27/11/2011 (B632) Les Chroniques du Sergent Ariko : un régime à bout de souffle et le cauchemar continue…

– Je viens d’apprendre que le régime avait fait arrêter les deux Cheiks les plus influents de la République de Djibouti.

Le régime à bout de souffle s’en prend maintenant aux oulémas. Les Cheiks Abdourahman Béchir et Falfalos ont été arrêtés par la gendarmerie sur un ordre émanant du SDS.

Le régime les accuse, sans preuve, d’avoir planifié une manifestation qui aurait du se tenir au stade Hassan Gouled et d’avoir contribué à lancer dans la ville de Djibouti des tracts sans fondement.

Les deux religieux les plus célèbres à Djibouti ont été conduits à la brigade nord de la gendarmerie nationale Fichta. En parallèle, le régime s’est attaqué à un autre symbole religieux : le célèbre Makkam laissé par le Cheik Moussa à Balbala.

IOG sait très bien qu’en s’attaquant aux oulémas de Djibouti, son régime ne va plus pouvoir tenir longtemps.

Aux dernières nouvelles le régime a eu peur de la réaction des oulémas et il a relâché les deux religieux mais il retenait encore les démocrates dans ses cachots.

– Un juge arrêté : une première !

Tout est parti d’une lettre en forme de tract qu’un jeune procureur de la république Mohamed Souleiman cheik Moussa a diffusé dans toute la ville de Djibouti et en particulier dans les Mabraze. Il est le fils du regretté Souleiman Cheik Moussa frère de Mahdi Cheik Moussa, qu’IOG appréciait beaucoup. Il lisait des Douas et des supplications en sa faveur à chaque prière du vendredi. Pour le récompenser IOG l’avait nommé Grand Imam de sa mosquée, en opposition avec les fidèles qui ne voulaient pas l’entendre.

Son fils est devenu procureur, mais un procureur qui refuse l’injustice et qui le fait savoir. Il a fait libérer plusieurs personnes faussement accusées sans aucune preuve par le régime d’être des comploteurs. Ce jeune juge qui affichait son indépendance ne pouvait pas plaire au régime !

Le jeune procureur Mohamed Souleiman Cheik Moussa a compris que le régime était en perdition et il a décidé de se démarquer. Il a écrit des tracts distribué dans toute la ville de Djibouti et dans les majliss ou l’on broute du khat. Sur l’un de ces tracts, qu’un ami m’a envoyé, le jeune procureur insulte IOG allant jusqu’à lui nier la qualité « d’être humain ».

Il rapporte aussi que sa mère Moumina Rirache et son père Omar Guelleh doivent se retourner dans leur tombe en constatant les crimes commis par leur fils.
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Avant leur décès les deux parents d’IOG avaient interdit à leur fils de venir les voir. Son père Omar Guelleh avait été consterné par les tortures sauvages que son fils avait infligées à l’une des composantes de la Nation, le 27 septembre 1990. Sa mère Moumina Rirache était allé le voir dans sa maison cossue au plateau du serpent, aspergée d’essence pour dire à son fils qu’à partir du moment où il avait détruit son clan, il ne lui restait plus qu’à l’enflammer.

Les hommes qui broutaient avec IOG avaient réussi à la calmer. Mais sa mère Moumina Rirache avait juré de ne plus jamais adresser la parole à son fils.
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Ces paroles ont été reprises par le juge Mohamed Souleiman Cheik Moussa dans l’un de ses tracts. Le régime qui imagine des complots venant de tous les horizons ait que la partie n’est pas gagnée. En l’absence du patron de la police enfin autorisé à se faire soigner en Allemagne (il faut extraire la balle qui est logée près de sa colonne vertébrale), c’est son adjoint le colonel Abdourahman Ali Kahin dit ina Moussa Tour-Tour qui dirige. Il a envoyé la brigade spéciale de la police pour arrêter le juge. (pas moins de 10 voitures de police comme s’il s’agissait de Ben Laden !).

