06/09/2011 (B620) Courrier des lecteurs : lettre ouverte à Ismael Omar Guelleh.

Le mois béni du mois de Ramadan étant passé, nous les représentants de la Jeunesse Djiboutiene, nous demandons à Ismael Omar Gueleh comment il explique les conclusions dur rapport de la Banque Africaine de Développement sur notre Pays et ce qu’il a mis en place pour remédier aux critiques formulées ?

Selon la lettre de l’Océan Indien, le rapport de la Banque Africaine de Développement a défini "notre Pays d’un « Etat Fragile » dont il convient d’améliorer sérieusement la gestion publique, l’inefficacité de l’intervention de l’Etat dans la lutte contre la pauvreté qui touche près des trois quarts de la population" ….

"Au niveau de la gouvernance politique, le document de la BAD sur Djibouti décrit un pouvoir exécutif "concentré", relève "un problème d’indépendance du pouvoir judiciaire par rapport à l’exécutif" ainsi que des "faiblesses dans la préparation, l’exécution et le contrôle budgétaire", …

En résumé, le rapport de la Banque africaine de Développement voudrait-il laisser entendre en termes politiquement correctes, qu’Ismael Omar Guelleh, détourne l’argent public et conduit le pays sous un régime tyranique ?

IOG est-il quelqu’un qui n’aurait aucune parole et qui ne respecterait aucun de ses engagements ? Sans éthique et sans aucun sens du patriotisme ? Au lieu de penser intérêt collectif et dévouement pour le peuple.

Monsieur Guelleh, depuis que vous avez exercé des responsabilités au sein du régime, vous n’avez eu de cesse que de « privilégier une minorité » et de développer délibérément la pauvreté pour les autres afin de « contrôler le peuple par la faim ».

Monsieur Guelleh, sachez que vous devrez rendre des comptes, vous, Khadra Haid, Djama Haid (et vos enfants s’ils ne marquaient pas la rupture avec vos "mauvaises" habitudes) pour tout ce que vous avez fait à tous les Djiboutiens et à notre pays que vous avez détruit.

Tôt ou tard le Peuple vaincra et le temps sera venu à la justice d’exercer son rôle en espérant que ce ne soit pas au prix du sang.

« Ceux qui rendent impossible une révolution pacifique, rendent inévitbale une révolution violente ». (John F. Kennedy)

Vive Djibouti, Vive le Peuple