14/09/2011 (B621) On découvre par hasard sur le site de la RTD que le fils du couple infernal Aïnache aurait pris des galons en matière de religion et de diplomatie, et ce dans la plus grande discrétion. Après la fille, le fils, les gendres. Bref toute la famille proche prend les commandes en principauté de pacotilles … Un pas de plus vers la « monarchie » héréditaire ? (Infos lecteurs) (Illustration ajoutée le 15/09 à 13h00 Paris)

Un lecteur a été intrigué par les remerciements prononcés par le Cheikh Saleh ben Mohamed ben Ibrahim, Imam de la grande mosquée de La Mecque, tels qu’ils ont été traduits et diffusés sur le site de la RTD (lien avec l’article).

Citation :  » Par la même occasion je transmis mes prières et mes remerciements a son fils Ainache Ismaël Omar et à l’ambassadeur Said Bamakhrama qui étaient à l’origine de mon arrivée à Djibouti. »


Depuis quand et à quel titre, le fils Aïnaché s’occupe-t-il des affaires religieuses et diplomatiques de la République de son père (non pardon !) de la République de Djibouti, au point que le représentant de l’une des plus hautes autorités religieuses tienne à le citer de façon aussi officielle et cérémonieuse …. ?

Ce fils prodige a-t-il été nommé par décret à un poste à responsabilité dans le fonctionnement de l’état djiboutien ? (mais oui – lire le décret ci-dessous(*) ). On savait déjà que la Paulette et le Chamelier plaçaient progressivement tous leurs proches à de hautes responsabilités et cela se confirme.

La fille d’IOG dirige les affaires depuis le Palais de l’Escale avec probablement la haute main sur certains ministères stratégiques.

L’épouse Kadra fait la politique et place ses pions aux postes stratégiques : elle pousse à la démission ou à la retraite ceux qui lui déplaisent et pour les plus rebelles, elle ne cesse de les empoisonner en permanence jusqu’à ce qu’ils en tombent malade ou pire « raide morts ».

Des gendres ou des alliés proches sont Ministres.

_________________ Décret de nomination d’Aïnache Ismaël Omar

Décret n°-2011-083/PR/PRE portant création du poste de Conseiller Diplomatique et chargé de la Question Religieuse, détaché à la Présidence

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DU GOUVERNEMENT

VU La constitution du 15 septembre 1992 ;
VU Le décret 2011-066/PRE du 11 mai 2011 portant nomination des membres du Gouvernement et fixant leurs attributions :

DECRETE

Article 1er : Afin de mettre en œuvre une politique efficace dans les relations extérieures et de l’Islam, il est créé un poste de Conseiller Diplomatique et de la Question Religieuse (C.D.Q.R) composé par Ainaché Ismaël Omar

Article 2 : Le Conseiller D.Q.R a pour mission de consolider les relations avec les pays tiers et œuvrer dans la réussite de la religion islamique sur le plan national, en concertation avec les guides religieux en République de Djibouti et ceux des pays de la Ligue Arabe.

Article 3 : Sous la seule directive du Président de la République et Chef du Gouvernement, Il peut faire appel à toute personne dont la collaboration est jugé utile à l’accomplissement de ses missions.

Article 4 : Le Conseiller D.Q.R coordonnera seul, les moyens humains, financiers et matériels nécessaire à l’accomplissement des projets religieux et diplomatiques pour mener à bien ses missions.

Article 5 : Ses rémunérations dans le cadre de ses fonctions, relèvent de la discrétion du service financier de la Présidence avec accord du Président de la République et Chef du Gouvernement.

Article 6 : Le présent décret sera publié au Journal Officiel de la République de Djibouti.

_______________________________ Note de notre lecteur

Assurer la continuité héréditaire ? Un pas ?


L
a référence du décret semble confirmer qu’il a été produit sur ordre ou proposition du président lui même. Le décret daterait du mois de mai et pourtant, sauf erreur, il n’aurait jamais été publié au J.O. de la République (*). Tout dans le secret .. ? Nomination « In Petto » (**)

En raison du jeune âge du fils du couple, une telle nomination ( faite dans la plus grande discretion) ne doit rien au hasard. De là à imaginer qu’IOG prépare son fils pour qu’il le remplace sur le trône, il n’y a qu’un pas que de nombreux Djiboutiens pourraient franchir dès qu’ils auront connaissance de cette information.

Pour le moment, les Djiboutiens ont constaté qu’Aïnaché était le seul enfant du couple (y compris beau-fils et belle-fille de mariages précédents) à bénéficier d’une garde de sécurité assurée par la garde républicaine depuis trois ans. Un signe ?

(*) En dépit de nos recherches sur le site du J.O. de Djibouti (qui fonctionne mal), nous n’avons trouvé aucune trace de la publication de ce décret, contrairement à ce qui est dit dans l’article 6 …
(**) In petto. Expression souvent utilisée par le Vatican pour désigner des nominations qui ne sont pas rendues publiques …