Commandés par le lieutenant colonel Omar Hassan Matan et le commandant Elmi Daher dit Elmi Jess, patron de la brigade spéciale de la police, les hommes ont conduit ce juge, qui était encore hier fidèle au régime, à la brigade nord. C’est bien la première fois qu’un juge d’instruction est arrêté sur instructions personnelles d’Ismail Omar Guelleh.

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Rejeté par 99% de la population, ce régime fanfaron subit de plein fouet la restriction des aides internationales décidée par les gourous de la communauté internationale.

Le régime, qui se sent très vulnérable actuellement, tire sur tout ce qui bouge à Djibouti.

Il sait qu’il n’a plus le soutien des religieux qui ont déclaré leur rejet de sa politique destructrice.

Les étudiants du pole universitaire section médecine ont manifesté devant le palais d’ina Omar Guelleh.

Ils ont été brutalement dispersés par les compagnies d’intervention de la police.

– Les arrestations se multiplient sur accusation de « sorcellerie » !!!

Dans la foulée des oulémas, des démocrates ont été arrêtés par la police ou par la gendarmerie. Le régime qui sait que ses jours sont comptés et il commence a tirer sur tout ce qui bouge. Personne n’est épargné.

Accusées de sorcellerie, beaucoup de personnes ont été arrêtées par la brigade spéciale de la police sur ordre d’Hassan Saïd Madobeh.

Parmi elles, de nombreux retraités qui lisaient le Coran et qui n’ont jamais jeté de sortilège à quiconque.

– Le nouveau Sultan Afar récemment intronisé a marqué ses distances avec le couple infernal

Le premier ministre est rentré bredouille de la cérémonie d’intronisation du Sultan des Afar. « La vache qui rit » avait été chargée de représenter IOG à la cérémonie et de demander au nouveau sultan puisse prier pour le couple diabolique.

Grave erreur de calcul !

Le Sultan a refusé de prier pour IOG et sa femme. On se souvient qu’avant lui, le jeune Ougas Moustapha de la tribu des Issa (dont je suis issu) avait refusé de faire des Douas (supplications à Allah pour le couple le plus détester de Djibouti).

Chacun avait compris qu’IOG avait envoyé son « pantin de service » et toute une délégation (*1) uniquement parce que DAF avait délégué son vice-président, ancien chef de corps de la gendarmerie Haissama.

Parmi cette délégation, comme on le lira dans la note (*1), il y avait Hassan le manchot qui est soupçonné d’être derrière l’attentat contre le patron de la police le colonel Abdillahi Abdi Farah avec lequel il broute souvent à la caserne de Nagad.

je reviendrais sur cet attentat manqué contre le patron de la police djiboutienne dans un prochain rapport.

Tout ce beau monde s’est précipité pour assister à l’intronisation du nouveau Sultan et pour y être vu…

– La mort de Kamil

Il faut savoir qu’à la veille de l’intronisation de l’Ougas à Djibouti, le régime avait fait liquider un homme qui lui faisait de l’ombre.

Les Djiboutiens se demandent de quoi le secrétaire général du ministère des sports de Djibouti, Kamil serait mort.

Selon les medias du régime, le frère Kamil aurait perdu la vie dans un accident de voiture en compagnie du frère de Salah Baoïta, qui était un agent de l’EDD à Obock.

Les informations qui me sont parvenue s laissent à penser que ce n’était pas un accident, mais un meurtre maquillé. Comment la voiture aurait-elle pu se projeter en dehors de la route nationale 1, sans une force extérieure

On sait aussi que les gendarmes de la sécurité routière, placer sous les ordres du lieutenant Yacin moussa Fahiyeh commandant le groupement de la sécurité routière sis au pk 12, qui avaient été alertés par un témoin ont pris tout leur temps avant de se rendre sur les lieux de « l’accident ».

