03/12/2011 (B633) Courrier des lecteurs : IOG multiplie les chantages en fin de règne.

Dans la conjoncture politique actuelle qui prévaut dans la région ou Abadallah Saleh du Yémen quitte le pouvoir, Zénaoui est en fin de règne et le Kenya rentre dans le rang de la démocratie en lançant un mandat d’arrêt contre Béchir du Soudan condamné par le CPI (cour pénale internationale), IOG reste plus que jamais seul devant son destin politique qui s’annonce mal engagé de façon probablement irréversible.

Il prêche, ces derniers temps, la bonne parole. Mais sans ne jamais passer aux actes. Il affirme tendre la main à l’opposition et en particulier l’UAD dans le but de la démobiliser avant l’échéance électorale des régions qui devrait avoir lieu le mois prochain.

C’est une stratégie déjà vue et personne n’est plus dupe.

Face au danger politique potentiel que représente les occidentaux surtout la France, IOG multiplie là aussi les chantages à la fois politiques et économiques.

L’affaire « Total » en est l’illustration sur le plan économique.

Hier, vendredi, les Djiboutiens étaient surpris de voir que la sécurité de la ville avait été considérablement renforcée. Toutes les artères et même les recoins étaient quadrillés par un nombre impressionnant des policiers et de gendarmes armés jusqu’aux dents.

De quoi avait-il peur ? C’est ce que se demandaient les Djiboutiens alors qu’aucune manifestation n’avait été annoncée…

D’après des sources proches du régime, IOG se méfierait des islamistes en ce jour de la prière du vendredi.

De quels islamistes s’agit-il ?

A Djibouti, il n’y a que très peu d’islamistes.

Encore une fois, il tente de tromper les occidentaux en leur disant que s’il était contraint de quitter le pouvoir, il serait aussitôt remplacé par des islamistes extrêmistes. Des islamistes qui sont invisibles ?

En réalité, ce seraient les soldats de la garde républicaine et quelques cheiks sous la coupe d’IOG qui seraient assimilés à des islamistes, pour servir de preuve ….