21/11/2011 (B631) Courrier des lecteurs : L’EDD une machine de répression d’IOG…

Tout le monde le sait, à Djibouti, l’EDD n’agit pas comme un établissement public, au service du peuple mais comme L’entreprise privée de Djama Ali Guelleh. Pour lui, c’est uniquement une machine de répression qu’il met au service du clan et en premier lieu d’IOG.

Suite à l interconnexion avec l’Ethiopie, le prix de l’électricité devrait baisser. Mais pour qui ?

C’est de la poudre aux yeux. Car la baisse ne serait pas généralisée. Comme l’a préconisé IOG lors de sa campagne électorale, elle sera appliquée selon des critères politiques. Elle sera limitée à la population, dont l’abonnement est inférieur à 3 kVA.

Dans la continuité de la stratégie «diviser pour mieux régner »

La machine de la répression pousse trop loin le bouchon ! Cette baisse discriminatoire ne pourra que monter les uns contre les autres. Pour IOG et Djama Ali Guelleh son cousin, la citoyenneté est à trois vitesses.

D’abord les couches défavorisées de la population qui ne peuvent plus payer les factures exorbitantes délectricité et qui prennent le risque de se faire électrocutés en pratiquant (à juste titre ?) des raccordements sauvages.

Djama Ali appelle cela de la fraude. Mais que dire de sa famille et des proches du pouvoir qui bénéficie de tarifs préférentiels, sans ne prendre aucun risque pour leur vie ou leur santé ?

Combien de familles quittent Djibouti pour se refugier à l’étranger à cause de cette machine de répression. De nuit comme de jour, des agents spéciaux de l’EDD sillonnent les quartiers et ils font irruption au domicile de certains citoyens ciblées politiquement ou tribalement. Qu’il y ait ou non des abus, ces agents simulent des fraudes. Et les conséquences sont lourdes.

On commence par couper le courant sur le champ. Puis les malheureux doivent payer un montant totalement disproportionné, en comparaison de leurs maigres ressources pour obtenir enfin le rétablissement du courant.

Voilà un exemple de harcélement qui permet à IOG de mettre le pays et ses habitants sous sa coupe. Répressions, provocations en tout genre : il a externalisé une partie du sale boulot aux établissements publics, qui complètent son arsenal de répression.