Ils n’ont procédé à aucune arrestation ni ouvert une enquête sérieuse pour déterminer les causes la mort de Kamil et identifié des culpabilités. Or ce groupement a dans ses rangs, les meilleurs gendarmes qui ont le diplôme de police judiciaires. Le lieutenant Yacin moussa Fahiyeh est un homme sérieux. Il a probablement reçu des instructions de son chef le lieutenant colonel Mahamoud Youssouf dit adoyta qui commande les unités judicaires dont dépend la section de la sécurité routière, pour ne pas enquêter …

Il faut savoir, ce que j’ai pu découvrir, que le dictateur s’apprêtait à nommer Kamil au poste de commissaire de la république chef du district de Tadjourah en remplaçant de l’actuel titulaire Abourahzak Daoud. Il avait signé le décret … qui aurait dû être entériné en Conseil des Ministres. Mais voilà, Kamil ne plaisait pas à tout le monde … !

De là à imaginer que c’est le SDS qui l’a liquidé ? Contrairement à ce qui se passe d’habitude dans de telles circonstances, on recherche des coupables éventuelles. Comme par hasard les occupants de la voiture qui roulait en sens inverse se sont volatilisés ??? Des mains ne voyaient pas d’un bon œil sa nomination en qualité de commissaire de la république de Djibouti chef du district de Tadjourah

On a pu remarquer que la voiture avait été complètement écrasée : pour que personne ne puisse parler ? Qu’est devenue la voiture qui aurait pu l’avoir projeté dans le vide?

Il est curieux de constater qu’il n’y avait jamais eu d’accident a cet endroit. Kamil et son ami, de l’EDD devaient assister à l’intronisation du sultan de la tribu des Afar. Le régime ne voyait-il pas d’un bon œil leur présence ?

Par ailleurs, je me demande pourquoi la famille de Kamil n’a jamais demandé à ce que l’on fasse une autopsie. Il est fréquent à Djibouti de dire qu’un mort n’a pas besoin d’enquête. C’est l’un des arguments que le régime utilise pour faire taire les opposants.

Mais Kamil n’était pas un opposant. Il s’est consacré au développent du sport djiboutien et il n’a jamais été dans aucun parti politique. Kamil ne faisait de l’ombre à personne dans le gouvernement Tiji.

Tout cela intervenant dans un contexte où les sages de la tribu Afar débattent d’une motion déposée par l’ancien ministre Adaweh contre le premier ministre (« la vache qui rit »). Les sages ont convoqué Dileita devant la Fiima (conseil de tribu qui est l’équivalent du Heer chez les Issa). « La vache qui rit » sachant qu’il y serait humilié, a préféré déléguer l’agent double Hassan le manchot.

Hassan le manchot avait été commissaire de Tadjourah au plus fort de la guerre contre le FRUD.

C’est lui qui a « vendu » pas mal de résistants du FRUD au régime.

– Les protégés de la Paulette

Le lieutenant colonel Adoyta (dont il a été question ci-dessus à propos de « l’accident » de voiture où Kamil a perdu la vie) comme son collègue Ibrahim Abdi Farah dit coca de la Garde républicaine ne font confiance qu’a la dernière dame de Djibouti et non à leur chef légitime. Ils savent que la Paulette les défend contre vents et marées comme elle le fait pour le lieutenant colonel Omar Hassan Matan qu’elle a fait bombarder directeur de la sécurité publique. Une façon pour elle de se confronter à son mari président et ainsi de jouer les puissantes devant le peuple de Djibouti.

Et pourtant au final, même si elle pense avoir le pouvoir, c’est quand même lui qui tire les ficelles et pas elle.

– L’enfoncement irréversible du pays

Le pays traverse une crise profonde et le régime ne sait plus quel levier actionner pour se maintenir. Dans son discours de l’Aïd El Adah, IOG avait promis à ses compatriotes de faire des vrais changements.

Le gros menteur de la République sait que les djiboutiennes et les djiboutiens, échaudés par les nombreux rendez-vous manqués d’un chef qui ne tient jamais aucune de ses promesses, ne lui accordent plus le moindre crédit. On a l’impression que Guelleh assiste en spectateur à la descente aux enfers du pays.

IOG refuse au fond de faire des changements, car cela équivaudrait à signer sa chute.

Il a mis sur la touche l’assemblée nationale qui ne fonctionne plus.

