27/06/11 (B610) L’ARDHD et le Président de la LDDH, Monsieur Jean-Paul Noël Abdi, actuellement en Europe, souhaitent une très bonne fête à toute la population djiboutienne à l’occasion de l’anniversaire de l’indépendance.

Le Président de la LDDH et toute l’équipe de l’ARDHD souhaitent une joyeuse fête à toute la population djiboutienne en ce jour de commémoration, qui devrait être un jour de fête pour toutes et pour tous.

Malheureusement, cela ne sera pas le cas dans de nombreuses familles qui doivent faire face aux privations. Selon M. Abdi, un seul enfant djiboutien sur cinq (20 %) mange à sa faim.

Les cheminots accumulent 9 mois de retard de salaires, les dockers aussi et ce ne sont que des exemples lamentables (car il y en a d’autres), qui ne peuvent s’expliquer que par l’énormité de la corruption et des détournements publics. Djibouti est certainement le pays ou l’un des pays qui reçoit le montant le plus élevé de subventions et d’aides par tête d’habitants et pourtant la misère s’installe de plus en plus profondément dans la population.

L’électricité est rationnée de façon inimaginable : pourtant la centrale de production de Boulaos a du recevoir au moins trois ou quatre fois, des subventions étrangères pour la rénover intégralement … mais il n’y a jamais eu ne serait-ce que le commencement des travaux nécessaires et financés : au mieux de simples réparations « de bout de ficelles » . On dit qu’un groupe de remplacement qui aurait été offert par un pays étranger, aurait été vendu au Yémen, avant même d’arriver à Djibouti !!!

L’eau est rationnée. Pourtant l’ONED a reçu des subventions pour rénover son réseau. Etc et le tout à l’avenant. Pendant ce temps, on dit que la famille Guelleh-Haid a accumulé l’une des plus grandes fortunes d’Afrique !!!

En dépit de ce constant alarmant, qui ne trouve pas encore ni l’écho ni le retentissement légitime au sein des grandes puissances occidentale et auquel on ne peut manquer d’associer la dégradation des Droits humains (avec encore quelques jeunes emprisonnés à Gabode) … des exécutions extra-judiciaires et la fin de toute démocratie, avec les viols électoraux successifs. nous espérons que toutes les familles pourront fêter et oublier pendant quelques heures les difficultés qu’elles traversent.