08/04/11 (B598) Point de vue : que la France cesse de s’impliquer pour sauver Guelleh et qu’elle adopte une neutralité de circonstance. (Lecteur)

On se souvient qu’en 1992, la France de François Mitterand n’avait pas hésité à voler au secours de la dictature tribale d’Hassan Gouled par le biais d’une pseudo-interposition sur le terrain entre les forces du régime (composées en partie de mercenaires fraichement recrutés) et les résistants du Frud.

Depuis 1999, l’ex-puissance coloniale a soutenu le régime d’Ismail Omar Guelleh, l’élu de la fraude qui incarne la dictature la plus féroce de l’Afrique.

Et pourtant nul autre pays que la France ne connait mieux les réalités de notre pays. Le peuple djiboutien, qui n’a jamais cessé de désapprouver la dictature en place depuis 34 ans, est engagé dans une longue épreuve de force qui prendra une nouvelle tournure à partir de ce vendredi 8 avril.

Les combats pour la démocratie, et la justice vont s’intensifier sur tous les fronts sous toutes ses formes.

Nous ne solliciterons aucune puissance étrangère pour agir à notre place, mais nous demandons à la France (qui a tant participé par le passé à la consolidation de la dictature, à la réussite de la politique de marginalisation ethnique et à la souffrance du peuple djiboutien) de faire un effort pour garder la stricte neutralité dans ce combat ultime que le peuple djiboutien va livrer à la dictature d’Ismail Omar Guelleh.

Que nous a proposé IOG ? Selon lui nous n’aurions qu’une alternative : le chaos à la somalienne sans lui ou sa présidence à vie ?

Il a omis une troisième hypothèse … !

Vive la démocratie !
Vive le peuple djiboutien !