A titre d’exemple : une délégation de membres députés de l’OTAN sont venus rencontrer leurs collègues djiboutiens. D’abord ils ont été surpris de voir que l’opposition n’avait même pas un seul siège à l’assemblée nationale.

La présidente de la délégation, une canadienne, a été surprise de constater non seulement l’extrême pauvreté des djiboutiens, mais aussi le niveau de certains députés, qui n’ont pas la moindre connaissance sur certains sujets d’actualité. La majorité des députés djiboutiens ne comprenaient même pas les sujets qui étaient abordés. Trop « embrumés » par leurs séances de Khat, pour répondre aux questions politiques du moment auxquels ils ne comprennent rien et qui ne les intéressent pas de surcroît.

Le comble du ridicule a été atteint lorsque l’un des députés a demandé la signification de « l’OTAN ». La délégation de l’OTAN a été consternée ! Ces soi-disant députés étaient incapables de s’exprimer sur des dossiers d’actualité comme le terrorisme, la criminalité transatlantique et la piraterie en haute mer.

Ce que la Canadienne a découvert : c’est que les « élus » djiboutiens sont tenus à l’écart des grandes décisions de la nation djiboutienne. Tout est contrôlé par le palais présidentiel et en premier chef par IOG. Personne n’est autorisé à demander des comptes a quiconque.

La délégation de l’OTAN a bien compris que le pays était tenu d’une main de fer par un seul homme.

L’opposition n’a pas droit de cité. C’est une dictature à l’état pur.

A Djibouti, même ceux qui le défendaient hier becs et ongles, commencent à pester contre lui

– Froid entre Paris et Djibouti

Les relations avec Paris commencent sérieusement à se dégrader. IOG accuse la France de rouvrir le dossier Borrel, ce que dément formellement Paris.

Pour faire pression sur la France, IOG s’en prend à la compagnie TOTAL. Sa justice a ordonné qu’elle dédommage l’état djiboutien pour une pollution qui avait été camouflée jadis par l’état djiboutien.

On se rappelle qu’en 1999 des unités de la RAR (régiment d’action rapide) s’étaient présentées au dépôt de TOTAL pour l’obliger à les ravitailler.

Les protestations de TOTAL n’avaient servi à rien, d’autant que l’État français n’avait pas bougé le petit doigt en sa faveur. Et pour cause ! Aussitôt après le coup d’état maquillé, le monsieur Afrique de Jacques Chirac au palais de l’Élysée, Michel de Bonnecorse était venu en visite à Djibouti pour rencontrer IOG. Il avait constaté qu’IOG était un dictateur mais que la France devrait le supporter pour ne pas perdre ses bases militaires.

Jacques Chirac, l’ami des dictateurs africains lui avait dit que la France devait abandonner toutes les sources de litige avec le régime djiboutien, sinon IOG était capable d’impose à la France de rapatrier toutes ses troupes.

– Le double jeu de Guelleh entre Français et américains

D’autant plus que les Services savaient que Guelleh négociait en secret avec les américains pour l’ouverture d’une base militaire moyennant compensation financière. Sur cette photo, on voit IOG qui discute avec le ministre américain de la défense Robert Gate.

Après Gate est venu rendre visite à IOG au palais de la présidence.

Paris n’avait pas apprécié le voyage d’IOG à Washington et cette mise en concurrence avec les USA.

IOG a joué les deux pays l’un contre l’autre, pour son seul intérêt personnel et il a fait monter les enchères.

– La désertion de la fille de Guelleh ..

A Djibouti les gens disent qu’un homme qui n’est pas capable de garder son enfant, n’est pas un homme ! Sa fille s’est enfuie en France avec un gros magot (les 4 mois de salaire de tous les employés de l’ICC) en laissant sur la route tous ses employés

Inévitablement, la société a fermé boutique sans que l’état ne s’en soucie le moins du monde. Arrières et salaires non payés, indemnités de licenciements non payés, dettes non honorées : par exemple la Bank el Salam a été surprise quand le président dictateur lui a « conseillé » d’effacer les dettes que sa fille avait contractées.

