les autorités djiboutiennes, la presse internationale et les Américains sont coupables de soutenir la démocratie et l’opposition.

Le Collectif pour la Démocratie à Djibouti demande à la presse internationale et en particulier aux journalistes français de :
– Faire écho des évènements de Djibouti (la censure de la presse mondiale) ;
– donner la parole à l’opposition de l’extérieur (CODED, FRUD, etc.) ;
– chercher l’information auprès de la diaspora djiboutienne présente en Europe, au Canada et aux Etats-Unis.

Fait à Reims le 23 mars 2011
Responsable de la coordination du
« Collectif pour la Démocratie à Djibouti »