Jamais de leur vie et pourtant ce sont des experts en la matière, les somaliens n’avaient jamais constaté une corruption aussi directe et aussi grossière.

Sous l’impulsion du couple qui donne l’exemple, la corruption est devenu monnaie courante. Les ministères ne fonctionnent plus. Tout tourne au ralenti. L’état ne fonctionne plus. Les retards des salaires des agents de l’état se comptent par milliers.

– L’émigration redouble. La Norvège et la Suède sont particulièrement ciblées par les familles des proches du régime …

Les djiboutiens fuient le pays : nombre d’entre eux sont arrivé ces jours ci en Norvège. Le gouvernement norvégien est débordé par cet afflux de « boat-people » en provenance de Djibouti. Même chose en Suède où les familles des dignitaires comme celle de Saïd caoutchouc sont arrivées avec leurs enfants en se déclarant Somaliens.

On ne peut pas laisser passer ces mensonges.

Lorsque des djiboutiens, qui ont profité du régime, racontent qu’ils sont Somaliens, c’est indécent.

J’ai déjà informé l’Ambassadeur de Norvège à Londres afin que les Djiboutiens, proches de Guelleh ne puissent pas être admis indûment comme refugiés politiques et bénéficier à terme de la nationalité norvégienne

Le premier conseiller de l’ambassade m’a assuré personnellement qu’il transmettrait toutes mes informations, mes alertes et mes mises en garde aux services norvégiens de l’immigration afin qu’ils soient vigilants et que les vrais djiboutiens soient reconnus et qu’au contraire, ceux qui ont bénéficié du système et qui ont contribué à mettre le pays à genoux soit refoulés.

Le régime conseille discrètement aux familles de ses proches, de quitter le navire Djibouti qui pourrait sombrer plus rapidement qu’on ne le pense.

Que ces familles sachent qu’elles sont attendues de pied ferme en Europe et au Canada et qu’elles devront rendre des comptes pour les crimes qui ont été commis.

– Retards de salaire

Au jour où j’écris, le régime n’a pas encore payé les agents de l’état. Certains sont allés ce matin devant les banques de la place afin de crier leur haine contre ce régime d’un autre âge. Le régime joue avec la vie des gens en ne versant plus les salaires.

– Toujours pas de départ d’un contingent djiboutien pour la Somalie !

Bien qu’il soit allé une deuxième fois à Addis Abeba pour assurer à l’UA, que Djibouti allait envoyer un contingent en Somalie, le ministre de la défense Kamil sait bien que les troupes ne sont pas prêtes. Le colonel Youssouf Kayad Guelleh qui accompagnait son ministre savait que rien ne marchait pas. Le général Soubagleh a refusé de prendre le commandement de ce corps expéditionnaire qui doit être envoyé en somali. Djibouti n’a rien préparé du tout, c’est dire la confiance que l’on peut avoir dans les déclarations de Guelleh et de ses ministres.

Aux djiboutiens de se révolter contre ce régime d’un autre âge.

Sergent Ariko
Londres

(*1) La délégation gouvernementale djiboutienne était composée :
– du « Pantin de Service » dit « La vache qui rit » , Dileita, premier ministre,
– de l’ex ministre de la défense Ougoureh Kifleh Ahmed,
– de l’ex ministre de la communication Ali Abdi Farah (La Paulette l’avait choisi en raison de la respectabilité due à son âge afin de savoir si le sultan ne la maudissait pas),
– du ministre des affaires étrangères Mahamoud Ali Youssouf,
– de l’ex mari de la paulette et retraité Abdallah Kamil.
– du ministre de la défense Abdoulkader Mohamed Kamil,
– du conseiller personnel d’IOG, bouffon à ses heures et sa grande oreille : Hachi Abdillahi Orah
– de Mohamed Salalasseh, directeur du protocole de la primature, qui est le fils ainé de l’ex-garde du corps d’Hassan Gouled,
– de l’actuel ministre Hassan Mohamed dit Hassan le manchot, qui est considéré comme les yeux et les oreilles du SDS, section Afar.